![Petite tasse à thé blanche avec des motifs bleus. Des morceaux se sont détachés.](https://www.historymuseum.ca/wp-teachers-zone/wp-content/uploads/2020/01/Rose_teacup_IMG2019-0027-0032-Dm.jpg)
Marie Marguerite Rose
Marie Marguerite Rose ne s’est pas établie en Nouvelle-France par choix. À la fin de l’adolescence, elle a été enlevée en Guinée, en Afrique de l’Ouest, puis amenée de force dans les colonies françaises. Elle s’est retrouvée à Louisbourg (dans l’actuelle Nouvelle-Écosse), où on lui a donné le prénom français de « Marguerite ». Son nom d’origine n’a pas été enregistré.
À 19 ans, elle a été vendue comme esclave à Jean Chrysostome Loppinot, un officier militaire à Louisbourg. Au cours des années 1700, environ 2 000 esclaves d’origines africaines et autochtones, pour la plupart des domestiques, vivaient au Canada. On dénombrait alors plus de 350 esclaves rien que sur l’île Royale (Cap-Breton), la majorité étant postée à la forteresse de Louisbourg.
Marie Marguerite Rose a été affranchie (libérée) à l’âge de 38 ans avant de se marier à un Mi’kmaq avec qui elle a tenu une taverne. Populaires en Nouvelle-France, les tavernes étaient un lieu de prédilection pour socialiser, boire et manger.
Cliquez sur les objets ci-dessous pour en savoir davantage au sujet de Marie Marguerite Rose et de sa vie en Nouvelle‑France.