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Libertés sacrifiées – La Loi sur les mesures de guerre

Rallye de réparation japonais-canadien

Photographie

Photographie en noir et blanc de personnes marchant sur la colline du Parlement avec des pancartes. // Black-and-white photograph of people marching on Parliament Hill, holding signs.

Photographie en noir et blanc de personnes marchant sur la colline du Parlement avec des pancartes. // Black-and-white photograph of people marching on Parliament Hill, holding signs.

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Activités

FAIRE

Faites des recherches externes et comparez les excuses officielles du Canada aux différentes communautés. Quelles sont les similitudes et les différences? En quelles années les excuses ont-elles été présentées? Qu’est-ce qui se passait au Canada et dans le monde à cette époque qui a pu encourager les groupes cherchant à obtenir réparation à se manifester?


PENSER

Pourquoi pensez-vous qu’il n’y a pas eu d’excuses officielles pour les arrestations effectuées pendant la crise d’Octobre?

Pour approfondir : Si une réparation était accordée aux personnes touchées par la crise d’Octobre, quelle forme devrait-elle prendre, selon vous?


PENSER

Pensez-vous que les excuses et les réparations pour les personnes touchées par les internements de la Première et de la Seconde Guerre mondiale étaient suffisantes? Pourquoi?


Précisions

Date 1988
Origine de l’objet Centrale
Matériaux
  • Photographie
Source / No de référence Nikkei National Museum, 2010.32.124
Artiste / Artisan / Fabricant Gordon King

Contexte historique

Choisissez parmi les trois niveaux suivants celui qui correspond à vos besoins.

  • De nombreux mouvements de réparation (excuses) ont été observés à la fin du xxesiècle.
  • Cette photographie montre un groupe marchant sur la colline du Parlement, demandant réparation pour les torts causés aux Canadiens japonais.
  • Le gouvernement fédéral a reconnu ses torts et a présenté des excuses officielles aux Canadiens japonais, aux Canadiens italiens, aux Canadiens ukrainiens et à la Première Nation de Stoney Point, mais, à ce jour, aucune excuse officielle n’a été présentée aux personnes emprisonnées pendant la crise d’Octobre.

  • De nombreux mouvements de réparation (excuses) ont été observés à la fin du xxesiècle.
  • Cette photographie montre un groupe marchant sur la colline du Parlement, demandant réparation pour les torts causés aux Canadiens japonais.
  • Le gouvernement fédéral a reconnu ses torts et a présenté des excuses officielles aux Canadiens japonais, aux Canadiens italiens, aux Canadiens ukrainiens et à la Première Nation de Stoney Point, mais, à ce jour, aucune excuse officielle n’a été présentée aux personnes emprisonnées pendant la crise d’Octobre.

Sommaire

  • De nombreux mouvements de réparation (excuses) ont été observés à la fin du xxesiècle.
  • Cette photographie montre un groupe marchant sur la colline du Parlement, demandant réparation pour les torts causés aux Canadiens japonais.
  • Le gouvernement fédéral a reconnu ses torts et a présenté des excuses officielles aux Canadiens japonais, aux Canadiens italiens, aux Canadiens ukrainiens et à la Première Nation de Stoney Point, mais, à ce jour, aucune excuse officielle n’a été présentée aux personnes emprisonnées pendant la crise d’Octobre.

Éléments essentiels

À la fin du XXe siècle, de nombreux mouvements de redressement ont été observés dans tout le Canada.

En 1988, le gouvernement fédéral a présenté des excuses officielles et a accordé une compensation aux Canadiens d’origine japonaise. En 2008, le gouvernement a présenté des excuses officielles aux Canadiens d’origine  ukrainienne et a créé le Fonds de reconnaissance de l’internement canadien durant la Première Guerre mondiale. Enfin, en 2016, le ministère de la Défense nationale a cédé les terres d’Ipperwash à la Première Nation de Stony Point. En mai 2021, le gouvernement fédéral a présenté ses excuses solennelles à la communauté italo-canadienne pour les internements de la Seconde Guerre.

En date de l’année 2021, cependant, il n’y a pas eu d’excuses officielles pour les personnes ayant fait l’objet de perquisitions et d’emprisonnements pendant la crise d’Octobre.

Cette photographie de 1988 montre un groupe marchant sur la colline du Parlement, demandant réparation pour les torts causés aux Canadiens japonais.


Description exhaustive

Comme l’explique la présente trousse, la Loi sur les mesures de guerre a porté atteinte aux libertés civiles de nombreuses personnes. Que les actions du gouvernement aient été justifiées ou non, la loi a eu une incidence réelle sur la vie de ces personnes pour toujours. À la fin du xxe siècle, de nombreux mouvements de redressement ont été observés dans tout le Canada.

Après la Seconde Guerre mondiale, des personnes ayant subi des violations des droits civiques ont formé des groupes communautaires dans tout le Canada pour faire entendre leur voix. L’Association nationale des Canadiens japonais, le Congrès national des Italo-Canadiens et l’Association ukrainienne canadienne des libertés civiles en sont quelques exemples. Ces groupes et d’autres ont fait pression sur le gouvernement fédéral pour qu’il présente des excuses pour les torts passés et qu’il indemnise financièrement les personnes touchées.

Par conséquent, le gouvernement fédéral a reconnu les mauvais traitements qu’il a infligés à un certain nombre de communautés. En 1988, le gouvernement a présenté des excuses officielles et a accordé une compensation aux Canadiens d’origine japonaise. En 2008, le gouvernement a présenté des excuses officielles aux Canadiens d’ascendance ukrainienne et a créé le Fonds de reconnaissance de l’internement canadien durant la Première Guerre mondiale. En 2016, le ministère de la Défense nationale a cédé les terres d’Ipperwash à la Première Nation de Stony Point. En mai 2021, le gouvernement fédéral a présenté ses excuses solennelles à la communauté italo-canadienne pour les internements de la Seconde Guerre.

En date de 2021, cependant, il n’y a pas eu d’excuses officielles pour les personnes qui ont fait l’objet de perquisitions et d’emprisonnements pendant la crise d’Octobre.

Cette photographie de 1988 montre un groupe marchant sur la Colline du Parlement, demandant réparation pour les torts causés aux Canadiens japonais.


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