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Les premiers jours au Canada
Ce soir-là, tandis que Chris réfléchissait à sa situation, il n’avait que cinq dollars en poche, un « personnage à l’allure plutôt rude » vint s’asseoir à côté de lui. L’homme lui parla d’abord en anglais. Devant le silence de Chris, il essaya l’allemand, puis le danois. Chris raconta alors son histoire à l’étranger et apprit plus tard que celui-ci était un Américain d’origine danoise et qu’il travaillait comme briqueteur. Sur-le-champ, les deux hommes se lièrent d’amitié.
Écoutez un entretien dans lequel Chris raconte comment il a été brusquement déposé à Toronto par la famille de Beamsville, qui attendait quelqu’un d’autre, et dans quelles circonstances il a fait la connaissance d’un briqueteur américain d’origine danoise.
(MCC, fonds Christian-Bennedsen)
Le bon Samaritain danois prit Chris sous son aile pour la fin de semaine et, le lundi matin, le ramena à la gare Union, pour y attendre l’ouverture des bureaux du CNR.
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J'ai l'impression que le Canada est un merveilleux pays libre. On peut se déplacer comme on veut, sans avoir à signer 117 registres différents pour signaler son arrivée ou son départ. |
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Chris Bennedsen à Anna Bennedsen, MCC, fonds Christian-Bennedsen, lot de correspondance, boîte P-29, groupe 11, le 7 janvier 1952. Traduction du danois par Chris Bennedsen.
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