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Les femmes noires : agentes de changement aux 19e et 20e siècles

Artéfact: Joan Jones

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Lisez la citation suivante à propos de Joan Jones : « Même si Rocky bénéficiait de presque toute la couverture médiatique, il est important de souligner qu’elle était l’organisatrice centrale et l’autrice intellectuelle de nombreuses activités et d’évènements politiques qui étaient parfois perçus comme étant uniquement produits et organisés par Rocky. » – Isaac Saney

Durant les années 1960, de nombreuses femmes étaient reléguées à un travail essentiel, mais en coulisses. Pourquoi est-ce important pour nous de connaitre les contributions et les histoires des femmes noires qui sont liées à l’activisme noir?


PENSER

George Elliott Clarke, un ami, affirmait : « nous devrions désigner Joan Jones comme étant “le cerveau de l’opération”. » D’après ce que vous avez lu sur les réalisations de Joan Jones, pourquoi est-ce que cela est logique?


FAIRE

Le manque de renseignements dans les archives sur le travail de Joan Jones et sur celui d’autres femmes noires démontre à quel point il est important de mettre en évidence le travail des activistes noires. Créez une liste de mots et de phrases qui soulignent l’engagement de Joan Jones pour améliorer la vie des personnes noires au Canada. Par exemple : stratège, organisatrice, penseuse.


Précisions

Date vers 2018
Origine de l’objet Centrale
Matériaux
  • Papier
  • Photographie
Source / No de référence
Artiste / Artisan / Fabricant Egbert Gaye

Contexte historique

Choisissez parmi les trois niveaux suivants celui qui correspond à vos besoins.

  • Joan Jones est une activiste américaine des droits civiques qui a vécu en Nouvelle-Écosse.
  • Elle a fait partie du Congrès des écrivains et artistes noirs, qui s’est réuni à Montréal en 1968 et qui a été considéré comme la plus grande conférence sur le pouvoir noir (Black Power) jamais organisée en dehors des États-Unis.
  • Elle et son mari Rocky Jones ont contribué au développement de l’activisme noir Canada en l’alignant sur la philosophie radicale des Black Panthers.
  • Elle a été une membre clé du Black United Front de la Nouvelle-Écosse et elle a écrit une chronique dans le journal Chronicle Herald de Halifax qui traitait des droits de la personne et des conditions des personnes noires en Nouvelle-Écosse.

  • Joan Jones est une activiste américaine des droits civiques qui a vécu en Nouvelle-Écosse.
  • Elle a fait partie du Congrès des écrivains et artistes noirs, qui s’est réuni à Montréal en 1968 et qui a été considéré comme la plus grande conférence sur le pouvoir noir (Black Power) jamais organisée en dehors des États-Unis.
  • Elle et son mari Rocky Jones ont contribué au développement de l’activisme noir Canada en l’alignant sur la philosophie radicale des Black Panthers.
  • Elle a été une membre clé du Black United Front de la Nouvelle-Écosse et elle a écrit une chronique dans le journal Chronicle Herald de Halifax qui traitait des droits de la personne et des conditions des personnes noires en Nouvelle-Écosse.

Sommaire

  • Joan Jones est une activiste américaine des droits civiques qui a vécu en Nouvelle-Écosse.
  • Elle a fait partie du Congrès des écrivains et artistes noirs, qui s’est réuni à Montréal en 1968 et qui a été considéré comme la plus grande conférence sur le pouvoir noir (Black Power) jamais organisée en dehors des États-Unis.
  • Elle et son mari Rocky Jones ont contribué au développement de l’activisme noir Canada en l’alignant sur la philosophie radicale des Black Panthers.
  • Elle a été une membre clé du Black United Front de la Nouvelle-Écosse et elle a écrit une chronique dans le journal Chronicle Herald de Halifax qui traitait des droits de la personne et des conditions des personnes noires en Nouvelle-Écosse.

Éléments essentiels

Joan Jones était une activiste pour les droits civiques née aux États-Unis et élevée en Ontario. Après avoir épousé l’activiste Rocky Jones, elle a déménagé avec lui à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Jones a fait partie du Congrès des écrivains et artistes noirs, qui s’est réuni à Montréal en 1968 et qui a été considéré comme la plus grande conférence sur le pouvoir noir jamais organisée en dehors des États-Unis.

Le couple a contribué au développement de l’activisme noir au Canada en l’alignant sur la philosophie radicale des Black Panthers. Joan Jones rédigeait et révisait les discours de son mari, et la maison du couple est devenue un lieu de discussions et de débats, ce qui a donné lieu à de la surveillance policière raciste.

Elle a été une membre clé du Black United Front de la Nouvelle-Écosse et elle a écrit une chronique dans le journal Chronicle Herald de Halifax, dans laquelle elle parlait des droits de la personne et des conditions des personnes noies en Nouvelle-Écosse.


Description exhaustive

Joan Jones était une activiste pour les droits civiques née aux États-Unis en 1939 et élevée en Ontario. Après avoir épousé l’activiste Rocky Jones, elle a déménagé avec lui à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Jones a fait partie du Congrès des écrivains et artistes noirs, qui s’est réuni à Montréal en 1968 et qui a été considéré comme la plus grande conférence sur le pouvoir noir (Black Power) jamais organisée en dehors des États-Unis.

Le couple a contribué au développement de l’activisme noir au Canada en l’alignant sur la philosophie radicale des Black Panthers et en lançant le Nova Scotia Project, un organisme s’attaquant à la discrimination raciale. Joan Jones a souvent joué un rôle « en coulisses », rédigeant et révisant les discours de Rocky, mais aussi en créant un espace chez elle pour les débats et la réflexion sur les questions liées à l’activisme de la communauté noire.

Elle a joué un rôle clé au sein du groupe Black United Front, qui aidait sa clientèle à trouver du logement et des emplois, et se portait à la défense du leadeurship noir en Nouvelle-Écosse.

Dans sa chronique du journal Chronicle Herald de Halifax, elle écrivait au sujet des droits de la personne et des conditions des personnes noires en Nouvelle-Écosse.

Le fait qu’elle ait fait de sa propre maison un lieu de rassemblement dans les années 1960 a mené à des années d’écoute téléphonique, d’interception du courrier et de surveillance policière. En 1994, lorsque la surveillance a été révélée, le commissaire de la GRC de l’époque, Philip Murray, a présenté ses excuses, notamment pour les représentations racistes des Jones dans leurs dossiers.


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