Descente dans les bains publics de Toronto
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Comment la présence de membres de la police en infiltration sur la photographie de Toronto modifie-t-elle ce qu’elle signifie?
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Comparez l’opération « Savon » avec les descentes de police au Truxx et au Mystique à Montréal. Dressez la liste des similitudes et des différences dans les causes et les conséquences des deux évènements.
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Choisissez parmi les trois niveaux suivants celui qui correspond à vos besoins.
- Cette photographie représente des gens marchant pour manifester et dénoncer l’arrestation, en février 1981, de près de 300 personnes 2ELGBTQIA+ (principalement des hommes) à Toronto.
- Ces arrestations s’inscrivent dans le cadre d’une opération d’infiltration de six mois, connue sous le nom d’opération « Savon ».
- La police a poursuivi son travail d’infiltration après les arrestations: cinq des personnes figurant sur la photo étaient des membres des forces de l’ordre en infiltration.
- Les arrestations et les manifestations qui ont suivi ont été le point de départ de la résistance de la communauté et ont inspiré les futurs festivals de la Fierté torontoise.
Cette photographie montre des gens marchant pour manifester et dénoncer l’arrestation de près de 300 personnes 2ELGBTQIA+, principalement des hommes, à Toronto, en février 1981.
Partout au Canada, la police a utilisé les restrictions du Code pénal sur la prostitution et l’indécence pour poursuivre des membres des communautés 2ELGBTQIA+ du Canada.
L’opération « Savon » est une opération d’infiltration de la police de Toronto qui a duré six mois et qui a conduit à des centaines d’arrestations lors de descentes dans des bars et des établissements de bains dans la nuit du 5 février 1981.
La réaction ne s’est pas fait attendre : plus de 3 000 personnes ont manifesté, défilant jusqu’au poste de police le plus proche des descentes et exigeant que justice soit faite.
Cette photo des manifestations est devenue emblématique. Elle reflète également la surveillance policière permanente des communautés 2ELGBTQIA+ : au moins cinq personnes sur la photo étaient des membres des forces de l’ordre en infiltration.
Les descentes de police dans les bains publics de Toronto ont marqué un tournant dans l’histoire des communautés 2ELGBTQIA+ de Toronto. Outre les nombreuses manifestations et marches, les organisations 2ELGBTQIA+ et les personnes qui leur étaient alliées ont recueilli des fonds pour la défense juridique des personnes arrêtées.
Aujourd’hui, la Pride de Toronto est l’un des plus grands festivals de la ville, tout en étant ancrée dans une histoire de résistance.
Cette photographie montre des gens marchant pour manifester et dénoncer l’arrestation de près de 300 personnes 2ELGBTQIA+, principalement des hommes, à Toronto, en février 1981.
Les forces de police de tout le pays ont utilisé les lois en vigueur sur les « maisons de débauche », qui étaient des dispositions du Code pénal du 19e siècle interdisant les maisons closes ou les établissements utilisés pour la prostitution. La police a également invoqué la mise à jour des lois sur l’indécence qui, après 1969, n’autorisaient les relations sexuelles consensuelles entre deux partenaires de même sexe qu’en privé.
Dans la nuit du 5 février 1981, la police de Toronto a mis fin à une opération d’infiltration de six mois en effectuant des descentes dans les bars et les établissements de bains de la ville. L’opération « Savon », comme on l’a appelée, a donné lieu à près de 300 arrestations, bien qu’aucun cas de prostitution n’ait jamais fait l’objet de poursuites.
La nuit suivante, plus de 3 000 personnes ont manifesté dans le centre-ville de Toronto, défilant jusqu’à l’un des détachements de police impliqués dans les descentes.
Cette photographie de gens manifestant sur Yonge Street est devenue une image emblématique de la résistance de la communauté pendant cette période. Elle reflète également les techniques de surveillance policière envers les communautés 2ELGBTQIA+ : cinq des personnes au premier plan étaient des membres des forces de l’ordre en infiltration.
Les descentes de Toronto ont galvanisé les communautés 2ELGBTQIA+ et les personnes qui leur étaient alliées. Des fonds ont été recueillis pour la défense juridique des gens arrêtés, tandis que de nombreuses manifestations et marches se poursuivaient. Les festivités de la Pride de Toronto, qui remontent au début des années 1970, sont également devenues un point clé de l’affirmation de la communauté. Le Lesbian and Gay Pride Day Toronto a été officiellement constitué en juin 1981.
- Cette photographie représente des gens marchant pour manifester et dénoncer l’arrestation, en février 1981, de près de 300 personnes 2ELGBTQIA+ (principalement des hommes) à Toronto.
- Ces arrestations s’inscrivent dans le cadre d’une opération d’infiltration de six mois, connue sous le nom d’opération « Savon ».
- La police a poursuivi son travail d’infiltration après les arrestations: cinq des personnes figurant sur la photo étaient des membres des forces de l’ordre en infiltration.
- Les arrestations et les manifestations qui ont suivi ont été le point de départ de la résistance de la communauté et ont inspiré les futurs festivals de la Fierté torontoise.
Cette photographie montre des gens marchant pour manifester et dénoncer l’arrestation de près de 300 personnes 2ELGBTQIA+, principalement des hommes, à Toronto, en février 1981.
Partout au Canada, la police a utilisé les restrictions du Code pénal sur la prostitution et l’indécence pour poursuivre des membres des communautés 2ELGBTQIA+ du Canada.
L’opération « Savon » est une opération d’infiltration de la police de Toronto qui a duré six mois et qui a conduit à des centaines d’arrestations lors de descentes dans des bars et des établissements de bains dans la nuit du 5 février 1981.
La réaction ne s’est pas fait attendre : plus de 3 000 personnes ont manifesté, défilant jusqu’au poste de police le plus proche des descentes et exigeant que justice soit faite.
Cette photo des manifestations est devenue emblématique. Elle reflète également la surveillance policière permanente des communautés 2ELGBTQIA+ : au moins cinq personnes sur la photo étaient des membres des forces de l’ordre en infiltration.
Les descentes de police dans les bains publics de Toronto ont marqué un tournant dans l’histoire des communautés 2ELGBTQIA+ de Toronto. Outre les nombreuses manifestations et marches, les organisations 2ELGBTQIA+ et les personnes qui leur étaient alliées ont recueilli des fonds pour la défense juridique des personnes arrêtées.
Aujourd’hui, la Pride de Toronto est l’un des plus grands festivals de la ville, tout en étant ancrée dans une histoire de résistance.
Cette photographie montre des gens marchant pour manifester et dénoncer l’arrestation de près de 300 personnes 2ELGBTQIA+, principalement des hommes, à Toronto, en février 1981.
Les forces de police de tout le pays ont utilisé les lois en vigueur sur les « maisons de débauche », qui étaient des dispositions du Code pénal du 19e siècle interdisant les maisons closes ou les établissements utilisés pour la prostitution. La police a également invoqué la mise à jour des lois sur l’indécence qui, après 1969, n’autorisaient les relations sexuelles consensuelles entre deux partenaires de même sexe qu’en privé.
Dans la nuit du 5 février 1981, la police de Toronto a mis fin à une opération d’infiltration de six mois en effectuant des descentes dans les bars et les établissements de bains de la ville. L’opération « Savon », comme on l’a appelée, a donné lieu à près de 300 arrestations, bien qu’aucun cas de prostitution n’ait jamais fait l’objet de poursuites.
La nuit suivante, plus de 3 000 personnes ont manifesté dans le centre-ville de Toronto, défilant jusqu’à l’un des détachements de police impliqués dans les descentes.
Cette photographie de gens manifestant sur Yonge Street est devenue une image emblématique de la résistance de la communauté pendant cette période. Elle reflète également les techniques de surveillance policière envers les communautés 2ELGBTQIA+ : cinq des personnes au premier plan étaient des membres des forces de l’ordre en infiltration.
Les descentes de Toronto ont galvanisé les communautés 2ELGBTQIA+ et les personnes qui leur étaient alliées. Des fonds ont été recueillis pour la défense juridique des gens arrêtés, tandis que de nombreuses manifestations et marches se poursuivaient. Les festivités de la Pride de Toronto, qui remontent au début des années 1970, sont également devenues un point clé de l’affirmation de la communauté. Le Lesbian and Gay Pride Day Toronto a été officiellement constitué en juin 1981.
Sommaire
- Cette photographie représente des gens marchant pour manifester et dénoncer l’arrestation, en février 1981, de près de 300 personnes 2ELGBTQIA+ (principalement des hommes) à Toronto.
- Ces arrestations s’inscrivent dans le cadre d’une opération d’infiltration de six mois, connue sous le nom d’opération « Savon ».
- La police a poursuivi son travail d’infiltration après les arrestations: cinq des personnes figurant sur la photo étaient des membres des forces de l’ordre en infiltration.
- Les arrestations et les manifestations qui ont suivi ont été le point de départ de la résistance de la communauté et ont inspiré les futurs festivals de la Fierté torontoise.
Éléments essentiels
Cette photographie montre des gens marchant pour manifester et dénoncer l’arrestation de près de 300 personnes 2ELGBTQIA+, principalement des hommes, à Toronto, en février 1981.
Partout au Canada, la police a utilisé les restrictions du Code pénal sur la prostitution et l’indécence pour poursuivre des membres des communautés 2ELGBTQIA+ du Canada.
L’opération « Savon » est une opération d’infiltration de la police de Toronto qui a duré six mois et qui a conduit à des centaines d’arrestations lors de descentes dans des bars et des établissements de bains dans la nuit du 5 février 1981.
La réaction ne s’est pas fait attendre : plus de 3 000 personnes ont manifesté, défilant jusqu’au poste de police le plus proche des descentes et exigeant que justice soit faite.
Cette photo des manifestations est devenue emblématique. Elle reflète également la surveillance policière permanente des communautés 2ELGBTQIA+ : au moins cinq personnes sur la photo étaient des membres des forces de l’ordre en infiltration.
Les descentes de police dans les bains publics de Toronto ont marqué un tournant dans l’histoire des communautés 2ELGBTQIA+ de Toronto. Outre les nombreuses manifestations et marches, les organisations 2ELGBTQIA+ et les personnes qui leur étaient alliées ont recueilli des fonds pour la défense juridique des personnes arrêtées.
Aujourd’hui, la Pride de Toronto est l’un des plus grands festivals de la ville, tout en étant ancrée dans une histoire de résistance.
Description exhaustive
Cette photographie montre des gens marchant pour manifester et dénoncer l’arrestation de près de 300 personnes 2ELGBTQIA+, principalement des hommes, à Toronto, en février 1981.
Les forces de police de tout le pays ont utilisé les lois en vigueur sur les « maisons de débauche », qui étaient des dispositions du Code pénal du 19e siècle interdisant les maisons closes ou les établissements utilisés pour la prostitution. La police a également invoqué la mise à jour des lois sur l’indécence qui, après 1969, n’autorisaient les relations sexuelles consensuelles entre deux partenaires de même sexe qu’en privé.
Dans la nuit du 5 février 1981, la police de Toronto a mis fin à une opération d’infiltration de six mois en effectuant des descentes dans les bars et les établissements de bains de la ville. L’opération « Savon », comme on l’a appelée, a donné lieu à près de 300 arrestations, bien qu’aucun cas de prostitution n’ait jamais fait l’objet de poursuites.
La nuit suivante, plus de 3 000 personnes ont manifesté dans le centre-ville de Toronto, défilant jusqu’à l’un des détachements de police impliqués dans les descentes.
Cette photographie de gens manifestant sur Yonge Street est devenue une image emblématique de la résistance de la communauté pendant cette période. Elle reflète également les techniques de surveillance policière envers les communautés 2ELGBTQIA+ : cinq des personnes au premier plan étaient des membres des forces de l’ordre en infiltration.
Les descentes de Toronto ont galvanisé les communautés 2ELGBTQIA+ et les personnes qui leur étaient alliées. Des fonds ont été recueillis pour la défense juridique des gens arrêtés, tandis que de nombreuses manifestations et marches se poursuivaient. Les festivités de la Pride de Toronto, qui remontent au début des années 1970, sont également devenues un point clé de l’affirmation de la communauté. Le Lesbian and Gay Pride Day Toronto a été officiellement constitué en juin 1981.