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Un métier fait pour émigrer
Dans la région du Frioul, le métier de mosaïste
a toujours été intimement lié à l'émigration.
Déjà au XVe siècle, les mosaïstes frioulans
partaient à Venise pour y effectuer des travaux d'envergure.
Au XIXe siècle, on les a retrouvés nombreux dans l'Empire
austro-hongrois et en Russie. À partir de la fin du XIXe
siècle, ces artisans ont suivi les grands courants migratoires
vers les pays de l'Europe du Nord, les États-Unis, le Canada,
l'Amérique du Sud et l'Australie.
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Mosaïque représentant saint Jean Baptiste
Luigi Olerni (Conn-Arts Studio, Toronto)
Canada
1960
verre, bois
Don de Mary De Carli
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C'est dans ce contexte que la fameuse école de mosaïque
de Spilimbergo a été fondée en 1922, permettant
à des milliers de jeunes de se doter d'un métier en demande
à l'étranger. On retrouve leurs œuvres partout dans le
monde. Au Canada, leurs travaux peuvent se voir dans de nombreux
édifices publics, notamment à Québec, à
Sainte-Anne-de-Beaupré (Québec), à Toronto, à
Calgary et à Vancouver.
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Portrait mosaïque d'Anna Tenerelli Quilici
Gino Lenarduzzi
Canada
1959
verre, marbre, bois
Prêt d'Anna Tenerelli Quilici
Formé à la fameuse école de mosaïque de
Spilimbergo, dans la région du Frioul, Gino Lenarduzzi a
travaillé comme mosaïste en Italie, en France, en
Allemagne et en Suisse, avant de venir au Canada. Plusieurs de ses
œuvres d'envergure décorent aujourd'hui les édifices
publics et les parcs de Calgary et de Vancouver. |
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