En regardant un objet, nous pouvons faire des observations générales au sujet de la matière qui le compose.
Par exemple, il est possible d’indiquer qu’une Croix de Victoria de la collection du Musée de la guerre est faite de bronze. On peut également affirmer que des outils conservés au Musée de l’histoire qui ont été trouvés sur l’ile Skraeling, un site inuit vieux de 800 ans dont les personnes qui l’occupaient ont peut-être rencontré des Vikings durant leurs explorations sur le territoire qui est aujourd’hui le Nunavut, ont été fabriqués en métal.
Cependant, un grand nombre de métaux et de matériaux divers peuvent composer un objet et demeurer inconnus, même au microscope. Les matériaux se détériorent de façon et de vitesse différentes, et, sans connaitre la composition particulière d’un objet, il peut être difficile d’en apprendre davantage à son sujet et de prévenir sa détérioration.
Voilà pourquoi il est essentiel d’avoir un spectromètre de fluorescence X portable. Cette technologie révolutionnaire permettra aux spécialistes du Musée canadien de l’histoire et du Musée canadien de la guerre d’en apprendre davantage sur les objets historiques et de pouvoir les préserver pour les générations futures. Grâce à cet outil, nous serons en mesure de cerner la composition exacte des objets, ce qui nous permettra de révéler leur histoire et de trouver la façon de lutter de manière proactive contre leur détérioration.
Les spécialistes du Musée se réjouissent de la possibilité d’obtenir un spectromètre. Une étude récente laisse entendre que les Croix de Victoria ne sont pas, comme nous le pensions autrefois, entièrement faites du même métal. Nos spécialistes seront en mesure d’analyser la composition de celles conservées par le Musée de la guerre, ce qui pourrait aider à mettre au jour les histoires cachées qu’elles recèlent. En plus d’évaluer les outils de fer de l’ile Skraeling, les spécialistes seront aussi en mesure d’analyser les articles faits de perles autochtones, dans le but de prévenir leur détérioration avant qu’elle ne commence. Des projets semblables permettront d’étudier de nombreux autres objets.
« Il s’agit de la pièce manquante du casse-tête qui nous aidera à assurer la préservation des objets pour les années à venir », a déclaré James Whitham, directeur des collections au Musée de la guerre.
L’achat d’un spectromètre dépend entièrement des dons généreux de personnes comme vous. Nous remercions sincèrement les personnes qui ont déjà contribué. Pour obtenir plus de renseignements sur cette initiative, veuillez communiquer avec Kim Strydonck, agente principale de financement, Programme annuel, à kim.strydonck@museedelaguerre.ca.