Le dernier front pionnier de l'Ouest: RETOURNER AU MENU PRINCIPAL


La publicité en Grande-Bretagne, 1900-1916



Archives nationales du Canada
C-63256
 

« Je lui ai fourni tout ce qu'il lui fallait pour l'occasion et vous remarquerez qu'elle a remporté le premier prix à la foire d'Exeter. C'était de la bonne publicité pour le Canada », se vantait l'agent d'immigration canadien basé à Exeter, dans le sud-ouest de l'Angleterre, en octobre 1909.

La gagnante « du Canada » est coiffée d'un chapeau mou, caractéristique des cavaliers de l'Ouest américain. Une banderole frappée des armoiries canadiennes entoure sa jupe. La bicyclette et sa superstructure sont décorées avec du blé canadien, probablement du blé dur no 1 du Manitoba. Le drapeau britannique (Union Jack) souligne les attaches impériales du Canada. Les lanternes chinoises ne sont nullement symboliques, d'autant que le Canada, à l'époque, s'opposait à l'immigration asiatique et particulièrement chinoise.

Les agents canadiens présentaient régulièrement du blé canadien et d'autres produits agricoles d'origine canadienne lors des foires agricoles anglaises et distribuaient des dépliants promotionnels aux visiteurs qui s'y pressaient.





D'après ce dépliant, qui promettait des débouchés de travail dans toutes les régions du Canada, les postes de gens de maison abondaient dans les fermes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l'Alberta et de la Colombie-Britannique.

C'est un avenir prometteur qui attendait les domestiques britanniques au Canada, selon le dépliant. En effet, on recensait au Canada « un excédent croissant d'hommes par rapport au nombre de femmes, de l'ordre de 150 000 individus » et « de fait, un très fort pourcentage de domestiques se marient peu après leur arrivée, devenant du coup des maîtresses de maison qui ont besoin de domestiques pour accomplir les tâches ménagères ».

Un dépliant paru en 1913 mettait en garde les domestiques qui venaient dans l'ouest canadien dans le but de trouver un mari :

Dans bien des cas, lorsque l'agriculteur vivant sur une concession cherche une femme, c'est parce que celle-ci héritera de tout le souci et le travail associés à l'établissement d'une nouvelle maison de ferme sans rémunération. Plus une jeune fille travaille longtemps au Canada en touchant un salaire, plus elle est difficile au niveau du choix d'un conjoint.


 
Archives nationales du Canada
C-80108

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