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Introduction |  
Origines du service postal |  
Traîneau à chiens |  
Races de chiens utilisées |  
Équipement des attelages |  
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Alimentation des chiens |  
Des conditions éprouvantes |  
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Notes |  
Bibliographie |  
Crédits |  

LES ORIGINES DU SERVICE POSTAL
DANS LE TERRITOIRE DU YUKON

« Jusqu'au 1er juillet 1898, le transport postal entre Skagway et Dawson fut sous la responsabilité exclusive de la Police à cheval du Nord-Ouest15. » Le ministère canadien des Postes conclut un contrat prenant effet à compter de cette date avec P. C. Richardson qui, en vertu d'un contrat passé avec le gouvernement des États-Unis, assurait le transport postal entre Juneau et Circle, en Alaska, via le district du Yukon, pour qu'il transporte le courrier entre Juneau et la frontière de l'Alaska, deux fois par mois, pendant quatre ans, en desservant tous les bureaux de poste canadiens le long de cet itinéraire16. En décembre 1898, le contrat de service postal accordé à Richardson, en sous-traitance conjointe avec la Arctic Express Co., fut abandonné parce qu'il n'avait plus les fonds suffisants pour en assurer les conditions17.

M. Downing et son équipe de courrier américaine, Nome, Alaska - Dawson , Territoire du Yukon
M. Downing et son équipe de courrier américaine, Nome, Alaska - Dawson , Territoire du Yukon
Photo : Kinsey & Kinsey
© Domaine public
Bibliothèque nationale et Archives nationales
du Canada, C-018638


Le gouvernement américain a ouvert un bureau de poste à Nome, le 8 juin 1899.
Le courrier partait de là, passait par Fort Gibbon, Fort Yukon, Circle, Eagle et Dawson, pour finalement parvenir à Skagway par le chemin postal.

La P.C.N.-O. reprit en mains la responsabilité du service postal au Yukon, en attendant que le ministère des Postes trouve une solution de rechange. Le
9 novembre 1899, le gouvernement fédéral donna des instructions au corps policier pour qu'il organise un service de transport postal bimensuel, d'une capacité de 700 livres (300 kilos) d'objets de correspondance, à l'aller et au retour, entre Bennett et Dawson18, même si, cette année-là, « il y avait un certain nombre de services de messageries, souvent assurés par un seul homme et un attelage de chiens, qui sillonnaient les criques et pouvaient, de temps à autre, livrer la poste pendant l'hiver. L'été, on faisait peu appel à ces services, car les vapeurs qui remontaient et redescendaient régulièrement le fleuve assuraient les livraisons19 ».

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