Activités économiques
Pour qu’une colonie outre-mer puisse survivre, il faut favoriser la création d’entreprises sur place, exploiter ses richesses naturelles et assurer la production des biens de première nécessité.
Cette section traite des débuts du commerce à l’époque de la colonisation française en Amérique du Nord. On y rappelle que la pêche à la baleine et à la morue, une activité saisonnière, a suscité l’établissement des premiers Français sur le continent. Certes, par la suite, cette activité n’occupera qu’une faible partie de la population, mais elle demeurera néanmoins une composante importante de l’économie durant tout le Régime français, voire au-delà.
Le commerce des fourrures constitue le véritable moteur économique de la Nouvelle-France. L’exploitation de la pelleterie, qui a assuré la richesse de Canadiens, est en grande partie ce qui a favorisé l’exploration du continent. En outre, la traite a permis de nouer des alliances avec de nombreux peuples autochtones.
Enfin, même si la politique mercantiliste de la France interdisait la création d’entreprises susceptibles de rivaliser avec celles de la métropole, une variété d’initiatives ont donné naissance à un secteur artisanal et industriel.