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Bien que la langue vietnamienne ait des points communs avec le thaï et le khmer, et qu'elle a intégré des milliers de mots et d'expressions chinois, ses origines sont inconnues.
Le vietnamien possède six tons, qui sont représentés par les accents suivants :
L'écriture vietnamienne originale appelée Chœ nôm était iconographique. Tout comme pour le chinois, les mots vietnamiens consistaient en deux symboles : le premier indiquait la signification et le second la prononciation. Au cours du XVIe siècle, un missionnaire français, Alexandre de Rhodes, a mis au point une écriture de la langue utilisant l'alphabet latin. Ce système, le Quoc Ngo, est toujours utilisé de nos jours. Le Chœ nôm ne sert plus maintenant qu'à des occasions spéciales ou comme forme d'art.
La langue vietnamienne reflète la structure familiale et sa hiérarchie. Les membres de la famille s'adressent souvent les uns aux autres en fonction de leurs relations plutôt que par leur nom. Par exemple, un Vietnamien parlant de sa sœur qui est la deuxième fille de la famille pourra l'appeler « Sœur no 2 ». Le terme utilisé pour s'adresser à quelqu'un peut être une marque de respect, comme l'illustre cette maxime : « Si tu rencontres un aîné, appelle-le Grand-Père, s'il est un peu plus jeune, appelle-le Oncle; et s'il a à peu près ton âge, appelle-le Frère aîné. » Au Canada, les Vietnamiens de la jeune génération - ceux qui fréquentent des écoles canadiennes - ont des sentiments partagés envers leur langue maternelle. La plupart croient qu'il est important de la connaître, mais tous ne la parlent pas couramment. À la maison, les parents tentent de la préserver, mais, parfois, la nécessité de s'exercer au français ou à l'anglais prend le pas sur l'utilisation du vietnamien.
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