Gravure sur pierre
Kenojuak Ashevak et Qiatsuq Niviaqsi dans le processus de créer l'estampe "Audacious Owl", créée par la technique de la gravure sur pierre et le pochoir photo Jimmy Manning, 1992-1993,
IMG2008-0938-0013-S, Photo © MCC
Le graveur copie le dessin-source sur un bloc de pierre aplati. Il enlève petit à petit la pierre qui est de trop, laissant une surface soulevée sur laquelle des encres de couleur sont étendues avec un rouleau à main. Comme l’encre est appliquée sur une surface soulevée, on appelle la gravure sur pierre (comme la gravure sur bois ou la gravure sur linoléum) estampe « en relief ».
Ensuite, le graveur étend une feuille de papier mince sur le bloc encré et frotte le verso du papier à la main, utilisant généralement un outil aplati pour appliquer une pression égale et obtenir une meilleure absorption. Après que l’encre a bien pénétré dans le papier, on détache lentement le papier du bloc de pierre pour révéler une impression nette. L’image est l’inverse du dessin original.
Kenojuak Ashevak et Qavavau Manumie dans le processus de créer l'estampe "The Sun's Return", créée par la technique de la gravure sur pierre et le pochoir photo Jimmy Manning, 1992-1993,
IMG2008-0938-0015-S, Photo © MCC
Le graveur ne réalise pas moins de 50 estampes à partir d’un bloc de pierre, plus cinq « épreuves », avant que le bloc ne soit poli et aplati. Il est de nouveau utilisé pour la gravure suivante. Cette technique ressemble beaucoup à celle des gravures sur bois japonaises, mais l’atelier de Cape Dorset utilise la pierre – qui est abondante dans l’Arctique – au lieu du bois, une matière plus tendre.