Artéfactualité, saison 2, episode 6.
Kim Thúy : Dans cet épisode d’Artéfactualité… Comment les peuples et les récits du monde entier s’intègrent-ils à l’histoire et à l’identité du Canada?
Kim Thúy : Vous écoutez Artéfactualité, une série de balados du Musée canadien de l’histoire. Je m’appelle Kim Thúy.
Kim Thúy : Ensemble, nous allons explorer ce que les objets et les récits du passé peuvent nous apprendre sur qui nous sommes aujourd’hui. Qu’est-ce qui trouvera encore écho demain? Comment conservera-t-on le souvenir des évènements qui se déroulent autour de nous?
Kim Thúy : Le 13 septembre 2022, une jeune femme kurde visitait Téhéran avec sa famille. Alors qu’elle sortait d’une station de métro de la capitale iranienne, la jeune femme de 22 ans a été arrêtée par ce que l’on appelle la « police des mœurs », une branche des forces de l’ordre qui persécute les femmes qui ne s’habillent pas conformément à des lois strictes en matière de moralité. La police n’a pas expliqué les raisons de son arrestation, se contentant de dire qu’elle était liée à l’obligation faite aux femmes de porter le hijab. Dans les heures qui ont suivi, la jeune femme a été hospitalisée. Trois jours plus tard, elle était morte. Elle s’appelait Mahsa Jina Amini.
Kim Thúy : La mort de Jina a déclenché une vague mondiale de protestations contre le régime théocratique iranien. Les forces de sécurité du pays ont déclaré qu’elle était morte d’une crise cardiaque. Mais une mission d’enquête de l’ONU a tenu le gouvernement iranien pour responsable de sa mort. Le rapport a conclu que Jina était décédée des suites de violences physiques subies lors de sa détention par la police.
Kim Thúy : Saeedeh Niktab Etaati vivait au Canada lorsqu’elle a appris ce qui était arrivé à Jina. Saeedeh est conservatrice spécialisée sur les diasporas et les communautés transnationales au Musée canadien de l’histoire. Elle a vécu en Iran pendant 27 ans et a été témoin des interactions avec la police des mœurs. Saeedeh explique que regarder ce genre de tragédie se dérouler dans son pays d’origine est une épreuve pour les personnes qui ont émigré.
Saeedeh Niktab Etaati : Pour être honnête, vivre dans le cadre d’une diaspora est une expérience très particulière, comme peuvent en témoigner de nombreuses personnes immigrantes. Vous êtes ici, mais vous pensez à là-bas. Vous devez donc évoluer dans deux mondes différents et y répondre. Je vivais donc au Canada, mais mon cœur, mon esprit, mes pensées étaient en Iran et tout se passait en Iran. Très souvent, pour la première génération de personnes immigrantes, dont je fais partie, les liens émotionnels et familiaux avec l’Iran sont très forts. Tout ce qui se passe à des kilomètres du Canada a un impact direct sur votre vie quotidienne, sur la façon dont vous vivez votre journée, dont vous fonctionnez au quotidien. C’est pourquoi, lorsque cela s’est produit, je me suis dit que, comme tout ce qui se passait en Iran, cela ne concernait que la facette de moi qui demeure rattachée à mon identité iranienne. Que c’était juste un problème iranien; que cela concernait uniquement la diaspora iranienne.
Kim Thúy : Votre passé a-t-il ressurgi? Avez-vous eu l’impression que toutes ces années passées à vivre les mêmes contraintes ou à vivre en Iran vous revenaient à l’esprit?
Saeedeh Niktab Etaati : Oui, tout à fait. C’était intéressant parce que mes interactions avec la police, et toutes les choses que j’ai vécues là-bas en tant que femme iranienne ont été à l’origine de nombreuses influences. Et même maintenant, en disant cela, je le ressens dans mon corps.
Saeedeh Niktab Etaati : Parce que votre corps se souvient, et les souvenirs sont en lui. Je me souvenais de toutes ces années où j’ai été forcée d’agir de certaines façons et de couvrir mon corps selon certaines règles, et cela ne me plaisait pas, mais je suis devenue beaucoup plus consciente et attentive à ce sujet quand j’ai émigré, et quand j’ai réalisé que maintenant je pouvais m’habiller comme je voulais et que je n’avais plus besoin de me préoccuper de la police des mœurs. Que je pouvais simplement être moi-même.
Kim Thúy : La mort de Mahsa Jina Amini a déclenché la plus grande révolte contre le gouvernement iranien depuis la révolution de 1979.
Kim Thúy : Le mouvement s’est fait connaitre sous le nom de « Femmes, vie, liberté », d’après un cri de ralliement kurde populaire.
Kim Thúy : Des manifestations de solidarité avec le soulèvement grandissant ont eu lieu dans le monde entier, y compris dans plusieurs villes du Canada.
Saeedeh Niktab Etaati : Cela m’a fait chaud au cœur. Pour être honnête, en tant qu’Iranienne vivant au Canada, c’était une expérience unique. Parce que ce mouvement, le soulèvement des Iraniennes, n’était plus uniquement iranien. Il s’est transformé en un phénomène féministe international. Et il a pris de l’ampleur dans d’autres pays. Alors quand j’ai vu que la diaspora iranienne au Canada était unie et mobilisée pour cette cause et qu’elle descendait dans la rue, j’ai été fascinée. C’était fascinant à voir. Et l’autre chose importante, c’est que lorsque je suis allée à ces rassemblements, je me suis sentie pleinement soutenue. Je n’ai pas eu l’impression d’être seule dans cette épreuve, dans ce deuil. Cela m’a aidé. L’un des moments les plus forts, pour moi, lorsque je participais à ces rassemblements et à ces manifestations, c’est lorsque la foule a scandé : « Dites son nom, Mahsa Jina Amini ». Ça m’a marqué, et ça continue d’avoir un effet sur moi aujourd’hui encore, au moment où je vous parle. C’était très, très puissant, parce que le principe de l’oppression est que lorsqu’une injustice est commise à l’encontre d’une personne, l’individu oppresseur n’en subit aucune conséquence, et c’est ce que j’ai vécu. Mais cette fois, c’est toute la nation qui s’est levée. Tout le monde uni et mobilisé, malgré les différences dans l’ensemble de la diversité ethnique et sociale. L’injustice d’une vie perdue s’est finalement transformée en une injustice pour tout le monde.
Kim Thúy : C’est devenu quelque chose de plus grand que « Femmes, vie, liberté ». C’est devenu un mouvement axé sur la justice pour toutes les personnes qui ont été opprimées, y compris la communauté queer.
Saeedeh Niktab Etaati : Exactement. Le fait est que c’est devenu une question de droits de la personne, qui concerne tous les sexes, toutes les minorités. Ça touche différents groupes. Ce qui était très intéressant, c’était de voir des personnes non iraniennes, qui ne parlaient pas le farsi, se joindre et participer à ces rassemblements. L’un de ces rassemblements, à Saint-Jean de Terre-Neuve, coïncidait avec la Marche des fiertés, et la proximité de ces deux rassemblements a conduit à la fusion de ces deux rassemblements. Ces rassemblements ont donc uni leurs forces. L’évènement a pris de l’ampleur. L’un des aspects les plus intéressants est l’aspect intersectionnel. Oui, le slogan dit « Femmes, vie, liberté », mais le mot femme inclut tous les corps qui s’identifient aux femmes, tous les corps marginalisés, tous les corps opprimés. Il ne s’agit donc pas seulement des femmes. Il s’agit de toutes les personnes queers et non binaires. Et « Queer, vie, liberté » est un autre slogan très puissant de ce mouvement. Quand j’ai vu ce qui s’était passé au Canada, avec la Marche des fiertés et le mouvement « Femmes, vie, liberté », j’ai trouvé que c’était une très grande manifestation de la nature intersectionnelle de ce mouvement. Cela s’est passé au Canada, pas en Iran. Donc encore une fois, en tant qu’Iranienne, cela ajoute une autre dimension, à quel point c’était important et à quel point ce mouvement est devenu international, rassembleur et de grande envergure.
Kim Thúy : Une partie du travail de Saeedeh au Musée consiste à travailler avec les communautés diasporiques au Canada pour aider à documenter leurs histoires en collectant des objets et des récits oraux.
Kim Thúy : Lorsque Saeedeh a assisté aux manifestations, elle a recueilli des enregistrements audios et vidéos, ainsi que des pancartes.
Kim Thúy : Safaneh Neyshabouri, une amie de Saeedeh, a proposé de collecter les pancartes des manifestations auxquelles elle a participé en Alberta.
Kim Thúy : Safaneh enseigne dans le programme d’études sur le genre et la sexualité, ainsi que dans le Département des cultures musulmanes, à l’Université de Calgary.
Kim Thúy : Elle a quitté Téhéran pour s’installer au Canada il y a 14 ans.
Safaneh Neyshabouri : Cela m’a fait chaud au cœur de voir des personnes iraniennes de convictions politiques très différentes venir aux manifestations ici, à Calgary, avec leurs pancartes, leurs bannières et leurs différents drapeaux. J’ai ressenti beaucoup de fierté et d’espoir en voyant le drapeau arc-en-ciel et en voyant des drapeaux ethniques comme celui du Kurdistan, par exemple. Voir que diverses minorités prenaient une part active à ce mouvement, et pas uniquement parce qu’il y avait un sentiment d’unité, de rassemblement de divers peuples et de diverses personnes de convictions politiques différentes, mais aussi parce que cette solidarité existe avec tous les groupes marginalisés qui étaient également présents, cela m’a fait chaud au cœur. J’étais très fière.
Kim Thúy : L’une des pancartes les plus remarquables pour Safaneh montre une impression en noir et blanc du visage de Jina.
Kim Thúy : À côté d’elle, il y a le dessin d’un poignard. Le manche a la forme d’un soldat, armé d’un fusil pointant directement sur Jina.
Kim Thúy : À côté du poignard, il y a le dessin d’un torse sans tête.
Kim Thúy : Il est surmonté de ce qui ressemble à une faucille, une lame courbe utilisée en agriculture.
Kim Thúy : De la peinture rouge coule du visage de Jina.
Kim Thúy : Mais au lieu de tomber sur le sol, elle coule latéralement, vers les armes.
Safaneh Neyshabouri : L’importance de la faucille me rappelle une autre jeune femme, Romina. C’était un an avant le mouvement « Femmes, vie, liberté ». Cette jeune femme voulait épouser celui dont elle était amoureuse, et son père l’a décapitée avec une faucille. Cela a fait couler beaucoup d’encre, car ce n’était pas une pratique courante. Mais les interrogatoires avec le père ont révélé qu’il ne s’agissait pas d’un simple moment de colère. Il était allé voir un avocat. Celui-ci lui a assuré que s’il tuait sa fille, il ne serait pas emprisonné. Il pourrait être détenu pendant quelques mois, puis relâché, parce que c’était sa fille et donc, légalement et techniquement, il la possédait. C’est comme si le patriarcat était soutenu par l’état et que l’état l’encourageait à commettre des actes violents sur le corps des femmes. Je vois le personnage à la tête de faucille comme la figure patriarcale ultime en Iran, c’est-à-dire le chef suprême, et je vois ces militaires comme son bras armé, tirant sur les femmes. Et puis il y a une ligne rouge. Et la façon dont cette ligne rouge traverse l’affiche, comme le sang de Jina, ou le sang de ces gens qui se battent pour la liberté en général, signifie qu’il n’est pas tombé sur le sol, mais qu’il revient vers le soldat et l’homme à la tête de faucille. Et en quelque sorte, il traverse leurs visages et leurs cous.
Kim Thúy : Lorsque vous avez abordé les gens pour leur demander de garder leurs pancartes, comment ont-ils réagi?
Safaneh Neyshabouri : Les gens étaient fascinés et voulaient vraiment collaborer. Je pense que, l’une des choses qui m’ont intéressée, tant chez les personnes manifestant en Iran que chez celles qui se sont rassemblées pour les soutenir à Calgary, c’est à quel point elles étaient obsédées et concentrées sur l’enregistrement des choses. Elles voulaient vraiment que tout soit enregistré. Elles voulaient que ce jour soit enregistré. Par exemple, pour les personnes iraniennes qui se trouvaient à l’extérieur du pays, c’était comme si elles les soutenaient. Elles ont montré qu’elles feraient ce qu’elles pourraient pour soutenir le peuple iranien dans sa lutte pour la liberté. Et j’ai vu, dans les petits clips et les vidéos qui sont sortis d’Iran, des gens qui s’enfuyaient devant les forces… comment sont-elles appelées déjà? Forces antisoulèvements. Et les autorités ne disent pas soulèvement là-bas. Elles ont un mot plus négatif pour cela. Alors il y avait ces forces d’oppression, et les gens couraient et filmaient en même temps, et une personne criait à une autre avec une caméra : « Quel jour on est? Où sommes-nous? ». Et cette dernière répondait : « aujourd’hui on est telle date et on est sur cette place de Téhéran! », comme si on voulait s’assurer que tout soit enregistré.
Safaneh Neyshabouri : Les gens voulaient avoir des preuves, des archives classées de ce qu’ils faisaient.
Kim Thúy : En quoi le fait que le Musée canadien de l’histoire veuille conserver les pancartes de ces rassemblements en faveur du soulèvement de 2022 est-il significatif?
Safaneh Neyshabouri : Il est significatif à bien des égards. Tout d’abord, en tant que personnes d’origine iranienne habitant le Canada, le fait que l’histoire de ce que nous avons fait et des choses qui se sont produites au sein de notre communauté soit préservée au Musée canadien de l’histoire est une reconnaissance de notre inclusion dans l’histoire du pays et de notre contribution à la société et à la culture canadiennes. Mais, à un autre niveau, c’est aussi très important pour les futures recherches. Pour travailler sur l’histoire de cette époque. Nous vivons des décennies très particulières dans l’histoire de la région qu’on appelle SWANA en anglais, c’est-à-dire l’Asie du Sud-Ouest et l’Afrique du Nord. Mais nous nous intéressons particulièrement en ce moment à tout ce qui se passe dans notre région, y compris, bien sûr, en Iran. Dans quelques décennies, nous voudrons peut-être étudier ces évènements. Et nous avons besoin de toutes ces ressources pour comprendre le lien entre tous les mouvements de libération issus des mouvements féministes et les mouvements féministes, les mouvements environnementaux et les mouvements syndicaux qui se développent dans notre région, ainsi que leur connexion avec le Nord mondial, avec ce qui se passe à l’extérieur. C’est donc très significatif. Et je suis très reconnaissante que cela soit possible à la fois en tant qu’Iranienne et en tant qu’universitaire canadienne.
Kim Thúy : Selon Saeedeh Niktab Etaati, la collecte d’objets provenant des communautés diasporiques est importante, car le Canada est un pays multiculturel qui accueille des millions de personnes immigrantes.
Saeedeh Niktab Etaati : Il n’existe pas de notion unique de l’histoire canadienne. Il n’y a pas qu’un seul récit. Cette histoire englobe de nombreuses histoires. Des gens comme moi, des gens aux identités infinies, aux identités multiples. Ces gens font partie de cette histoire. Il est donc très important pour moi de remettre en question cette notion étrange selon laquelle l’histoire canadienne est une chose singulière, et qu’elle devrait inclure uniquement certaines personnes. Non, elle est très diverse, car le Canada est un pays multiculturel. Toutes ces histoires font partie de ce tissu multiculturel et doivent être prises en compte. Mon rôle est donc de documenter et de montrer que ces récits méritent aussi d’être collectionnés, parce qu’ils sont constitutifs de l’histoire, ils font partie de l’histoire nationale.
Saeedeh Niktab Etaati : Ces évènements, ces bouleversements politiques, sociaux et émotionnels peuvent s’être produits à des milliers de kilomètres du Canada, au-delà les océans. Mais le fait est qu’ils ont un impact direct sur la vie de gens au Canada. Ils ont un impact direct sur la vie des personnes, au Canada, d’origine iranienne. Comme beaucoup d’autres choses qui se passent dans le monde en ce moment. Cela se passe ailleurs. Mais l’impact est direct sur le quotidien des gens, sur la façon dont ils vivent, sur la façon dont ils vivent au quotidien à cause de ce qui se passe au-delà des frontières du Canada.
Saeedeh Niktab Etaati : Il s’est presque écoulé deux ans depuis le début du mouvement « Femmes, vie, liberté » en Iran. Et je peux dire avec certitude que cet héritage persiste sous différentes formes. Peut-être qu’en ce moment, ce n’est pas sous la forme de manifestations de rue, de gens qui viennent crier et protester de manière visible dans les rues. Mais c’est certainement sous une autre forme. Dans des actes de résistance silencieux, comme ceux que je vois en Iran, avec des femmes défiant la loi sur le hijab obligatoire ou avec d’autres façons d’exprimer leur résistance et leur défiance, de manière silencieuse. Pas sous la forme de manifestations, mais plutôt dans leur façon de ne pas obéir aux lois et dans leur façon d’exprimer leur colère, leur rage, et aussi leur chagrin à cause de tous les meurtres qui se sont produits depuis celui de Mahsa Jina Amini.
Kim Thúy : Quel est votre degré d’optimisme quant à l’avenir du changement social en Iran?
Saeedeh Niktab Etaati : Je suis très optimiste. Je veux dire, comment ne pas être optimiste quand on voit les femmes iraniennes qui, malgré toute cette oppression, malgré toutes les mesures de répression, tout ce qui se passe, et les différentes formes d’oppression, ne cessent d’aller de l’avant? Elles continuent à se battre. Elles résistent et elles expriment leur mécontentement. Je suis donc optimiste, parce qu’elles continuent et parce que, sans optimisme, aucun changement social n’est possible.
Safaneh Neyshabouri : À long terme, je sais que ces mouvements se rejoindront, c’est à espérer, et qu’ils apporteront la libération à chaque personne parmi nous. Car ces évènements ne se produisent pas de manière isolée. Et c’est aussi ce qui rend important le lien avec le Canada, parce que cela nous affecte. Tout cela nous affecte au Canada comme nous pouvons le voir aujourd’hui avec tout ce qui se passe dans le monde. Cela nous amène à réfléchir à notre rôle pour préserver notre propre démocratie, en tant que population d’une démocratie. Et en tant que personnes possédant un libre arbitre, comment nos choix et ce que nous faisons affectent d’autres pays dans leur liberté et dans leurs efforts pour devenir démocratiques.
Kim Thúy : Safaneh Neyshabouri est professeure adjointe au sein du programme d’études sur le genre et la sexualité, avec une affectation conjointe au Département de langue arabe et de cultures musulmanes de l’Université de Calgary.
Kim Thúy : Safaneh développe actuellement un nouveau cours universitaire sur le mouvement « Femmes, vie, liberté ».
Kim Thúy : Elle espère que les supports de cours atteindront également la communauté étudiante en Iran et en Afghanistan grâce à des plateformes accessibles.
Kim Thúy : Merci à Safaneh de m’avoir accordé cet entretien.
Kim Thúy : Merci également à Saeedeh Niktab Etaati, conservatrice spécialisée sur les diasporas et les communautés transnationales au Musée canadien de l’histoire.
Kim Thúy : Merci d’avoir écouté Artéfactualité, une série de balados du Musée canadien de l’histoire. Je suis Kim Thúy.
Kim Thúy : Artéfactualité est produit par Antica Productions.
Kim Thúy : Ann Lang est la productrice.
Kim Thúy : Soobin Kim est recherchiste.
Kim Thúy : Laura Regher et Stuart Coxe sont chefs de production chez Antica.
Kim Thúy : Le mixage et la conception sonore sont assurés par Alain Derbez.
Kim Thúy : Jenny Ellison, Robyn Jeffrey et Steve McCullough du Musée canadien de l’histoire sont les chefs de production de cette série de balados.
Kim Thúy : Visitez musée de l’histoire point ca pour découvrir d’autres histoires, articles et expositions du Musée.
Kim Thúy : Pour plus d’informations sur les objets liés aux manifestations « Femmes, vie, liberté » au Canada, consultez les liens dans les notes du balado.
Version française par Power of Babel
Saeedeh Niktab Etaati est interprété par Hiam Abou Chedid
Safaneh Neyshabouri est interprété par Baharan Baniahmadi
Directeur de plateau Simon D. Scott
Traduction et adaptation par Caroll Cafardy
Ingénieure de son Chris Leon
Mixage français par David Moreau
La chef de projet est Chantale Renée
Supervision par Eric Geringas