La salle de l’Histoire canadienne reçoit l’appui du Fonds canadien de reconnaissance de l’internement durant la Première Guerre mondiale

Le 19 juillet 2017

COMMUNIQUÉ

Pour diffusion immédiate

Gatineau (Québec) le 19 juillet 2017 — Le Musée canadien de l’histoire est ravi d’annoncer que le Fonds canadien de reconnaissance de l’internement durant la Première Guerre mondiale lui a accordé un généreux don de 100 000 $ pour sa nouvelle exposition phare, la salle de l’Histoire canadienne, qui a été inaugurée le 1er juillet dernier. La salle présente l’exposition la plus importante et la plus complète jamais réalisée sur l’histoire du Canada.

Conseil de dotation du Fonds canadien de reconnaissance de l'internement durant la Première Guerre mondiale

Conseil de dotation du Fonds canadien de reconnaissance de l’internement durant la Première Guerre mondiale. De gauche à droite, Sima Aprahamian, Ph.D., Borys Sydoruk, Anton Minkov, Ph.D., Viorel Oros, Mark O’Neill, président-directeur général du Musée canadien de l’histoire, Ivan Grbešić, ancien président du Conseil de dotation, Andrew Hladyshevsky, c.r., Emil Yereniuk, Pierre Pawliw, Ph.D. et Andrea Malysh.

« La salle de l’Histoire canadienne figure parmi les expositions les plus inclusives et les plus conformes à la réalité jamais présentées sur l’histoire du Canada. Elle souligne nos réalisations communes, mais elle explore aussi des controverses et des chapitres plus sombres de notre passé », a déclaré le président-directeur général du Musée, Mark O’Neill. « Le généreux don du Fonds canadien de reconnaissance de l’internement durant la Première Guerre mondiale aidera le Musée à atteindre cet important objectif. »

Ce fonds de dotation de dix millions de dollars a été créé par le gouvernement fédéral dans le but d’appuyer des projets qui soulignent et reconnaissent les expériences vécues par toutes les communautés ethnoculturelles touchées par les premières activités d’internement menées par le Canada à l’échelle nationale, de 1914 à 1920. L’internement a touché 8 579 personnes – des civils, pour la plupart – désignées comme « sujets d’un pays ennemi », dont une forte proportion d‘Ukrainiens, mais aussi des Bulgares, des Croates, des Tchèques, des Allemands, des Hongrois, des Italiens, des juifs, des membres issus de diverses communautés de l’Empire ottoman, des Polonais, des Roumains, des Russes, des Serbes, des Slovaques et des Slovènes.

Ces « sujets d’un pays ennemi » ont été internés au Canada en vertu de la Loi sur les mesures de guerre. Outre les milliers d’individus internés dans des camps, 80 000 autres personnes, de nationalité étrangère ou récemment immigrées, ont été forcées de porter sur elles des pièces d’identité et de se rapporter régulièrement aux autorités policières locales. L’internement a laissé des cicatrices profondes dans plusieurs communautés ethnoculturelles, ce qui a mené à la création du Fonds canadien de reconnaissance de l’internement durant la Première Guerre mondiale en 2008.

« Au nom du Conseil de dotation du Fonds canadien de reconnaissance de l’internement durant la Première Guerre mondiale, je tiens à remercier le Musée canadien de l’histoire d’avoir consacré une partie de son exposition aux premières activités d’internement menées par le Canada à l’échelle nationale, de 1914 à 1920, un chapitre dramatique et néanmoins peu connu de l’histoire de notre pays », a indiqué l’ancien président du Conseil de dotation, Ivan Grbešić. « Grâce à cette exposition, les visiteurs de la salle de l’Histoire canadienne découvriront les effets de la Loi sur les mesures de guerre et ses séquelles paralysantes un siècle après sa proclamation. Elle permettra surtout de se rappeler, de souligner et de reconnaître les injustices historiques subies par des milliers d’innocents et d’en tirer des enseignements afin d’éviter qu’une tragédie semblable ne se répète. »

La salle de l’Histoire canadienne raconte l’évolution du pays selon les expériences et les points de vue de véritables personnes. Les visiteurs peuvent y explorer notre mémoire collective, ponctuée de conflits, de luttes et de pertes, mais riche en réalisations, en exploits et en espoir. La mise sur pied de la salle a été financée par le gouvernement du Canada et appuyée par des donateurs de l’ensemble du pays.

Une partie de la salle présente l’internement pratiqué durant la guerre comme un exemple de ce qui justifie la lutte pour les libertés civiles, la justice sociale et l’inclusion dans un Canada multiculturel, des valeurs qui sont au cœur de la nouvelle exposition.

Situé sur les rives de la rivière des Outaouais à Gatineau, au Québec, le Musée canadien de l’histoire attire plus de 1,2 million de visiteurs chaque année. Le rôle principal du Musée est d’accroître la connaissance, la compréhension et le degré d’appréciation des Canadiens à l’égard d’événements, d’expériences, de personnes et d’objets qui incarnent l’histoire et l’identité canadiennes, ainsi que de les sensibiliser à l’histoire du monde et aux autres cultures. Le travail du Musée canadien de l’histoire est rendu possible en partie grâce au soutien financier du gouvernement du Canada.

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