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Rapport annuel 2017-2018

 
 

Bilan de l’année : nos réalisations

La société harmonise ses plans, ses activités, ses objectifs de rendement, ses dépenses et ses rapports avec le mandat établi par le Parlement et les orientations stratégiques fixées par le conseil d’administration. Pour remplir son mandat national, elle doit suivre les cinq orientations stratégiques approuvées en 2014, tout en favorisant l’atteinte d’un haut niveau d’excellence dans le domaine de la muséologie.

  1. Positionner le Musée comme une plaque tournante en histoire canadienne, au Canada et partout dans le monde.
  2. Tisser des liens entre la population canadienne et son histoire, et refléter ces liens personnels dans tous les aspects de l’expérience muséale.
  3. Développer une collection qui reflète davantage l’histoire et le caractère distinctif du Canada.
  4. Établir des partenariats et des réseaux dynamiques partout au Canada et sur la scène internationale dans un intérêt mutuel.
  5. Veiller à ce que le Musée dispose des ressources financières pour s’acquitter de son mandat.

Résultats obtenus pour chaque indicateur de rendement

Légende
▲ Les résultats surpassent ou manquent la cible de 10 %
● Les résultats manquent la cible de 11 à 24 %
▼ Les résultats manquent la cible de 25 % ou plus

Positionner le Musée comme une plaque tournante en histoire canadienne au Canada et partout dans le monde

Priorités

  • Achever l’aménagement de la nouvelle salle de l’Histoire canadienne le 1er juillet 2017 en tant que projet patrimonial lié à Canada 150.
  • Présenter des expositions et des programmes publics commémorant le centenaire de la Première Guerre mondiale.
  • Mettre en œuvre un programme réussi dans l’espace d’exposition réservé aux documents de Bibliothèque et Archives Canada.

Sommaire du rendement

La dernière année a été exemplaire en ce qui a trait au positionnement du Musée comme une plaque tournante en histoire canadienne. La nouvelle salle de l’Histoire canadienne, inaugurée le 1er juillet 2017 (le jour du 150e anniversaire de la Confédération), a placé l’histoire de notre pays sous les projecteurs du monde entier.

Alors que s’achève le centenaire de la Première Guerre mondiale, la présentation d’une exposition d’art militaire à Arras, en France, à l’occasion du 100e anniversaire de la bataille de la crête de Vimy, a rappelé à l’Europe le courage dont ont fait preuve le Canada et des gens ordinaires à une époque extraordinaire. De plus, les nombreuses expositions présentées avec l’appui du Musée virtuel du Canada ont permis de faire connaître de petits et de grands récits régionaux du Canada à l’ensemble du monde.

Entrées payées (en milliers)
Résultat ▲ 803
Cible 720
Résultat en 2016-2017 711
Analyse
Les Musées ont continué d’attirer un nombre important de personnes en 2017-2018, malgré la fermeture de l’ancienne salle du Canada. Au total, ils ont accueilli 803 000 personnes, soit plus que la cible qui avait été fixée à 720 000. Un tel succès est attribuable à l’inauguration de la salle de l’Histoire canadienne, à un leadership fort, à des stratégies d’atténuation comme la promotion croisée entre les Musées et à un programme d’expositions solide comprenant Périr dans les glaces – Le mystère de l’expédition Franklin, DreamWorks Animation – L’exposition et Vimy – Au-delà de la bataille. Comparativement aux résultats de 2016-2017, les Musées ont eu un meilleur rendement chaque trimestre. Dans l’ensemble, ils ont surpassé ces résultats d’environ 13 % en moyenne.
Fréquentation des Musées (en milliers)
Résultat ▲ 1 997
Cible 1 700
Résultat en 2016-2017 1 739
Analyse
Les Musées ont connu une autre année exceptionnelle sur ce plan, ayant attiré 1 997 000 personnes dans leurs galeries, soit plus que la cible qui avait été fixée à 1 700 000. Leur succès s’explique par un leadership vigoureux, les programmes offerts, les visites de groupes, les locations de salles, la tenue d’activités annuelles propices aux visites guidées pour les groupes et l’organisation d’événements comme le Bluesfest et le Festibière de Gatineau. Les Musées attirent toujours beaucoup de personnes le jour de la fête du Canada, mais l’année 2017-2018 a été incomparable à cet égard. Non seulement les Musées ont-ils pris part aux célébrations liées à Canada 150, mais le Musée de l’histoire a profité de l’occasion pour inaugurer la salle de l’histoire canadienne, fort attendue, en présence du prince Charles et de la duchesse de Cornouailles, de la ministre du Patrimoine canadien, du président du conseil d’administration ainsi que du président-directeur général. En ce qui a trait aux entrées payées, les Musées ont dépassé les résultats trimestriels de 2016-2017. En moyenne, les Musées ont dépassé les résultats de l’année précédente d’environ 15 %.

Construisez et les gens viendront – Présenter une offre d’expositions grand public significatives

Dessin des navires de Franklin affrontant une tempête

Les navires de Franklin, les HMS Erebus et Terror, affrontant une tempête en Arctique
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Ce fut une année record au chapitre de la fréquentation aux deux Musées : le seuil de 2 millions de personnes a été franchi pour la première fois de leur histoire. Comme le montrent les chiffres sur la fréquentation de cette année, les expositions ont été très courues, tant au Musée canadien de l’histoire qu’au Musée canadien de la guerre. À elle seule, au cours de ses neuf premiers mois d’existence, la salle de l’Histoire canadienne a accueilli 347 633 personnes, ce qui surpasse grandement les attentes.

L’exposition Périr dans les glaces – Le mystère de l’expédition Franklin, réalisée de concert avec le National Maritime Museum, en Angleterre, et l’Agence Parcs Canada, de même qu’en collaboration avec la Fiducie du patrimoine inuit et le gouvernement du Nunavut, a connu un franc succès durant sa présentation en sol anglais, en 2017. Elle a poursuivi sur cette lancée durant son premier mois au Musée canadien de l’histoire. En plus d’attirer plusieurs personnes, elle a su attirer l’attention sur le mystère entourant l’expédition Franklin, à la fois en Europe et au Canada, contribuant ainsi à rehausser l’image internationale du Musée.

L’expérience canadienne a aussi été illustrée dans le cadre d’expositions populaires présentant des tranches de vie, dont Canada – Jour 1, qui sondait les expériences vécues, sur 150 ans, par des personnes nouvellement arrivées au pays.

De façon similaire, Le Canada sur le vif a présenté des personnes, des lieux et des événements marquants du Canada à un public international. Deux expositions tenues dans la nouvelle galerie Les Trésors de Bibliothèque et Archives Canada ont quant à elle porté sur le Canada, sa population et ses événements marquants, à l’époque de la Confédération puis à travers le regard d’enfants. Ajoutons à cela L’expression de l’Arctique moderne – Dessins de la région nord de l’île de Baffin, 1964, qui a initié le public international à une forme d’art autochtone parmi les plus vivantes au pays.

Expositions spéciales *Fréquentation
Musée canadien de l’histoire
Hockey
Du 10 mars au 9 octobre 2017
150 308
Tirées par les chevaux – La collection de voitures hippomobiles Paul-Bienvenu
Du 24 mars 2016 au 7 janvier 2018
116 065
DreamWorks Animation – L’exposition
Du 8 décembre 2017 au 8 avril 2018
95 019
Reflets d’il y a 150 ans
Du 20 avril 2017 au 28 janvier 2018
72 189
Hot WheelsMC – Vers le podium
Du 9 septembre 2017 au 7 janvier 2018
65 577
Canada – Jour 1
Du 2 juin 2017 au 7 janvier 2018
57 621
Les enfants font la fête!
Du 6 octobre 2017 au 1er janvier 2018
33 989
Périr dans les glaces – Le mystère de l’expédition Franklin
Du 1er mars au 30 septembre 2018
17 939
L’expression de l’Arctique moderne – Dessins de la région nord de l’île de Baffin, 1964
Du 15 février au 3 septembre 2018
7 681
Musée canadien de la guerre
Vimy – Au-delà de la bataille
Du 5 avril au 12 novembre 2017
119 729
Programme d’arts des Forces canadiennes
Du 1er février au 2 avril 2018
11 744
Celle qui raconte une histoire – Femmes photographes de l’Iran et du monde arabe
Du 5 décembre 2017 au 4 mars 2018
11 222
Le St. Louis – Navire du destin
Du 20 mars au 29 avril 2018
2 543
* Nombre total de personnes qui ont visité l’exposition en date du 31 mars 2018

Le centenaire d’une période sombre

Œuvre composée de lettres anciennes et de fleurs séchées

Amour familial – Rose jaune
Par Viveka Melki

Durant la Première Guerre mondiale, le Canada a vraiment commencé à faire sentir sa présence sur la scène mondiale. La contribution des troupes canadiennes aux batailles de la crête de Vimy, d’Ypres, de la Somme et de Passchendaele a retenu l’attention des forces alliées et de nos adversaires. Dans toute son offre d’expositions visant à souligner le centenaire de la Première Guerre mondiale, mais surtout par celles, émouvantes, présentées au cours du dernier exercice, le Musée canadien de la guerre a su faire revivre des épisodes clés du passé.

En plus des trois expositions sur Vimy dont il a été précédemment question dans le présent rapport, Fleurs d’armes – Une exposition d’art itinérante, réalisée par Viveka Melki et les Jardins de Métis/Reford Gardens, a proposé une expérience muséale inhabituelle. L’exposition a cherché à évoquer la dimension humaine de la guerre par le code victorien d’interprétation du langage des fleurs, des arômes spécialement conçus, des sculptures en cristal uniques et des lettres émouvantes, adressées à des proches restés au pays, écrites à partir de champs de bataille de la Première Guerre mondiale.

Des récits d’ici, sur des thèmes universels

Des récits canadiens ont aussi pu être partagés plus largement et en ligne au reste du monde grâce au Musée virtuel du Canada. En fournissant des fonds et un accès en ligne, ce musée appuie en moyenne, chaque année, de 20 à 30 projets couvrant différents sujets, allant de l’histoire d’un quartier typiquement montréalais à celle des mouvements syndicaux, en passant par la présentation d’un ancien film couleur sur le quotidien d’Inuit dans l’Extrême-Arctique.

En plus d’examiner la dimension universelle de faits canadiens, ces expositions permettent de mieux faire connaître l’histoire de notre pays à l’étranger.

Nombre de projets de recherche clés progressant comme prévu ou terminés
Résultat ▲ 38
Cible 34
Résultat en 2016-2017 97
Analyse
Le Musée a continué d’excéder la cible relative aux projets de recherche clés. La plus grande réalisation a été l’ouverture de la salle de l’Histoire canadienne. Ce projet de recherche arrivait au premier rang des priorités du Musée depuis décembre 2013. Il avait été prévu de procéder à l’inauguration à temps pour les célébrations liées à Canada 150, et l’objectif a pu être atteint dans le respect du budget. Cela a permis d’attirer des milliers de personnes aux Musées. En plus de la salle de l’Histoire canadienne, les Musées ont mené à bien d’importants projets de recherche, y compris pour créer le contenu de l’exposition Témoins – Nos champs de bataille vus par les Canadiens qui a été inaugurée à Arras, en France, en mars 2017, coïncidant ainsi avec l’anniversaire de la bataille de la crête de Vimy. Les Musées ont fait avancer d’autres projets de recherche importants, notamment le projet d’histoire orale, ainsi que des expositions qui seront présentées prochainement, comme Victoire 1918 – Les 100 derniers jours. Il y a eu moins de projets de recherche qu’en 2016-2017, mais cela peut s’expliquer par la priorité accordée, en 2017-2018, à la salle de l’Histoire canadienne et à l’anniversaire de la bataille de la crête de Vimy.

Les résultats trimestriels globaux témoignent de la pertinence des Musées, qui demeurent une destination de choix. Ces résultats indiquent aussi que les programmes sont solides et que les Musées explorent des aspects intéressants et importants de l’histoire canadienne, qui captent l’attention. Par ailleurs, les vérifications des systèmes, des contrôles et des pratiques sont importantes pour cerner les forces et les points à améliorer. De tels exercices permettent aux Musées de rester pertinents et attrayants, puis de démontrer leur valeur auprès de la population canadienne tout en répondant aux attentes des actionnaires et autres parties prenantes. Ces activités appuient l’une des orientations stratégiques du conseil, qui consiste à positionner le Musée comme une plaque tournante en histoire canadienne au Canada et partout dans le monde.

De nouvelles expositions et des projets spéciaux éclairés par des travaux de recherche originaux

Photographie en noir et blanc de soldats se trouvant dans une tranchée prise à l’ennemi

Tranchées prises à l’ennemi à la cote 70

La conduite de recherches originales est essentielle à l’obtention d’un portrait de l’histoire canadienne aussi complet que possible. Qu’il s’agisse d’améliorer le contenu d’une exposition itinérante, de collaborer avec des collègues d’institutions partenaires ou de développer du contenu à l’interne, nos spécialistes d’histoire et les membres de notre équipe de recherche ne ménagent aucun effort pour que chaque exposition soit pertinente et intéressante pour tous les publics.

Au nombre des grands projets de recherche réalisés en vue d’expositions au cours de cet exercice financier figurent les travaux menés par les spécialistes d’histoire du Musée canadien de la guerre entourant le centenaire de la bataille de la cote 70. Ces travaux ont entre autres mené à la conception d’une expovitrine spéciale sur les six soldats canadiens qui ont reçu la Croix de Victoria. Les travaux ont été poursuivis et ont servi à monter l’exposition sur Dieppe, qui explorait la dimension dangereuse et tragique du raid ainsi que ses répercussions politiques. Nos équipes ont aussi élaboré du contenu pour l’exposition Armure, réalisée à partir de la collection du Museo Stibbert, en Italie. De plus, des recherches ont été entreprises en vue de mettre à jour la galerie 4 du Musée, qui s’appuie sur des travaux effectués depuis la guerre du Golfe pour traiter de la participation canadienne à divers conflits internationaux contemporains.

Les spécialistes d’histoire et les membres de l’équipe de recherche du Musée canadien de l’histoire ont été tout aussi occupés. En plus de veiller à la finalisation du contenu de la salle de l’Histoire canadienne et de l’exposition Périr dans les glaces – Le mystère de l’expédition Franklin, ils ont développé du contenu supplémentaire destiné aux présentations nord-américaines à venir d’une exposition britannique portant sur l’Europe médiévale. Au cours de la même période, d’importants travaux de recherche ont progressé à propos d’autres thématiques, comme la musique populaire, l’archéologie côtière, la frontière canado-américaine, les cultures autochtones, le sport (professionnel et amateur) et l’enfance.

Une recherche archéologique lève le voile sur des mystères persistants

Les découvertes archéologiques sont des événements marquants pour bien des institutions internationales. Au cours de la dernière année, des travaux estivaux réalisés sur le terrain à Fort Severn, dans le nord de l’Ontario, ont mis au jour de fascinants indices sur un bâtiment datant du XVIIe siècle.

En Nouvelle-Écosse, d’autres travaux novateurs menés sur le terrain durant l’été, en partenariat avec des collectivités autochtones locales, ont soulevé des interrogations et ont permis de formuler de nouvelles hypothèses au sujet de l’utilisation de sites en bord de mer par d’anciennes communautés autochtones.

Le processus de rapatriement se poursuit

Depuis plusieurs années, le Musée canadien de l’histoire et le Musée canadien de la guerre veillent au rapatriement de restes humains et d’objets cérémoniels autochtones. Ce faisant, ils élaborent des protocoles qui sont étudiés par d’autres pays.

En 2016-2017 et en 2017-2018, le Musée de l’histoire a pu miser sur des collaborations très fructueuses menées avec des communautés autochtones pour la salle de l’Histoire canadienne. La reconstitution médicolégale d’une famille shíshálh de haut rang, qui aurait vécu il y a 4 000 ans, a été effectuée avec le concours de membres de la communauté shíshálh d’aujourd’hui. Les restes d’un kayakiste nommé Nuvumiutaq ont quant à eux été interprétés avec la participation d’Inuit habitant dans le hameau d’Arctic Bay. Ces restes humains ont tous été rapatriés depuis.

De plus, les deux Musées sont en train de traiter des demandes de rapatriement de groupes autochtones de la Colombie-Britannique, du Nouveau-Brunswick, de Terre-Neuve-et-Labrador, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut.

Expositions itinérantes

Au cours du dernier exercice, 32 établissements ont présenté 15 expositions itinérantes. Au total, celles-ci ont été vues par 418 850 personnes dans diverses collectivités partout au pays ainsi qu’au Mexique et en France.

Donner vie à l’histoire dans un univers virtuel

Du procès controversé de Louis Riel à la victoire éclatante d’Équipe Canda lors de la Série du siècle, le blogue du Musée canadien de l’histoire revient sur des événements canadiens importants pour les faire connaître au reste du monde. Les articles passionnants qu’il contient, traitant d’histoire, de muséologie et de culture populaire, présentent le Canada dans de courts textes rédigés de façon accessible et anecdotique.

Le site du Musée a aussi hébergé L’Histoire en 150 moments, une série qui a pris fin le 1er juillet 2017 au terme de la diffusion quotidienne de contenu présentant 150 moments mémorables de l’histoire du Canada.

Et le premier prix va à…

Au cours de la dernière année, le Musée canadien de l’histoire et le Musée canadien de la guerre ont obtenu une reconnaissance nationale et internationale pour la conception de leurs expositions, l’expérience du public et l’expertise de leurs conservateurs et de leurs conservatrices. Le Musée canadien de l’histoire a obtenu un International Design and Communication Award, à Los Angeles, pour la conception de la salle de l’Histoire canadienne, en plus de voir l’un de ses conservateurs, David Morrison, obtenir la prestigieuse Médaille Massey de la Société géographique royale du Canada pour ses réalisations au cours d’une carrière exceptionnelle. Le Musée canadien de la guerre a quant à lui reçu le prix Experts’ Choice (choix des experts) de TripExpert, décerné d’après les critiques de publications touristiques et de journalistes étrangers.

Par leurs expositions, leur programmation et leurs recherches, entre autres choses, le Musée canadien de l’histoire et le Musée canadien de la guerre explorent l’histoire en constante évolution de notre pays et de nos compatriotes. En produisant du contenu d’un intérêt exceptionnel aux fins de présentation dans la région de la capitale nationale ainsi qu’ailleurs au Canada et dans le monde, les Musées font la preuve des multiples contributions du pays aux remous de l’histoire ainsi que de la place unique qu’il occupe dans la grande famille humaine.

Tisser des liens entre la population canadienne et son histoire, puis refléter ces liens personnels dans tous les aspects de l’expérience muséale

Priorités

  • Concevoir des expositions sur des thèmes revêtant une pertinence personnelle pour le public des Musées, comme la salle de l’Histoire canadienne.
  • Présenter dans la région de la capitale nationale des expositions conçues par des musées canadiens partenaires qui ajoutent des perspectives communautaires au récit national, comme Canada – Jour 1 et Vimy – Au-delà de la bataille.
  • Amener le public des Musées à utiliser des plateformes actuelles et émergentes (p. ex., site Web réactif, interactions tactiles et sans fil, combinaison de données réelles avec l’intelligence artificielle).

Sommaire du rendement

En plus de faire connaître des pans de l’histoire canadienne au reste du monde, le Musée canadien de l’histoire et le Musée canadien de la guerre s’efforcent d’offrir à la population du Canada la possibilité d’entrer en contact avec sa propre histoire de manière significative. Au cours de l’année écoulée, cela a inclus la préparation de modules sur des thèmes allant des pensionnats autochtones aux droits des LBGTQ (salle de l’histoire canadienne), ainsi que la réalisation d’expositions distinctes sur des sujets comme l’immigration, la commémoration de la bataille de la crête de Vimy et la vie quotidienne il y a 150 ans.

Les Musées ont également présenté de nombreuses expositions provenant d’autres établissements, offrant ainsi des perspectives communautaires et récits régionaux différents, tout en renforçant les liens personnels avec des thèmes variés comme l’histoire vue à travers le regard d’enfants, les familles juives qui ont fui durant la Seconde Guerre mondiale et l’art de l’animation.

Le contact établi avec différents publics par l’intermédiaire des médias sociaux est resté prioritaire. Les Musées ont eu abondamment recours à Twitter, Facebook, Instagram, YouTube, Pinterest et autres médias pour stimuler de nouveaux abonnements et pour diffuser du contenu dynamique.

Explorer l’expérience canadienne au Musée canadien de l’histoire

L’endos d’un chandail de l’équipe nationale canadienne de hockey arborant le numéro 19

Le chandail de Paul Henderson lors de la Série du siècle
Porté à Moscou (URSS), 1972
Collection privée, Mitchell Goldhar

Les expositions spéciales comptent parmi les moyens les plus efficaces d’amener la population canadienne à explorer l’histoire de son pays et à constater sa résonnance dans la vie de tous les jours. Par ses expositions inspirantes, touchantes, instructives ou tout simplement divertissantes, le Musée fait de l’apprentissage une expérience captivante et attrayante.

Chaque année, le Musée propose des expositions réalisées par son équipe, produites en partenariat ou provenant d’une source extérieure. Il n’a pas failli à cette règle cette année, en tenant entre autres :

  • Hockey, une exposition produite par le Musée canadien de l’histoire et consacrée au sport national, qui s’est poursuivie en procurant au public une expérience immersive;
  • Reflets d’il y a 150 ans, une exposition présentée en partenariat avec Bibliothèque et Archives Canada dans une galerie spéciale, qui a traité du Canada et de sa population à l’époque de la Confédération;
  • Le Canada sur le vif, une exposition réalisée en collaboration avec Histoire Canada, qui a mis en lumière des personnes, des lieux et des événements marquants grâce à 50 photos soigneusement sélectionnées;
  • Canada – Jour 1, une exposition produite par le Musée canadien de l’immigration du Quai 21 et appuyée par la Fondation RBC, qui a sondé l’expérience vécue par des personnes nouvellement arrivées au Canada, de l’époque de la Confédération jusqu’à nos jours;
  • La magnifique nouvelle salle de l’Histoire canadienne, qui reflète 15 000 ans d’histoire humaine au Canada à travers 18 récits explorant des sujets intemporels comme les internements en temps de guerre, les arbres généalogiques, les modes de vie autochtones, les compatriotes ordinaires qui ont fait preuve d’héroïsme et les parcours de personnes réfugiées;
  • Hot WheelsMC – Vers le podium, une exposition produite par le Children’s Museum of Indianapolis et Mattel, qui a invité les enfants et leur famille à faire l’expérience de la vitesse, de la puissance et de la performance, inspirant ainsi les James Hinchcliffes et Jacques Villeneuve de demain;
  • DreamWorks Animation – L’exposition, une exposition réalisée par l’Australian Centre for the Moving Image (ACMI), en collaboration avec Universal Brand Development et pour le compte de DreamWorks, qui a invité les cinéastes en herbe à entrer dans des mondes imaginaires grâce à la magie de l’animation;
  • L’expression de l’Arctique moderne – Dessins de la région nord de l’île de Baffin, 1964, qui a célébré une forme d’art autochtone parmi les plus vivantes au pays;
  • Périr dans les glaces – Le mystère de l’expédition Franklin, une exposition produite en partenariat avec le National Maritime Museum de Greenwich, en Angleterre, et l’Agence Parcs Canada, et en collaboration avec la Fiducie du patrimoine inuit et le gouvernement du Nunavut, qui a rappelé le rôle important du savoir-faire autochtone, de l’archéologie sous-marine et de l’expertise canadienne en conservation et en interprétation dans la résolution d’un mystère de longue date;
  • La petite histoire, une autre exposition présentée en partenariat avec Bibliothèque et Archives Canada dans une galerie spéciale, qui a été inaugurée à la fin de l’exercice financier et qui présente l’histoire canadienne à travers le regard d’enfants.

L’histoire de la guerre est aussi celle de l’humanité

Un couple nouvellement marié prenant place dans une vieille voiture devant un paysage ravagé par la guerre

Untitled #5 (Sans titre no 5)
De Gohar Dashti, 2008
Avec l’aimable autorisation de l’artiste et de la Robert Klein Gallery, Boston

Une grande part du prestige dont jouit le Canada sur la scène internationale a été acquise en temps de guerre. La vaillance dont fait preuve notre jeune pays est légendaire depuis au moins 100 ans, tout comme la capacité de la population canadienne à se souvenir, à commémorer et à rechercher une paix durable.

Au cours de la dernière année, le Musée de la guerre a présenté de nombreuses expositions instructives et inspirantes qui ont amené à réfléchir sur la condition humaine en période de conflit, y compris :

  • Celle qui raconte une histoire – Femmes photographes de l’Iran et du monde arabe, une exposition organisée par le Museum of Fine Arts de Boston, qui a présenté plus de 85 photos évocatrices de la vie contemporaine au Moyen-Orient, attirant ainsi l’attention du public canadien sur un sujet d’actualité à la suite de l’accueil récent, au pays, de plus de 40 000 personnes originaires de la Syrie venues chercher refuge;
  • Le St Louis – Navire du destin, une exposition produite par le Musée maritime de l’Atlantique en collaboration avec l’Atlantic Jewish Council et Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, qui a examiné le sort tragique de familles juives cherchant refuge et dont le navire a été repoussé par plusieurs pays, y compris le Canada;
  • Dieppe, une exposition produite par le Musée canadien de la guerre, qui s’est intéressée au jour le plus sombre de la Seconde Guerre mondiale ainsi qu’à ses répercussions sur le plan politique;
  • La bataille de la cote 70, produite par le Musée canadien de la guerre, qui a attiré l’attention sur ce théâtre d’opérations de 1917 ainsi que sur les six soldats canadiens qui ont reçu la Croix de Victoria;
  • Programme d’arts des Forces canadiennes – Groupe 7, une exposition produite en partenariat avec la Direction – Histoire et patrimoine du ministère de la Défense nationale, qui a présenté des œuvres d’art contemporaines portant sur l’expérience militaire canadienne au pays et à l’étranger;
  • World Press Photo – Exposition 2017, organisée et diffusée par World Press Photo et présentée au Musée canadien de la guerre en partenariat avec l’ambassade du Royaume des Pays-Bas, qui a mis à l’affiche 152 photographies grand format, dont celles prises par trois Canadiens.

Les médias sociaux resserrent les liens entre les Musées et les gens partout au Canada

Les Musées ont continué de mettre à profit les médias sociaux pour se rapprocher de la population canadienne et attirer de nouveaux publics.

La dernière année a vu la multiplication du nombre d’abonnements à tous les comptes de médias sociaux associés aux Musées. Au Musée de l’histoire, la page Facebook en anglais a obtenu 26 347 « J’aime », alors que celle en français en a eu 10 646. Les abonnements sur Twitter, en hausse, sont passés à 80 027 en anglais et à 4 626 en français. L’achalandage a monté en flèche sur la plateforme Instagram, passant de 1 120 abonnements à presque 4 400 en anglais, et de 325 à 1 100 en français. Au Musée de la guerre, le nombre d’abonnements sur Twitter a augmenté en anglais, passant de 98 761 à 110 421, alors que le compte en français a presque atteint le nombre de 22 000. La page Facebook en anglais a récolté 24 218 « J’aime », alors que celle en français est passée de 3 959 à 4 528. La progression a été fulgurante sur Instagram, passant de 369 à 1 455 abonnements au compte en anglais, et de 197 à 357 pour ce qui est du compte en français. Dans l’ensemble, les deux Musées ont bénéficié d’une belle croissance, rejoignant ainsi davantage de personnes sur les médias sociaux.

Des résultats extraordinaires pour des activités hors de l’ordinaire

Hansen, dans un fauteuil roulant, tenant son gant sur la scène de la Grande Galerie en compagnie d’étudiantes et d’étudiants ainsi que de Mark O’Neill

Rick Hansen tenant un gant porté lors de sa tournée mondiale

Un total de 29 influenceuses et influenceurs sur les médias sociaux a assisté à l’ouverture en avant-première exclusive de la salle de l’Histoire canadienne, ce qui s’est traduit par 140 messages Instagram visionnés par plus de 72 000 personnes. Le nombre total de personnes ayant visionné la vidéo de l’exposition s’est élevé à 98 000.

Un gant exposé dans la salle de l’Histoire canadienne, offert par l’athlète paralympique et militant canadien Rick Hansen, a aussi été publiés sur la page Facebook, suscitant plus de 37 700 consultations, 1 200 ouvertures d’un billet et 450 réactions, et ce, uniquement lors de la couverture en direct de la cérémonie de présentation.

Les activités spéciales lancées sur les réseaux sociaux ont été couronnées de succès. Ce fut le cas de la diffusion en direct, sur la page Facebook du Musée de la guerre, des activités tenues à la salle du Souvenir à l’occasion du jour du Souvenir, qui a entraîné des visionnements dès la première semaine. Le site Le Canada se souvient a partagé notre billet faisant la promotion de la webdiffusion sur Facebook, ce qui a permis d’atteindre 96 000 visionnements et près de 370 partages.

Plusieurs initiatives sur les médias sociaux ont été lancées à l’appui de projets liés à la bataille de la crête de Vimy au Canada et à l’étranger. Elles ont aussi connu un vif succès, comme en témoigne la fréquence élevée des partages, des affichages et des retransmissions. Cinq billets sur Facebook ont été consacrés à l’ouverture d’expositions au Musée à Ottawa ainsi qu’à Arras, en France, avec une portée potentielle s’élevant à près de 400 000. Des partenaires ainsi que des influenceuses et des influenceurs sur les médias sociaux ont aussi appuyé des initiatives du Musée de la guerre sur de multiples canaux (Twitter, Facebook et Instagram), attirant ainsi l’attention sur nos pages, en plus d’accroître notre portée et le nombre de nos abonnements.

Une présentation en direct sur Facebook de l’inauguration de Périr dans les glaces – Le mystère de l’expédition Franklin a obtenu un bon accueil sur les médias sociaux. D’autres ouvertures d’expositions aux deux Musées ont aussi été bien suivies sur les médias sociaux.

Les résultats obtenus à l’échelle locale peuvent être attribués à un intérêt renouvelé pour l’histoire canadienne, et reflètent l’engagement consistant à rejoindre les gens partout au pays. Ces activités appuient l’une des priorités stratégiques des Musées, soit de tisser des liens entre la population canadienne et son histoire, puis refléter ces liens personnels dans tous les aspects de l’expérience vécue au Musée. Les résultats obtenus confirment que les Musées proposent des expositions attrayantes à l’échelle locale et parviennent à attirer un public à l’échelle nationale. Certaines personnes n’auraient pas eu la chance, autrement, de faire l’expérience d’une exposition muséale.

Nombre d’inaugurations d’expositions itinérantes tissant des liens entre la population canadienne et son histoire
Résultat ▼ 25
Cible 39
Résultat en 2016-2017 25
Analyse
Bien que ces résultats soient en deçà de la cible fixée, les Musées ont lancé 25 expositions itinérantes un peu partout au pays et ailleurs dans le monde. L’intérêt pour Un ciel meurtrier – Guerre aérienne, 1914-1918 a été plus faible que prévu. Cependant, des gens de partout au Canada ont eu la chance de voir des expositions comme Hockey, Terry Fox – Courir au cœur du Canada, Se battre en Flandre et Les enfants font la fête! Le nombre d’expositions itinérantes a été le même qu’en 2016-2017.

Le Musée virtuel du Canada diffuse du contenu narratif unique et inhabituel

Chaque année, le Musée virtuel du Canada (MVC) présente de nombreuses nouvelles expositions réalisées par divers musées et organismes patrimoniaux, grands et petits. Cette année n’a pas fait exception, avec 33 nouveaux projets emballants approuvés.

Le Musée soutient ces projets grâce à deux programmes d’investissement. Le programme Expositions virtuelles aide les musées et les organismes à élaborer du contenu en ligne, de moyenne ou de grande envergure, portant sur l’histoire, le patrimoine et la culture du Canada. Le programme Histoires de chez nous aide quant à lui les plus petits musées ou organismes à collaborer avec des collectivités régionales pour transmettre les récits marquants de leur histoire. Ces nouvelles expositions, aux styles très variés, sont réalisées par des établissements de toutes les régions du pays. Elles proposent à la population canadienne des sujets uniques et fascinants. Par exemple, elles peuvent raconter des récits propres à la région, offrir un aperçu des traditions culturelles ou mettre en relief des institutions et des points d’intérêt locaux.

De grandes initiatives resserrent les liens tissés avec les peuples autochtones

Une stagiaire examine un morceau de cuivre à l’aide d’un microscope

La stagiaire Amanda McLeod (Ojibwés) examine la corrosion du cuivre
Photo : Jameson Brant

La relation établie entre le Musée canadien de l’histoire et les peuples autochtones reste florissante et continue d’éclairer notre façon de présenter l’histoire autochtone à la population canadienne. Le comité consultatif autochtone mis sur pied en vue de la création de la salle de l’Histoire canadienne a joué un rôle de premier plan dans la sélection des récits autochtones ainsi que dans la façon de les raconter.

Le Programme de formation en pratiques muséales destiné aux Autochtones RBC, dont le 25e anniversaire a été célébré cette année, continue également de miser sur une collaboration de longue date. Il permet de former des Autochtones dans un éventail de domaines de spécialisation muséaux. À ce jour, des personnes provenant de 40 communautés autochtones de partout au pays ont pu suivre ce programme avec succès. La cérémonie a fait l’objet d’une webdiffusion pour que des communautés et des familles de l’ensemble du Canada puissent la suivre.

Nombre d’expositions spéciales qui ajoutent le point de vue des collectivités au récit national
Résultat ▲ 17
Cible 8
Résultat en 2016-2017 11
Analyse
Les Musées ont présenté 17 expositions spéciales dans la région de la capitale nationale, comparativement à une cible annuelle qui avait été fixée à 8. La cible a été dépassée parce qu’elle avait été établie avant l’ajout de plusieurs nouvelles expositions spéciales au calendrier. Parmi les expositions spéciales figuraient Canada – Jour 1, Périr dans les glaces – Le mystère de l’expédition Franklin, Fleurs d’armes – Une exposition d’art itinérante et Le St. Louis – Navire du destin. Les Musées ont affiché un rendement supérieur à 2016-2017 dans ce domaine (six expositions spéciales de plus).

Faire les manchettes dans les médias traditionnels

Au cours de l’année écoulée, les deux Musées ont bénéficié d’une couverture médiatique importante, attribuable en grande partie à la curiosité entourant la commémoration de la bataille de la crête de Vimy, l’inauguration de la nouvelle salle de l’histoire canadienne et l’exposition Périr dans les glaces – Le mystère de l’expédition Franklin. Le personnel n’a ménagé aucun effort pour attirer l’attention des médias traditionnels et a ainsi veillé à ce que la population canadienne demeure informée des programmes offerts aux deux Musées.

Pour l’inauguration de la salle de l’histoire canadienne, à titre d’exemple, la couverture a rejoint toutes les provinces et tous les territoires, faisant l’objet de 371 articles et reportages dans tous les types de médias. La portée de cette couverture s’est élevée à 27 millions de personnes. L’exposition Vimy – Au-delà de la bataille, l’actualisation de la galerie 4 et la présentation de l’exposition Témoins en France, en plus d’autres activités organisées dans la foulée de VIMY100, ont fait l’objet de 546 articles et reportages. Grâce à leurs expositions, à leur présence sur les médias sociaux et traditionnels et aux relations entretenues avec soin dans diverses collectivités du pays, le Musée canadien de l’histoire et le Musée canadien de la guerre continuent de faire valoir les liens personnels entre l’histoire et la vie quotidienne. Ils amènent ainsi les gens à interagir directement avec l’histoire en constante évolution de leur pays.

Développer une collection qui reflète davantage l’histoire et le caractère distinctif du Canada

Priorités

  • Veiller à ce que les stratégies d’acquisition des Musées soient axées sur la collecte d’objets revêtant une importance historique.
  • Intensifier les efforts déployés pour faire des acquisitions en tissant des liens avec des personnes détentrices de collections et en suscitant activement des dons.
  • Positionner les Musées en tant que dépositaires nationaux d’objets qui reflètent ou qui ont façonné l’histoire du Canada.

Sommaire du rendement

Un cardigan bleu des Maple Leafs de Toronto et une casquette de pilote

Artefact de la collection du plus grand partisan des Leafs

Les Musées, par définition, sont des établissements mettant en valeur leurs collections pour raconter à leurs publics une histoire plus complète. Tant le Musée canadien de l’histoire que le Musée canadien de la guerre ont acquis, au cours de la dernière année, des objets remarquables ainsi que des collections complètes, dont la collection « Le plus grand partisan des Leafs » de Mike Wilson et Debra Thuet, ainsi que la collection Hess d’art inuit et de documents ethnographiques de la succession de Margaret Perkins Hess, Ph.D.

Par ailleurs, les Musées œuvrent de concert avec des personnes et des organisations qui effectuent des dons, des partenaires et d’autres établissements pour acquérir des objets emblématiques qui enrichiront les collections nationales d’histoire humaine et d’histoire militaire. Trois ensembles de médailles de la Croix de Victoria et des objets connexes comptent au nombre des acquisitions importantes effectuées en 2017-2018.

Grâce à un nouveau plan de développement des collections et aux inlassables efforts du personnel et du conseil d’administration, les collections des Musées renferment bon nombre des trésors nationaux du Canada, de même que des centaines de milliers d’objets témoignant de l’histoire du pays et de sa population.

Un nouveau plan pour asseoir les futures collections sur des bases solides

Le Musée canadien de l’histoire et le Musée canadien de la guerre ont finalisé cette année un nouveau plan de développement des collections visant à orienter leurs efforts dans ce domaine au cours des dix prochaines années. Ce plan établit les priorités pour la création de nouvelles collections et l’enrichissement des collections existantes.

Le plan comprend des principes directeurs concernant la préservation des collections, l’enrichissement des connaissances sur les collections, l’accessibilité des collections pour la population canadienne et le respect des principes éthiques. Il traite aussi de questions liées à la numérisation et au rapatriement des artefacts autochtones, et fournit des lignes directrices sur l’établissement des priorités au chapitre des acquisitions.

Les artefacts acquis en rejoignent des millions d’autres qui témoignent chacun de l’histoire canadienne. Cette réalisation s’inscrit dans le cadre de l’orientation stratégique du conseil visant le développement d’une collection qui reflète davantage l’histoire et le caractère distinctif du Canada.

Nombre d’acquisitions d’importance nationale qui reflètent l’histoire canadienne
Résultat ● 30
Cible 36
Résultat en 2016-2017 33
Analyse
Il est difficile d’établir des prévisions à ce chapitre durant l’exercice précédent. En 2017-2018, les Musées ont acquis 30 artefacts d’importance nationale, comparativement à une cible qui avait été fixée à 36. Les acquisitions comprennent un plateau en argilite du XIXe siècle, une importante collection d’estampes et de gravures inuites ainsi que des médailles et des objets ayant appartenu à Clifford Chadderton, ancien directeur général des Amputés de guerre. Les Musées ont affiché un rendement inférieur à 2016-2017 (trois acquisitions de moins). Compte tenu de la difficulté liée aux prévisions et après une discussion interne sur l’utilité de cet indicateur de rendement, le Musée a décidé de suivre cette activité et d’en rendre compte d’une autre façon à l’avenir.

Les acquisitions liées à la Croix de Victoria ont permis de garder au pays des pièces qui reconnaissent l’apport de héros canadiens

Ensemble de 11 médailles militaires, incluant la croix de Victoria

Ensemble de médailles d’Harcus Strachan
Collection commémorative Tilston de médailles militaires canadiennes, MCG 20170652-001

La collection d’objets reflétant le courage dont ont fait preuve les militaires canadiens durant la Première Guerre mondiale a été une priorité au Musée canadien de la guerre cette année. L’acquisition de deux ensembles de médailles de la Croix de Victoria s’inscrivait dans ces efforts.

Le premier de ces ensembles de médailles a été remis au caporal Colin Fraser Barron, du Corps expéditionnaire canadien, pour son héroïsme lors de la bataille de Passchendaele. Cette acquisition revêtait un sens particulier cette année, étant donné que le Musée poursuivait sa commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale et des batailles marquantes de 1917, dont celles de Passchendaele et de la crête de Vimy.

L’acquisition de l’ensemble de médailles de la Croix de Victoria de Barron a été rendue possible grâce au généreux soutien de Leslie Barron Kerr, l’arrière-petite-fille du caporal Barron, et à l’aide du Fonds de la collection nationale, soutenu par des dons, dont le mandat est de financer l’acquisition, par le Musée canadien de l’histoire et le Musée canadien de la guerre, d’objets d’intérêt national.

Le deuxième ensemble de médailles de la Croix de Victoria acquis par le Musée a appartenu au lieutenant-colonel Harcus Strachan, du Fort Garry Horse. Le lieutenant-colonel Strachan s’est vu remettre la Croix de Victoria le 20 novembre 1917 à Masinières, en France. Après la mort de son chef d’escadron au cours d’une charge de cavalerie, Strachan a mené la troupe sous les tirs des mitrailleuses pour prendre la batterie ennemie. Il a ensuite ramené ses hommes en lieu sûr, tout en faisant 15 prisonniers.

L’acquisition de l’ensemble de médailles de la Croix de Victoria du lieutenant-colonel Strachan a été rendue possible grâce au Programme des biens culturels mobiliers de Patrimoine canadien, au Fonds de la collection nationale du Musée canadien de la guerre ainsi qu’au généreux soutien de deux donateurs privés – le colonel honoraire (retr.) Brian Hastings et le colonel honoraire Robert Williams, tous deux membres du Fort Garry Horse.

Le Musée de la guerre a également fait l’acquisition cette année de la Croix de Victoria offerte au lieutenant-colonel David Vivian Currie, natif de la Saskatchewan et membre du South Alberta Regiment, pour le courage et le leadership exceptionnel dont il a fait preuve au cours d’une bataille décisive de la Seconde Guerre mondiale.

Cette acquisition a été rendue possible grâce au Programme des biens culturels mobiliers du ministère du Patrimoine canadien, au Fonds de la collection nationale du Musée, appuyé par des dons, et à la généreuse contribution de la fondation de la famille Brownlee ainsi que de membres honoraires du North Saskatchewan Regiment et leur famille, soit : Heather Ryan et L. David Dube, lieutenant-colonel honoraire; Sandra Howe et Dallas Howe, colonel honoraire; Sandra Stromberg et Robert Stromberg, colonel honoraire à la retraite.

Une acquisition d’envergure liée au sport national du Canada

Le Musée canadien de l’histoire a acquis cette année la collection « Le plus grand partisan des Leafs » de Mike Wilson et Debra Thuet. Il s’agit de l’une des collections privées sur le hockey parmi les plus applaudies au pays. Cette collection a été bâtie petit à petit, sur 50 ans, par un Torontois, Mike Wilson, ce qui lui a valu le surnom du « Ultimate Leafs Fan ».

Elle comprend plus de 1 700 articles, dont des objets rares ayant appartenu à des légendes canadiennes du hockey comme Wayne Gretzky, Francis Michael « King » Clancy, Paul Henderson, Tim Horton et Conn Smythe. Jugée « d’intérêt exceptionnel et d’importance nationale » par la Commission canadienne d’examen des exportations de biens culturels, cette collection a été acquise dans sa totalité par le Musée. Grâce à cette collection vaste et diversifiée, le Musée est devenu le dépositaire de l’une des collections liées au hockey parmi les plus exhaustives et importantes sur le plan historique au Canada.

Un gant de l’Homme en mouvement du Canada

Cette année, l’athlète paralympique Rick Hansen a remis au Musée canadien de l’histoire l’un des gants qu’il portait lors de sa célèbre tournée mondiale « Man in Motion » (l’Homme en mouvement). Inspiré par le Marathon transcanadien de l’espoir de Terry Fox pour la recherche sur le cancer, M. Hansen a terminé l’équivalent de deux marathons chaque jour en fauteuil roulant. De mars 1985 à mai 1987, il a parcouru en fauteuil roulant 34 pays sur quatre continents, un immense effort qui a exigé quelque 15 millions de poussées sur les roues de son fauteuil roulant. Le gant est maintenant exposé dans la salle de l’Histoire canadienne.

Commémoration de la participation du Canada à la libération de la Hollande

La famille de James McGinnis, membre du Corps royal de l’intendance de l’Armée canadienne durant la Seconde Guerre mondiale, a fait don au Musée canadien de la guerre d’une paire de sabots en bois miniatures. Connus sous le nom de « sabots de libération en bois » (bevrijdingsklompjes), ils avaient été remis à des membres des Forces canadiennes et des Forces alliées durant la Seconde Guerre mondiale afin d’exprimer la gratitude de la population hollandaise pour la libération de leur pays. Ces sabots ont été exposés dans le foyer du Musée canadien de la guerre en juillet 2017.

Une collection d’art inuit provenant d’une admiratrice passionnée et exceptionnelle

Le Musée canadien de l’histoire a acquis cette année une collection d’art inuit et de documents ethnographiques de la succession de Margaret Perkins Hess, Ph. D. Mme Perkins Hess, qui s’est éteinte en 2016, était particulièrement inspirée par l’art des Haïdas et d’autres peuples autochtones de la côte nord-ouest du Pacifique au Canada. Elle avait noué des amitiés avec de nombreux artistes autochtones et fait connaître leurs œuvres au grand public dans des galeries de Calgary, ce qui a fait de cette ville l’une des premières à tenir des expositions sur l’art et la culture autochtones au Canada.

Préparation d’expositions sur des acquisitions importantes

Dessin représentant des Inuit entourant un joueur de tambour qui danse

Célébration et danse du tambour
Par Cornelius (Kooneeloosee) Nutarak

Le Musée canadien de l’histoire et le Musée canadien de la guerre conçoivent souvent des expovitrines et même des expositions complètes à partir d’acquisitions importantes. Parmi les exemples de la dernière année, citons : L’expression de l’Arctique moderne – Dessins de la région nord de l’île de Baffin, 1964, qui présentait 50 remarquables dessins d’Inuit provenant de la collection de Terrence Peter Ryan acquise en 2014; Au-delà du Bluenose – La collection William James Roué, qui mettait en vedette des objets liés à l’emblématique goélette canadienne et tirés d’une collection acquise en 2015; les sabots de la libération en bois de McGinnis, acquis cette année.

En favorisant des pratiques axées sur l’acquisition d’objets d’importance nationale et historique et en œuvrant étroitement avec des personnes qui détiennent des collections ainsi qu’avec des partenaires, le Musée canadien de l’histoire et le Musée canadien de la guerre ont pu, au cours de l’année écoulée, ajouter des collections et des artefacts individuels exceptionnels à leurs avoirs. De plus, en exposant ces objets, en les prêtant à d’autres institutions ou simplement en les étudiant, les Musées continuent de consolider leur réputation de dépositaires et d’interprètes fiables de la culture matérielle du Canada.

Établir des partenariats et des réseaux dynamiques partout au Canada et sur la scène internationale dans un intérêt mutuel

Priorités

  • Poursuivre le développement du Réseau des musées d’histoire pour y inclure des musées et des centres culturels des Premières Nations.
  • Établir des partenariats avec des institutions analogues, comme de grands consortiums internationaux et des institutions culturelles locales, ou participer à de tels partenariats.
  • Continuer d’établir et de mettre à profit des partenariats internationaux pour mieux faire connaître à la population canadienne l’histoire et les cultures du monde.

Sommaire du rendement

Les partenariats et les réseaux sont des moyens essentiels de veiller à l’échange d’idées, de compétences, d’événements et de collections entre institutions culturelles et autres organismes connexes. Au cours de l’année écoulée, le Musée canadien de l’histoire et le Musée canadien de la guerre ont cultivé plusieurs partenariats mutuellement avantageux avec des collectivités, des fondations, des sociétés et des organisations gouvernementales ou culturelles au Canada et ailleurs dans le monde.

Ces partenariats – et l’expansion du Réseau des musées d’histoire pilotée, à l’origine, par le Musée canadien de l’histoire – ont contribué à accroître la sensibilisation de la population canadienne à l’égard de l’histoire du Canada et du monde, tout en permettant de présenter les récits nationaux à un public international.

Un rôle central dans les célébrations du 150e anniversaire

Sculpture d’un chef autochtone sur le terrain du Musée

Sculpture du chef Tessouat

En tant que musées nationaux d’histoire humaine et d’histoire militaire du Canada, le Musée canadien de l’histoire et le Musée canadien de la guerre étaient des lieux tout désignés pour faire résonner, dans la région de la capitale nationale et au-delà, les célébrations entourant le 150e anniversaire de la Confédération. Des projets d’une telle envergure exigent une coopération énorme, et des partenariats sont essentiels à leur réussite.

Au cours de l’année écoulée, le Musée de l’histoire a pris part à plusieurs comités externes pour appuyer les initiatives canadiennes lancées en 2017, y compris Canada 150. Ce processus a notamment mené à des événements tenus en partenariat aux deux Musées. Le 1er juillet, le Musée a attiré plus de 20 000 personnes à l’occasion de l’inauguration de la salle de l’Histoire canadienne et de la célébration du 150e anniversaire.

En plus de s’associer à Patrimoine canadien et à d’autres ministères pour organiser des événements majeurs, le Musée a été l’emplacement désigné pour accueillir une statue en bronze soulignant le 450e anniversaire de naissance du chef Tessouat, un chef autochtone remarquable et un négociateur commercial aguerri.

Les célébrations liées à Canada 150 ont pris fin au Musée canadien de l’histoire sous la lueur de feux d’artifice, le 31 décembre 2017. En plus d’offrir une vue incomparable sur les feux, le Musée a présenté le spectacle Nimidiwin. Les cultures autochtones étaient à l’honneur durant ce spectacle du Nouvel An mettant en vedette les nombreuses communautés uniques de l’île de la Tortue, dans une célébration de danses et de styles musicaux autochtones.

Tous ces événements et leur couverture médiatique ont permis au Musée de se positionner comme un site de choix pour la tenue des activités de commémoration du 150e anniversaire de la Confédération.

Rendre les archives vivantes

Un partenariat entre le Musée de l’histoire et Bibliothèque et Archives Canada a mené à la présentation d’une deuxième puis d’une troisième exposition dans la galerie Les Trésors de Bibliothèque et Archives Canada. Reflets d’il y a 150 ans s’est intéressée à ce qu’était la vie quotidienne à l’époque de la Confédération, alors que La petite histoire a invité le public à revisiter l’histoire canadienne en adoptant le point de vue et en explorant le vécu d’enfants.

Nombre de partenariats ou de projets de collaboration amorcés
Résultat ▲ 53
Cible 22
Résultat en 2016-2017 78
Analyse
Même si le nombre de partenariats n’a pas été aussi élevé qu’en 2016-2017, il n’en demeure pas moins que le Musée a encore dépassé sa cible. En 2017-2018, les Musées ont conclu des partenariats et mené à bien des collaborations pour 53 projets et événements, comparativement à une cible annuelle fixée à 22. Ce rendement peut être attribué à une programmation exceptionnelle, au dévoilement de la salle de l’Histoire canadienne, à l’exposition Vimy – Au-delà de la bataille et aux efforts déployés pour positionner le Musée comme une destination incontournable. Les Musées se sont associés à des partenaires tels que le Musée des beaux-arts du Canada, en vue de la réinstallation de galeries canadiennes et autochtones, le Centre pour la diversité des genres et de la sexualité, en vue d’éventuels projets, et l’Office national du film, en vue de la production d’éléments multimédias relatifs à Victoire 1918 – Les 100 derniers jours.

Les partenariats font converger l’économie, l’histoire et la géographie aux Musées

Outre les événements liés à la salle de l’Histoire canadienne, le Musée de l’histoire a été l’hôte de nombreuses activités de partenariat tout au long de l’année, ce qui a contribué à l’établissement et au renforcement des relations avec des groupes visés, en plus de renforcer la réputation du Musée en tant que plaque tournante nationale de l’histoire humaine. Certains partenariats sortent du lot, dont ceux conclus avec l’Association de la presse francophone, la conférence de l’Association canadienne d’archéologie, la conférence de l’Association des musées canadiens, la Fédération des municipalités canadiennes, La Grande dictée et la Ligue nationale d’improvisation, le dîner de la Tribune de la presse parlementaire, les Fêtes régionales du patrimoine à Ottawa, le Conseil de l’Alliance mondiale de recherche, la Société géographique royale du Canada et la Journée nationale des peuples autochtones.

La société a aussi établi un partenariat avec l’Association nationale des Canadiens d’origine japonaise. Plus de 200 membres de cette association provenant des quatre coins du pays ont visité le Musée au cours de la dernière année, ce qui représente un nouveau public pour le Musée et ses programmes.

Le Musée de la guerre a été tout aussi actif. Parmi les événements organisés l’an dernier dans le cadre de partenariats figurent : l’Hommage à la chandelle pour les anciens combattants, le Sommet des connaissances – tenu en collaboration avec le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada –, le grand débat canadien, la réception du chef d’état-major de la Défense, le coup d’envoi annuel de la marche de Nimègue et les cérémonies liées à la mère de la Croix d’argent et aux cadets de West Point.

Le dîner de la Tribune de la presse au Musée canadien de l’histoire

Tenu auparavant au Musée de la guerre, le prestigieux dîner de la Tribune de la presse s’est déroulé au Musée de l’histoire cette année. Outre des journalistes de partout au Canada, les convives comprenaient des députés et d’autres personnalités canadiennes d’exception.

L’importance d’accueillir et de favoriser le rayonnement

Toile représentant une femme autochtone dans une robe éclatante se tenant devant des formes spectrales

Not Forgotten (Pas oubliée)
Par Maxine Noel, 2015
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Bon nombre de partenariats importants pour les Musées sont nés lors d’événements spéciaux et d’activités de rayonnement. Au cours de la dernière année, les deux Musées ont continué de tisser des liens importants par la tenue de cérémonies, de conférences, de dîners et même de projections de films.

Parmi les faits saillants au Musée de l’histoire, mentionnons des réceptions et des événements spéciaux tenus avec les collectivités Kitigan Zibi et Nisga’a, l’Association nationale des Canadiens d’origine japonaise, des personnes représentant la collectivité d’Arctic Bay, la Première Nation shíshálh et le Fonds canadien de reconnaissance de l’internement durant la Première Guerre mondiale. De plus, le Musée a été l’hôte d’événements comme le Mois de l’histoire des Noirs, le Bal de neige, la soirée cinéma sur la Colline du Parlement et la visite royale belge, en collaboration avec Patrimoine canadien et d’autres ministères fédéraux.

Le Musée de l’histoire a en outre coopéré avec l’Association des femmes autochtones du Canada pour annoncer le prêt de la peinture Not Forgotten (Jamais oubliées) de Maxine Noel. Cette peinture représentant des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées peut être contemplée dans la nouvelle salle de l’Histoire canadienne. Sa présentation permet de sensibiliser le public aux épreuves vécues par diverses communautés au Canada.

Du côté du Musée canadien de la guerre, les faits saillants incluent la visite de Leurs Excellences le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique – la première visite de monarques de ce pays au Canada en 41 ans –, qui visait à souligner la participation du Canada à la libération de la Belgique durant la Première Guerre mondiale.

Mentionnons aussi la visite du ministre de la Défense nationale, Harjit Sajjan, et d’un groupe composé de 20 enfants et leurs parents à l’approche du mois d’avril, désigné comme le Mois des enfants de militaires. Le Musée a également été l’hôte d’une visite commémorative à laquelle ont pris part 100 membres de la Lord Strathcona’s Horse Association, ainsi que d’une activité de commémoration portant sur a bataille de Passchendaele. Par ailleurs, le Musée a accueilli la mère décorée de la Croix d’argent en partenariat avec la Légion royale canadienne, organisé des visites guidées pour des dignitaires de l’Australie, du Brésil, de la Lettonie et du Chili et a été l’hôte des prix de photographie des Forces armées canadiennes.

Les résultats incitent à penser que les Musées sont non seulement entrés en contact avec des personnes et des organisations étroitement liées à la communauté muséale, mais ont aussi créé de solides liens avec elles. Les partenariats et les collaborations établis avec divers établissements et organismes au cours de la dernière année variaient par leur portée et leur emplacement, mais tous sont venus appuyer l’orientation stratégique du Musée consistant à établir des partenariats et des réseaux dynamiques partout au Canada et sur la scène internationale dans un intérêt mutuel.

Nombre de projets lancés par l’intermédiaire du Réseau des musées d’histoire
Résultat ▼ 7
Cible 10
Résultat en 2016-2017 2
Analyse
Le Musée n’a pas atteint sa cible annuelle de 10 projets lancés grâce au Réseau. Il a amorcé des échanges avec le Musée canadien pour les droits de la personne et le Musée de la civilisation en vue d’une exposition organisée, en partenariat, sur les libertés civiles. Comme l’année dernière, il y a eu moins d’occasions de rencontres que lors des années antérieures, et moins de possibilités de réseautage. Le Réseau est à l’œuvre depuis 2013, et il est peut-être temps d’en revoir le fonctionnement pour cerner les éléments à améliorer. Les Musées ont réalisé cinq projets de plus qu’en 2016-2017.

Étendre la portée de musées de différentes envergures grâce au Réseau des musées d’histoire

Mis sur pied par le Musée canadien de l’histoire en 2013, le Réseau des musées d’histoire continue de prendre de l’expansion. Les partenariats entre musées permettent à ceux-ci de mettre en commun leurs ressources et leurs connaissances spécialisées, de façon concrète. Au cours de la dernière année, le Musée canadien de l’histoire a continué de faire venir dans la région de la capitale nationale d’importantes expositions réalisées ailleurs au Canada, tout en donnant aux gens de partout au pays un meilleur accès aux expositions créées par lui ou par le Musée canadien de la guerre.

Des collaborations internationales offrant au Canada une vitrine sur le monde, et au monde une vitrine sur le Canada

La commémoration de la participation du Canada à la bataille de la crête de Vimy durant la Première Guerre mondiale a été la toile de fond de la présentation au Musée des beaux-arts à Arras, en France, de Témoins – Nos champs de bataille vus par les Canadiens, une exposition du Musée de la guerre.

Le Musée de la guerre a également annoncé une nouvelle entente avec l’Association du Centre Juno Beach, un organisme de bienfaisance canadien qui gère le Centre Juno Beach en Normandie, en France. Le Centre, qui rend hommage aux 45 000 militaires canadiens qui ont péri le jour J, durant la Seconde Guerre mondiale, a travaillé avec le Musée canadien de la guerre en vue de l’exposition De Vimy à Juno, présentée en mai 2017, qui couvrait à la fois la bataille de la crête de Vimy de 1917 et les débarquements du jour J sur la plage Juno en 1944.

Au Musée canadien de l’histoire, la réalisation d’une exposition fascinante intitulée Périr dans les glaces – Le mystère de l’expédition Franklin, en partenariat avec le National Maritime Museum en Angleterre et l’Agence Parcs Canada, et en collaboration avec la Fiducie du patrimoine inuit et le gouvernement du Nunavut, aura été une expérience gratifiante. L’exposition portait non seulement sur le sort de l’expédition britannique et de ses équipages, mais faisait aussi valoir l’importance du savoir inuit et de l’expertise canadienne en archéologie et en conservation.

Une série de conférences savantes attirent près d’un million de personnes

La toute première conférence Stursberg sur les correspondantes et les correspondants de guerre à l’étranger, qui a donné la parole à Lyse Doucet de la BBC, a eu lieu au Musée de la guerre, en partenariat avec l’École de journalisme et de communication de l’Université Carleton. Elle a fait salle comble, attirant 250 personnes au théâtre Barney-Danson. Quelque 800 000 personnes de plus ont écouté la rediffusion de la conférence sur les ondes de la CBC, dans le cadre de l’émission Ideas de Paul Kennedy, le 29 décembre 2017.

Se souvenir de l’Holocauste

Les liens qu’a tissés le Musée canadien de la guerre avec la communauté juive canadienne se sont resserrés grâce au dévoilement, près du Musée, d’un nouveau monument national de l’Holocauste en septembre 2017 – le fruit d’un partenariat avec Patrimoine canadien.

Le Musée a aussi eu l’honneur d’être choisi pour accueillir deux grands événements liés au dévoilement. Le Conseil d’édification du Monument national de l’Holocauste a tenu une réception pour les personnes et les organisations qui ont fait des dons au théâtre Barney-Danson, et Patrimoine canadien a organisé une cérémonie fédérale officielle dans la galerie LeBreton. Le premier ministre Justin Trudeau et la ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, comptaient parmi les 500 personnes invitées à cet événement.

Le renouvellement de traditions et de relations lors de festivals communautaires

Feux d’artifice sur fond de ciel noir

Les Grands feux du Casino du Lac-Leamy

Le Musée de l’histoire a été l’hôte du Festibière de Gatineau, un événement qui fait la promotion de microbrasseries régionales. Il réunit plus d’une trentaine d’entreprises exposantes, qui proposent plus de 350 bières artisanales, de même que de nombreux camions de cuisine de rue. Les éditions estivale et hivernale du festival ont attiré plus de 35 000 personnes. Le Festibière propose aussi un éventail d’activités axées sur la famille.

De façon similaire, l’édition 2017 du Marché de Noël, qui se tient au Musée de l’histoire depuis 2014, a mis en valeur le travail artisanal de la région.

Au cours de l’été 2017, le Musée de l’histoire a également accueilli une édition spéciale des Grands feux du casino du Lac-Leamy, une compétition internationale d’art pyrotechnique, dans le cadre des activités liées à Canada 150.

Par ailleurs, l’univers des modèles réduits en plastique a investi le Musée canadien de la guerre à l’occasion de CAPCON, un concours tenu depuis longtemps à Ottawa, sous une thématique qui célébrait en grand le 150e anniversaire de la Confédération. Ce concours de fabrication de modèles réduits s’est déroulé dans la galerie LeBreton du Musée, parmi des artefacts militaires pleine grandeur.

Les partenariats et l’entretien de relations durables sont demeurés l’un des principaux objectifs des Musées cette année. En alliant leurs forces à celles de collectivités, d’organismes, d’associations, d’institutions culturelles, d’entreprises et de gouvernements de l’ensemble du Canada et d’ailleurs dans le monde, le Musée canadien de l’histoire et le Musée canadien de la guerre continuent d’accroître leur capacité d’attirer des événements, des expositions et des programmes exceptionnels pour les gens de toutes les régions du Canada.

Veiller à ce que le Musée dispose des ressources financières pour s’acquitter de son mandat

Priorités

  • Continuer d’élaborer des stratégies novatrices et responsables pour diversifier les sources de revenus.
  • Continuer de mettre en œuvre des stratégies de financement.
  • Continuer de mobiliser les parties intéressées dans l’élaboration d’un nouveau modèle de financement comprenant une protection contre l’inflation.

Sommaire du rendement

En tant que musées nationaux, le Musée canadien de l’histoire et le Musée canadien de la guerre reçoivent l’appui financier du gouvernement du Canada. De plus, les deux Musées créent et mettent à l’essai de nouveaux flux de revenus, allant de produits dérivés à des événements spéciaux, tout en demeurant soucieux de réaliser des économies à l’interne.

Les parrainages et les dons sont également essentiels à la réussite et à la viabilité financières des Musées. L’exercice terminé a été particulièrement gratifiant à cet égard, grâce à la générosité remarquable en ce qui a trait aux occasions de promotion et les dons, qu’ils aient été petits ou grands.

Valeur des activités génératrices de recettes (en milliers de dollars)
Résultat ▲ 20 000 $
Cible 16 357 $
Résultat en 2016-2017 19 088 $
Analyse
Le Musée a connu une année remarquable, qui a permis de générer des recettes s’élevant à 20 000 000 $, comparativement à une cible qui avait été fixée à 16 357 000 $. Un tel rendement peut être attribué à des visites plus nombreuses, à une meilleure sélection aux boutiques, à une augmentation marquée des ventes d’adhésions, à une modification de la structure des prix et à une hausse des tarifs de location, en plus du fait d’être une destination de choix pour les touristes et pour la tenue d’événements. La demande a aussi été élevée pour la location de salles en marge des célébrations liées à Canada 150. Cela représente une hausse des activités génératrices de recettes d’environ 20 % par rapport à 2016-2017.
Valeur des activités de financement (en milliers de dollars)
Résultat ▲ 4 964 $
Cible 3 000 $
Résultat en 2016-2017 5 475 $
Analyse
2017-2018 a été une année prospère pour le Musée, y compris pour la collecte de fonds. Le Musée a recueilli 4 964 000 $, comparativement à la cible qui avait été fixée à 3 000 000 $. Les campagnes liées à la salle de l’Histoire canadienne et au centenaire de la Première Guerre mondiale ont rapporté des sommes importantes chaque trimestre de l’année 2017-2018.
Nombre d’importants projets d’immobilisations progressant comme prévu
Résultat ▲ 7
Cible 4
Résultat en 2016-2017 3
Analyse
En 2017-2018, sept projets d’immobilisations du Musée ont progressé comme prévu, comparativement à une cible qui avait été fixée à quatre. À l’instar des activités liées aux vérifications, aux acquisitions et au réseau, les cibles sont fixées au cours de l’exercice précédent, ce qui pose parfois des difficultés. Des projets d’immobilisations non prévus peuvent être amorcés durant l’année, plus particulièrement au Musée canadien de l’histoire du fait de son infrastructure et de son équipement vieillissant qui approchent la fin de leur cycle de vie. Les Musées ont bénéficié d’un financement supplémentaire du gouvernement du Canada pour composer avec des pressions opérationnelles, ce qui a permis à notre société d’État de répondre aux besoins les plus urgents et d’utiliser des fonds réservés pour d’autres projets importants (par exemple, le remplacement de refroidisseurs, d’appareils de traitement de l’air et de la génératrice d’urgence).

Soutien financier

En 2017-2018, 4 311 dons provenant d’individus, de sociétés et de fondations de partout au pays et de l’étranger ont permis au Musée canadien de l’histoire et au Musée canadien de la guerre d’amasser 2 911 343 $, en plus des dons d’artefacts s’élevant à une valeur estimée à 2 053 153 $. La société tient à exprimer toute sa gratitude.

Carte du Canada illustrant le nombre de donateurs pour chacune des provinces

Donateurs de partout au Canada et de l’étranger

Collecte de fonds record pour le 150e anniversaire de la Confédération

L’ambitieux programme d’activités entrepris par les deux Musées dépend souvent des dons financiers. En plus des contributions annuelles provenant de plus de 5 000 personnes, sociétés et fondations, les Musées ont reçu au cours de l’année des promesses de dons appréciables.

L’exercice écoulé constitue une année record en ce qui a trait aux collectes de fonds. À elle seule, la salle de l’Histoire canadienne a obtenu près de 9 millions de dollars en fonds levés. Cela comprend le soutien aux expositions présentées dans la salle et l’appui aux initiatives pédagogiques et de rayonnement.

Cette année, un don généreux de 1 million de dollars de la Fondation de la famille Rossy a permis de créer au Musée canadien de l’histoire le Fonds de la famille Rossy pour les projets éducatifs de la salle de l’Histoire canadienne. Ce fonds a déjà permis le lancement d’une série de programmes scolaires et de nouvelles expériences guidées pour l’ensemble du public, et continuera d’appuyer l’élaboration d’activités éducatives pendant de nombreuses années.

La Fondation Wilson a généreusement donné 600 000 $ pour appuyer un projet de rayonnement et de mobilisation pédagogique tirant parti des actifs du Musée canadien de l’histoire, tout en incitant des groupes d’intérêt à fournir une précieuse rétroaction en lien avec l’élaboration de programmes d’une portée nationale.

La Fondation Salamander a également donné son appui à des initiatives pédagogiques touchant la salle de l’Histoire canadienne, notamment par un don de 100 000 $ pour la programmation en ligne visant à joindre des gens partout au Canada.

L’appui à la dernière année de commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale

Photographie en noir et blanc de soldat passant devant les vestiges de bâtiments brulés

Le dernier jour de la Première Guerre mondiale

Le Musée canadien de la guerre a obtenu un généreux don de 125 000 $ de John et d’Elizabeth Irving pour présenter l’exposition Vimy – Au-delà de la bataille, qui visait à mieux faire connaître l’importance de cette bataille ainsi que de diverses formes de reconnaissance et de commémoration.

Une importante exposition qui sera inaugurée en 2018-2019 et qui rappellera la contribution du Canada à la victoire des Alliés durant les derniers mois de la Première Guerre mondiale, Victoire 1918 – Les 100 dernier jours, a aussi obtenu un soutien des Irving, à hauteur de 125 000 $.

Honorer les héros du Canada

Les dons privés ont joué un rôle majeur cette année dans l’acquisition par le Musée canadien de la guerre de trois ensembles de médailles de la Croix de Victoria.

L’achat de la Croix de Victoria de Barron a été rendu possible grâce au généreux soutien de Leslie Barron Kerr, l’arrière-petite-fille du caporal Barron, et à l’aide du Fonds de la collection nationale, soutenu par des dons, dont le mandat est de financer l’acquisition, par le Musée canadien de l’histoire et le Musée canadien de la guerre, d’objets d’intérêt national.

L’acquisition de l’ensemble de médailles de la Croix de Victoria du lieutenant-colonel Strachan a été rendue possible grâce au Programme des biens culturels mobiliers de Patrimoine canadien, au Fonds de la collection nationale du Musée canadien de la guerre ainsi qu’au généreux soutien de deux donateurs privés – le colonel honoraire (retr.) Brian Hastings et le colonel honoraire Robert Williams, tous deux membres du Fort Garry Horse.

Les dons ont aussi été importants, avec l’appui du Programme des biens culturels mobiliers, pour faire en sorte que l’ensemble de médailles de la Croix de Victoria de Currie reste au Canada. Après la vente aux enchères de cet ensemble en septembre 2017, l’acheteur avait fait part de son intention de l’emporter dans un autre pays, et la loi fédérale donnait aux gens et aux organisations du Canada pouvant être intéressés à l’acheter un délai maximal de six mois pour offrir un prix plus élevé. Le Musée de la guerre est profondément reconnaissant envers quatre donateurs de la Saskatchewan qui sont intervenus pour soutenir cette acquisition clé : la fondation de la famille Brownlee ainsi que les membres honoraires du North Saskatchewan Regiment suivant et leur famille : Heather Ryan et L. David Dube, lieutenant-colonel honoraire; Sandra Howe et Dallas Howe, colonel honoraire; Sandra Stromberg et Robert Stromberg, colonel honoraire à la retraite.

Les trois ensembles de médailles ont été exposés ensemble au Musée de la guerre en mai 2018.

Un partenariat qui profite aux Autochtones professionnels du milieu muséal

La Fondation RBC a renouvelé son soutien au Programme de formation en pratiques muséales destiné aux Autochtones cette année. Le don de 100 000 $ versé pour ce programme unique et fructueux permet d’offrir des stages de huit mois à des membres des Premières Nations, à des Métis et aux Inuit de partout au Canada. Les stagiaires se voient offrir une formation professionnelle et technique spécialisée pour renforcer leurs compétences dans différents aspects liés au fonctionnement d’un musée.

Uniformiser les règles du jeu

Soutenu par Shaw Media, le Programme d’accessibilité scolaire Shaw Communications offre à des élèves de quartiers défavorisés la possibilité de participer à des ateliers liés au programme scolaire. Grâce à la commandite de 75 000 $ de Shaw, des élèves et les personnes qui leur enseignent ont accès à ce programme, qui couvre également le transport. En 2017-2018, environ 4 100 élèves de 55 écoles de la région ont pris part à 216 programmes à la fois au Musée de l’histoire et au Musée de la guerre.

Simplification des opérations et création de nouveaux flux financiers

Conscients de leur transformation progressive de lieux d’apprentissage en milieux sociaux interactifs, les deux Musées ont continué d’élargir leurs offres. Des conférences spéciales, des dîners thématiques, des dégustations culinaires et d’autres activités tarifées proposent aux différents publics de nouvelles façons de réseauter et d’interagir avec les Musées.

De plus, les Musées exploitent un programme d’édition dynamique qui leur permet de produire des catalogues-souvenirs populaires sur les expositions présentées, dont bon nombre se vendent très rapidement. Ces produits dérivés des expositions constituent également une source fiable de revenus.

Ajoutons que les deux Musées s’assurent d’obtenir la juste valeur marchande des entrées et des services comme le stationnement, et ont donc majoré les frais d’entrée et de stationnement. Les adhésions sont également en hausse, totalisant 22 164 membres aux deux Musées.

L’entretien de bâtiments phares

Les bâtiments qui abritent le Musée canadien de la guerre et le Musée canadien de l’histoire revêtent une grande importance sur le plan architectural. Or, leur entretien en conformité avec les normes internationales en matière de conservation, de santé et de sécurité est fort coûteux, bien qu’essentiel à l’expérience de visite, à la préservation de précieux artefacts et à l’attraction d’expositions itinérantes majeures.

Nombre de mesures ayant été appliquées à la suite de recommandations découlant de vérifications
Résultat ▼ 1
Cible 12
Résultat en 2016-2017 4
Analyse
L’analyse relative à cette activité est la même qu’en 2016-2017. Les cibles fixées à l’exercice précédent, en l’occurrence en 2016-2017, sont fondées sur des recommandations reportées et sur une estimation du nombre de recommandations découlant des vérifications prévues. Au deuxième trimestre de 2017-2018, les Musées, avec l’appui du conseil d’administration, ont revu 12 livrables en suspens résultant de l’examen spécial réalisé par le Bureau du vérificateur général du Canada, de la vérification de la gestion des collections, de la vérification des systèmes et des pratiques de gestion du rendement, de la planification de la relève et de la dotation. Compte tenu de la difficulté liée aux prévisions, et au terme d’une discussion interne menée sur l’utilité de cet indicateur de rendement, le Musée a décidé de suivre cette activité et d’en rendre compte d’une autre façon à l’avenir.

Les efforts fournis à la suite des recommandations découlant de vérifications

Pour assurer la viabilité financière des Musées, il faut régulièrement procéder à l’évaluation de leurs pratiques et de l’utilisation faite des ressources. La société continue d’effectuer des vérifications internes en fonction d’un plan triennal d’audit axé sur le risque. Au cours de la deuxième année de ce plan, le Musée a mené un examen à l’échelle de la société et a renouvelé son profil de risque. Une liste des risques a été élaborée et validée par le conseil d’administration, et le plan d’audit axé sur le risque sera mis à jour en conséquence. La société produit des rapports tous les trimestres pour s’assurer de la bonne progression du plan.

En outre, le Bureau du vérificateur général du Canada effectue chaque année un audit d’attestation des états financiers de la société.

Au chapitre des finances, l’année écoulée a certes été stimulante. Les dons au profit de la salle de l’Histoire canadienne et des programmes liés au centenaire de la Première Guerre mondiale ont été généreux, tout comme ceux visant des acquisitions clés et la mise en œuvre d’activités éducatives et de programmes de formation. Comme un tel succès sur le plan du financement ne peut être attendu année après année, nous poursuivons nos efforts pour réaliser des économies à l’interne et trouver de nouvelles sources de revenus.

Enfin, nous sommes en train de nous doter d’un plan de financement complet pour guider l’obtention de commandites et de dons majeurs au cours des trois à cinq prochaines années. Les deux Musées poursuivront leurs efforts pour maintenir leur valeur aux yeux de la population canadienne en proposant des programmes stimulants dans des lieux attrayants.