La destruction de la Petite-Bourgogne
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Regardez l’image attentivement.
Réfléchissez à trois pensées ou idées inspirées par ce que vous voyez.
Posez deux questions pour déterminer ce que vous aimeriez savoir de plus sur la base de ce que vous voyez.
Créez une métaphore ou une analogie qui reflète ce que vous voyez.
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Identifiez les différents points de vue et explorez-en un en complétant la phrase suivante : Je pense à (nommez l’évènement ou le problème représenté sur la photo) du point de vue de…
Expliquez pourquoi vous avez choisi d’explorer cette perspective en complétant la phrase suivante : Je pense que… (décrivez l’évènement ou le problème de votre point de vue)… parce que (expliquez votre raisonnement).
Identifiez une question ou une préoccupation que vous avez et complétez la phrase suivante : Une question ou une préoccupation que je me pose de ce point de vue est…
Choisissez ensuite un autre point de vue et complétez à nouveau les amorces de phrases pour explorer un autre point de vue.
Précisions
- Photographie
Contexte historique
Choisissez parmi les trois niveaux suivants celui qui correspond à vos besoins.
- L’administration du maire Jean Drapeau avait décidé que, dans le cadre de la préparation de l’Expo 67 : Terre des Hommes, la Ville détruirait et reconstruirait le quartier résidentiel de la Petite-Bourgogne.
- Le gouvernement a envoyé à toutes les personnes concernées des avis indiquant qu’elles devaient déménager avant le 1erseptembre 1967.
- La Ville a utilisé des bulldozers pour démolir des logements et des bâtiments et a construit l’autoroute Ville-Marie à travers ce qui restait de la communauté.
- Des fonctionnaires de la Ville entraient dans les logements pour les identifier en vue de leur destruction, sans se soucier des gens qui y vivaient.
Le maire de Montréal, Jean Drapeau, et son administration ont décidé qu’en préparation de l’exposition universelle Expo 67 : Terre des Hommes, la Ville détruirait et reconstruirait le quartier résidentiel de la Petite-Bourgogne.
Le gouvernement a envoyé des avis à toutes les personnes concernées : « Vous devez quitter les lieux que vous occupez actuellement avec tous vos biens mobiliers. Le 1er septembre 1967, ou avant cette date, si vous le souhaitez ».
Conformément à ce calendrier, la Ville a utilisé des bulldozers pour démolir les logements et les bâtiments. En 1970, la Ville est allée plus loin et a construit l’autoroute Ville-Marie, qui traversait ce qui restait de la communauté.
Quatre-vingt-dix pour cent des personnes noires qui habitaient le quartier ont été déplacées, ce qui a contribué à disperser et souvent marginaliser la communauté.
Comme on peut le voir sur la photographie, les fonctionnaires de la Ville entraient dans les maisons pour les identifier en vue de leur destruction, sans se soucier des personnes qui y vivaient. Un homme noir est assis à la table de la cuisine, ignoré par l’agent, restant impassiblement dans sa position.
Comme le rapporte une agence de presse montréalaise, le maire Jean Drapeau et son administration avaient décidé que, dans le cadre de la préparation de l’exposition universelle Expo 67 : Terre des Hommes, il fallait mettre en place « un vaste plan de rénovation urbaine dans un quartier de 14 000 personnes appelé la Petite-Bourgogne ».
Le gouvernement a envoyé des avis de « ré-expropriation et de possession antérieure » à toutes les personnes concernées. Ces avis stipulaient : « Vous devez quitter les lieux que vous occupez actuellement avec tous vos biens mobiliers. Le 1er septembre 1967, ou avant cette date, si vous le souhaitez ».
Conformément à ce calendrier, la Ville a utilisé des bulldozers pour démolir des logements et des bâtiments afin de créer de nouveaux logements locatifs à bas prix.
La destruction de la communauté a finalement été achevée en 1970, lorsque la Ville a construit l’autoroute Ville-Marie, qui traversait ce qui restait de la Petite-Bourgogne.
Quatre-vingt-dix pour cent des personnes noires qui habitaient la Petite-Bourgogne ont été déplacées, ce qui a contribué à disperser et souvent marginaliser la communauté.
Comme le montre la photographie, les fonctionnaires de la Ville entraient dans les maisons pour les identifier en vue de leur destruction, souvent sans tenir compte des personnes qui y vivaient. On voit un homme noir assis à une table de cuisine, ignoré par l’agent, restant impassiblement dans sa position.
- L’administration du maire Jean Drapeau avait décidé que, dans le cadre de la préparation de l’Expo 67 : Terre des Hommes, la Ville détruirait et reconstruirait le quartier résidentiel de la Petite-Bourgogne.
- Le gouvernement a envoyé à toutes les personnes concernées des avis indiquant qu’elles devaient déménager avant le 1erseptembre 1967.
- La Ville a utilisé des bulldozers pour démolir des logements et des bâtiments et a construit l’autoroute Ville-Marie à travers ce qui restait de la communauté.
- Des fonctionnaires de la Ville entraient dans les logements pour les identifier en vue de leur destruction, sans se soucier des gens qui y vivaient.
Le maire de Montréal, Jean Drapeau, et son administration ont décidé qu’en préparation de l’exposition universelle Expo 67 : Terre des Hommes, la Ville détruirait et reconstruirait le quartier résidentiel de la Petite-Bourgogne.
Le gouvernement a envoyé des avis à toutes les personnes concernées : « Vous devez quitter les lieux que vous occupez actuellement avec tous vos biens mobiliers. Le 1er septembre 1967, ou avant cette date, si vous le souhaitez ».
Conformément à ce calendrier, la Ville a utilisé des bulldozers pour démolir les logements et les bâtiments. En 1970, la Ville est allée plus loin et a construit l’autoroute Ville-Marie, qui traversait ce qui restait de la communauté.
Quatre-vingt-dix pour cent des personnes noires qui habitaient le quartier ont été déplacées, ce qui a contribué à disperser et souvent marginaliser la communauté.
Comme on peut le voir sur la photographie, les fonctionnaires de la Ville entraient dans les maisons pour les identifier en vue de leur destruction, sans se soucier des personnes qui y vivaient. Un homme noir est assis à la table de la cuisine, ignoré par l’agent, restant impassiblement dans sa position.
Comme le rapporte une agence de presse montréalaise, le maire Jean Drapeau et son administration avaient décidé que, dans le cadre de la préparation de l’exposition universelle Expo 67 : Terre des Hommes, il fallait mettre en place « un vaste plan de rénovation urbaine dans un quartier de 14 000 personnes appelé la Petite-Bourgogne ».
Le gouvernement a envoyé des avis de « ré-expropriation et de possession antérieure » à toutes les personnes concernées. Ces avis stipulaient : « Vous devez quitter les lieux que vous occupez actuellement avec tous vos biens mobiliers. Le 1er septembre 1967, ou avant cette date, si vous le souhaitez ».
Conformément à ce calendrier, la Ville a utilisé des bulldozers pour démolir des logements et des bâtiments afin de créer de nouveaux logements locatifs à bas prix.
La destruction de la communauté a finalement été achevée en 1970, lorsque la Ville a construit l’autoroute Ville-Marie, qui traversait ce qui restait de la Petite-Bourgogne.
Quatre-vingt-dix pour cent des personnes noires qui habitaient la Petite-Bourgogne ont été déplacées, ce qui a contribué à disperser et souvent marginaliser la communauté.
Comme le montre la photographie, les fonctionnaires de la Ville entraient dans les maisons pour les identifier en vue de leur destruction, souvent sans tenir compte des personnes qui y vivaient. On voit un homme noir assis à une table de cuisine, ignoré par l’agent, restant impassiblement dans sa position.
Sommaire
- L’administration du maire Jean Drapeau avait décidé que, dans le cadre de la préparation de l’Expo 67 : Terre des Hommes, la Ville détruirait et reconstruirait le quartier résidentiel de la Petite-Bourgogne.
- Le gouvernement a envoyé à toutes les personnes concernées des avis indiquant qu’elles devaient déménager avant le 1erseptembre 1967.
- La Ville a utilisé des bulldozers pour démolir des logements et des bâtiments et a construit l’autoroute Ville-Marie à travers ce qui restait de la communauté.
- Des fonctionnaires de la Ville entraient dans les logements pour les identifier en vue de leur destruction, sans se soucier des gens qui y vivaient.
Éléments essentiels
Le maire de Montréal, Jean Drapeau, et son administration ont décidé qu’en préparation de l’exposition universelle Expo 67 : Terre des Hommes, la Ville détruirait et reconstruirait le quartier résidentiel de la Petite-Bourgogne.
Le gouvernement a envoyé des avis à toutes les personnes concernées : « Vous devez quitter les lieux que vous occupez actuellement avec tous vos biens mobiliers. Le 1er septembre 1967, ou avant cette date, si vous le souhaitez ».
Conformément à ce calendrier, la Ville a utilisé des bulldozers pour démolir les logements et les bâtiments. En 1970, la Ville est allée plus loin et a construit l’autoroute Ville-Marie, qui traversait ce qui restait de la communauté.
Quatre-vingt-dix pour cent des personnes noires qui habitaient le quartier ont été déplacées, ce qui a contribué à disperser et souvent marginaliser la communauté.
Comme on peut le voir sur la photographie, les fonctionnaires de la Ville entraient dans les maisons pour les identifier en vue de leur destruction, sans se soucier des personnes qui y vivaient. Un homme noir est assis à la table de la cuisine, ignoré par l’agent, restant impassiblement dans sa position.
Description exhaustive
Comme le rapporte une agence de presse montréalaise, le maire Jean Drapeau et son administration avaient décidé que, dans le cadre de la préparation de l’exposition universelle Expo 67 : Terre des Hommes, il fallait mettre en place « un vaste plan de rénovation urbaine dans un quartier de 14 000 personnes appelé la Petite-Bourgogne ».
Le gouvernement a envoyé des avis de « ré-expropriation et de possession antérieure » à toutes les personnes concernées. Ces avis stipulaient : « Vous devez quitter les lieux que vous occupez actuellement avec tous vos biens mobiliers. Le 1er septembre 1967, ou avant cette date, si vous le souhaitez ».
Conformément à ce calendrier, la Ville a utilisé des bulldozers pour démolir des logements et des bâtiments afin de créer de nouveaux logements locatifs à bas prix.
La destruction de la communauté a finalement été achevée en 1970, lorsque la Ville a construit l’autoroute Ville-Marie, qui traversait ce qui restait de la Petite-Bourgogne.
Quatre-vingt-dix pour cent des personnes noires qui habitaient la Petite-Bourgogne ont été déplacées, ce qui a contribué à disperser et souvent marginaliser la communauté.
Comme le montre la photographie, les fonctionnaires de la Ville entraient dans les maisons pour les identifier en vue de leur destruction, souvent sans tenir compte des personnes qui y vivaient. On voit un homme noir assis à une table de cuisine, ignoré par l’agent, restant impassiblement dans sa position.