Au fil des ans, nous recevons de nombreuses cartes de souhaits et, comme elles proviennent de gens qui nous sont chers, nous désirons les préserver longtemps.
Il suffit de suivre quelques étapes simples pour préserver ces souvenirs, tant dans votre propre intérêt que dans celui des générations à venir.
- Pensez à identifier les cartes que vous recevez. Si ce n’est déjà fait, notez la date de réception de la carte, le nom de la personne qui vous l’a envoyée et le lien qui vous unit à cette personne. Inscrivez ces renseignements à la mine, à un endroit qui ne masque pas l’image ou le message de la carte.
- Conservez vos cartes de souhaits à l’abri de la lumière et de la poussière, en évitant les lieux trop humides, trop secs ou soumis à de grandes variations de température (sous-sol, grenier).
- Si vous placez vos cartes dans des albums, utilisez de préférence, selon le format de vos cartes, des pochettes de plastique ou des pages pour photographies de qualité archivistique. Pour fixer vos cartes sur des pages ou des cartons, évitez d’utiliser de la colle ou du ruban adhésif, car cela risquerait de les endommager de manière permanente.
- Si vous utilisez une boite à souvenirs, placez-y vos cartes à plat, les plus grandes en dessous, sans quoi elles se déformeront avec le temps. Veillez à ce que la taille de votre boite soit suffisante pour que les plus grandes cartes y reposent bien à plat.
- Pour les conserver à plus long terme, à la manière des archivistes, vous pouvez utiliser des boites de rangement sans acide, pour documents de format lettre ou de grand format. Placez vos cartes dans des chemises sans acide, en vous assurant de ne pas surcharger les dossiers. Évitez de dépasser 1 cm d’épaisseur. Veillez également à ce que vos dossiers soient suffisamment rigides, en y insérant au besoin un appui supplémentaire. Cela évitera la déformation de vos précieuses cartes.
En savoir un peu plus sur Benoit!
Benoît Thériault est archiviste de référence et spécialiste des collections textuelles depuis 1992. Son travail consiste à guider les équipes de recherche, internes et de toutes provenances, qui étudient l’un des nombreux domaines liés aux champs d’expertise du Musée : études autochtones, archéologie, histoire canadienne, études culturelles, muséologie, etc.
Benoît s’intéresse à tous ces domaines, mais a une préférence pour l’étude des cultures traditionnelles.