Le Musée canadien des civilisations acquiert la collection E.P. Taylor – Windfields Farm

Le 27 septembre 2013

COMMUNIQUÉ

Pour diffusion immédiate

Gatineau (Québec), le 27 septembre 2013 — Le Musée canadien des civilisations a acquis la collection E.P. Taylor – Windfields Farm, composée de documents d’archives, de souvenirs et de 97 trophées de courses hippiques dont plusieurs remportés par Northern Dancer, le meilleur étalon pur-sang du xxe siècle.

Cette incomparable collection historique a été donnée au Musée canadien des civilisations par la famille Taylor, héritière d’Edward Plunket (E.P.) Taylor, éminent homme d’affaires canadien qui a révolutionné le monde de l’élevage et de la course de pur-sang au Canada. La collection a été dévoilée aujourd’hui au Musée, en présence de membres de la famille Taylor.

La collection E.P. Taylor – Windfields Farm a été reconnue par la Commission canadienne d’examen des exportations de biens culturels en tant que collection d’intérêt exceptionnel et d’importance nationale. Elle aura sa place dans le nouveau Musée canadien de l’histoire.

« La collection E.P. Taylor – Windfields Farm montre comment le Canada a accédé au titre de chef de file mondial dans le domaine de la course et de l’élevage de pur-sang, grâce à la vision et aux incroyables compétences d’E.P. Taylor, a déclaré Mark O’Neill, président-directeur général de la Société du Musée canadien des civilisations. Le victorieux Northern Dancer a su gagner l’affection des Canadiens à un moment de l’histoire du pays où la population façonnait sa fière identité nationale, inspirée par la reconnaissance qu’ont obtenue les réalisations canadiennes sur la scène internationale. Les trophées de Windfields Farm occuperont une place de choix dans notre collection nationale, en compagnie d’autres souvenirs sportifs emblématiques du Canada qui illustrent l’esprit d’entreprise, l’énergie, l’excellence et les réalisations des Canadiens au pays comme à l’étranger. Nous sommes ravis que la famille Taylor ait confié ces trésors au musée national d’histoire du Canada. »

« J’aimerais remercier le Musée des civilisations de l’honneur qu’il confère à mon père, E.P. Taylor, ainsi qu’à Northern Dancer et à Windfields Farm, en leur offrant une place dans sa future exposition permanente. Je le remercie également de son engagement à faire connaître les trophées de course de Windfields et leur histoire à l’ensemble de la population canadienne », a souligné madame Judith Mappin, fille d’E.P. Taylor.

En 1964, Northern Dancer obtient le titre de héros national en devenant le premier cheval canadien à remporter l’une des courses les plus prestigieuses au monde, le derby du Kentucky, dans une fin de parcours captivante contre le favori américain, Hill Rise. La population canadienne est en extase : le maire de Toronto remet à Northern Dancer la clé de sa ville, les journalistes sportifs le nomment athlète de l’année et le cheval reçoit un déluge de lettres d’admirateurs. Il poursuit sur sa lancée avec une victoire à Preakness, deuxième épreuve de la Triple Couronne américaine. D’un bout à l’autre du Canada, l’émotion atteint son paroxysme, la population s’enivrant de l’espoir d’une victoire finale à Belmont. Mais Northern Dancer, épuisé, arrive troisième. Plus tard dans l’année, il remporte facilement le prestigieux Queen’s Plate canadien, mais une blessure à un tendon met fin à sa carrière.

À titre de cheval de course, Northern Dancer est vite connu dans presque tous les foyers canadiens. Il jouera cependant un rôle encore plus important à compter de 1964, année de sa retraite, en tant qu’étalon reproducteur. Sa progéniture a gagné plus d’argent et remporté davantage de grandes courses « stakes » que la descendance de tout autre mâle reproducteur, et ce, jusque dans les années 1990. Dans les années 1980, son prix de saillie atteint un million de dollars américains, soit de quatre à cinq fois le prix de ses rivaux. En 2009, 70 pour cent des pur-sang qui s’affrontent pour l’obtention de la prestigieuse Coupe des éleveurs sont des descendants de Northern Dancer.

E.P. Taylor achète Windfields Farm, située près d’Oshawa, en Ontario, dans les années 1950. L’exploitation remporte dans les années 1960 davantage de prix que toute autre écurie de reproduction en Amérique du Nord. La collection E.P. Taylor – Windfields Farm nous renseigne avec amples détails sur les activités de la ferme et les carrières de ses pur-sang à l’aide de brochures promotionnelles, de photographies, de programmes de courses, de coupures de presse, de correspondance, de registres de poulinage et de nombreux autres documents.

En plus d’avoir dirigé l’une des écuries de reproduction les plus renommées au monde, E.P. Taylor a participé à la consolidation de l’industrie des courses canadienne. En tant que président de l’Ontario Jockey Club, il a transformé ce qui était alors un ensemble déficitaire de champs de courses en un nombre plus restreint d’entreprises financièrement viables.

Quelques-unes des pièces caractéristiques de la collection E.P. Taylor – Windfields Farm seront exposées au foyer du Musée jusqu’au 14 octobre 2013. Le Musée soulignera en outre, en mai 2014, le 50e anniversaire de la victoire de Northern Dancer au derby du Kentucky en présentant des objets de la collection.

Le Musée canadien des civilisations est un centre voué à la recherche et à l’information publique sur l’histoire sociale et humaine du pays. Situé sur les rives de la rivière des Outaouais à Gatineau, au Québec, le Musée est l’institution culturelle la plus vaste et la plus populaire du Canada, attirant plus de 1,2 million de visiteurs chaque année. Le rôle principal du Musée des civilisations consiste à préserver et à faire connaître le patrimoine du Canada pour les générations actuelles et futures, contribuant ainsi à promouvoir et à renforcer l’identité canadienne.

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