Le Musée commémore l’artiste ojibwé Norval Morrisseau

Le Musée canadien des civilisations commémore l’artiste ojibwé Norval Morrisseau

Morrisseau est reconnu pour son vocabulaire particulier et novateur qui a donné naissance au mouvement artistique Woodland (anishnabé) à la fin des années 1950 et qui continue d’inspirer de nombreux jeunes artistes.

Les œuvres du plus réputées des artistes autochtones canadiens ont été exposées au Musée des beaux-arts du Canada, au Centre Pompidou, à Paris, au Musée des civilisations et en beaucoup d’autres endroits.

Lee-Ann Martin, conservatrice de l’art autochtone canadien contemporain au Musée, est actuellement présidente de la Norval Morrisseau Heritage Society, un organisme qui fait des recherches sur l’ensemble de l’œuvre de Morrisseau et en dresse le catalogue raisonné. On estime qu’il a peint entre 8000 et 10 000 tableaux.

« Norval Morrisseau (Oiseau-tonnerre de cuivre) a d’abord été inspiré par le pouvoir spirituel et physique issu de la culture traditionnelle ojibwée », a expliqué Mme Martin. « Au cours de sa vie, son interprétation audacieuse et originale de ce paysage artistique a inspiré tous ceux et celles qui ont pu admirer son art. Il nous manquera beaucoup. »

Aujourd’hui, le Musée des civilisations possède la plus riche collection publique d’œuvres de Morrisseau, soit plus de 130 pièces reflétant sa perception des traditions ojibwées et des réalités modernes. A Separate Reality, une de ses œuvres importantes de grandes dimensions, est exposée dans la salle des Premiers Peuples du Musée. En 2006, de nombreuses pièces de la collection ont été présentées au Musée des beaux-arts du Canada lors d’une rétrospective intitulée Norval Morrisseau : artiste chaman.

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2007-12-07 00:00:00.000
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