Les Vale Quilters (une association de courtepointières)
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Quel est le but des Vale Quilters et à quoi servent ces courtepointes?
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Trouvez d’autres exemples de communautés au Canada qui utilisent des courtepointes comme moyen de partager des messages ou des histoires.
Précisions
- Textiles
Contexte historique
Choisissez parmi les trois niveaux suivants celui qui correspond à vos besoins.
- Les Vale Quilters, une association de courtepointières, de New Glasgow, a vu le jour en 2007.
- L’association présente et préserve les traditions afro-néo-écossaises de fabrication de courtepointes, et explore l’expérience des personnes noires dans ses courtepointes.
- En 2012, l’exposition The Secret Codes (Les codes secrets) présentait des motifs historiques de courtepointes qui permettaient de repérer les refuges le long du chemin de fer clandestin. Le titre fait également référence aux « expériences secrètes » que les femmes partagent en fabriquant des courtepointes.
Faites défiler les images du carrousel multimédia pour voir d’autres œuvres des Vale Quilters, de New Glasgow.
Ces courtepointes ont été réalisées par les Vale Quilters (une association de courtepointières), un groupe de femmes de New Glasgow : Myla Borden, Shirley Makenzie, Stephanie Mackay, Marlene Dorrington, Frances Dorrington, Debra Jordan et Marilyn Brannan.
Le groupe a été établi en 2007 pour présenter et préserver les traditions afro-néo-écossaises de fabrication de courtepointes. Il a créé des expositions explorant l’expérience des personnes noires en Nouvelle-Écosse.
En 2012, les membres du groupe ont inauguré une exposition commune, The Secret Codes (Les codes secrets). Le nom de l’exposition est un clin d’œil aux motifs de courtepointes qui permettaient de repérer les refuges le long du chemin de fer clandestin, la route empruntée par les esclaves afro-américains pour fuir vers le nord. Le titre fait également référence aux « expériences secrètes » que les femmes partagent en fabriquant des courtepointes.
Meeting at the Well (La rencontre au puits), de Myla Borden, montre des femmes discutant du soutien à apporter au projet du Nova Scotia Home for Colored Children (Centre d’accueil des enfants de couleur de la Nouvelle-Écosse), un orphelinat et institut d’apprentissage à Halifax. De telles rencontres ont conduit à la création de la Ladies Auxiliary of the African United Baptist Association (Auxiliaires féminines de l’Association baptiste unie africaine) en 1917. Myla Borden a appris à fabriquer des courtepointes à une époque difficile, où elle ne parvenait pas à trouver un poste d’enseignante. Elle est la cofondatrice des Vale Quilters (une association de courtepointières), de New Glasgow.
The Preston Quilt (La courtepointe de Preston), de Laurel Francis, présente l’histoire et la culture des communautés qui composent Preston. Ces communautés constituent la plus grande collectivité afro-néo-écossaise de la province, et une des plus anciennes du Canada. La courtepointe comprend des reproductions de photos de moments de l’histoire de Preston, ainsi que des œuvres d’art et des poèmes de membres de la communauté. Laurel Francis, une courtepointière née à Montréal, vit à Pincher Creek, en Alberta. En 2007, elle a découvert les Vale Quilters (une association de courtepointières) et a saisi l’occasion d’explorer son patrimoine à travers les courtepointes qu’elle a créées pour les expositions du groupe.
Les courtepointes dont le thème est le chemin de fer clandestin
En 1990, la folkloriste américaine Gladys Fry affirmait : « Les courtepointes servaient à envoyer des messages. Sur le chemin de fer clandestin, celles qui comportaient du noir étaient étendues sur la corde à linge pour indiquer un lieu de refuge. […] Les triangles sur les courtepointes représentaient des messages de prière ou une médaille de prière […] Les couleurs étaient très importantes pour les personnes qui fabriquaient des courtepointes en vue d’aider les esclaves [..] Le bleu était censé protéger la personne qui avait fait la courtepointe. » Ces « motifs secrets », qui relèvent peut-être plus du mythe que de la réalité, sont devenus une source d’inspiration pour les personnes d’origine africaine qui fabriquaient des courtepointes.
Quatre générations de Cromwell ont travaillé sur cette courtepointe : la grand-mère, la mère, le fils et la petite-fille. Heather Cromwell a commencé à fabriquer des courtepointes à l’âge adulte, réalisant des motifs appris de sa mère. En 2007, elle s’est associée à plusieurs Afro-Néo-Écossaises à New Glasgow pour former les Vale Quilters (une association de courtepointières), un groupe qui souhaitait explorer les traditions de fabrication de courtepointes afro-nord-américaines, tout en faisant connaitre le patrimoine de la communauté noire du comté de Pictou.
Le titre fait également référence aux « expériences secrètes » que les femmes partagent en fabriquant les courtepointes. Comme l’explique Woods : « Ce dont je me suis rendu compte, c’est que la fabrication d’une courtepointe n’est pas seulement l’acte de la coudre – ou, dans mon cas, de la concevoir – mais une façon d’organiser et de concevoir le monde. Cette activité artisanale a ses propres rituels, y compris les rencontres régulières entre les femmes, les discussions inévitables lors de ces rencontres, la relation que les femmes entretiennent avec le tissu, et la signification personnelle que certains motifs et que la fabrication de courtepointes en général a dans l’esprit des réalisatrices. » En 2022, The Secret Codes a entamé une tournée nationale.
Meeting at the Well (La rencontre au puits)
Meeting at the Well représente des femmes de la communauté afro-néo-écossaise d’East Preston qui se rencontrent au puits communautaire pour discuter de moyens de soutenir le projet du Nova Scotia Home for Coloured Children (Centre d’accueil des enfants de couleur de la Nouvelle-Écosse), un nouvel orphelinat et institut d’apprentissage qui sera établi à Halifax. De telles rencontres ont conduit à la création de la Ladies Auxiliary of the African United Baptist Association (Auxiliaires féminines de l’Association baptiste unie africaine) en 1917.
La courtepointière Myla Borden
Myla Borden est née à New Glasgow en 1960. C’est sa tante Frances qui lui a appris à fabriquer des courtepointes, à une époque où Borden, enseignante récemment diplômée, ne trouvait pas de travail. Borden est depuis lors une passionnée de la fabrication de courtepointes et a été cofondatrice des Vale Quilters (association de courtepointières), de New Glasgow, la seule guilde de courtepointières noires de la Nouvelle-Écosse.
The Preston Quilt (La courtepointe de Preston)
La courtepointe de Preston illustre l’histoire et la culture des communautés afro-néo-écossaises qui composent Preston (Cherry Brook/Lake Loon, East Preston et North Preston). Preston est la plus grande communauté afro-néo-écossaise de la province et une des plus anciennes du genre au Canada. La courtepointe comprend des reproductions de photos de moments de l’histoire de Preston, ainsi que des œuvres d’art et des poèmes de membres de la communauté.
La courtepointière Laurel Francis
Laurel Francis, une courtepointière née à Montréal, vit à Pincher Creek, en Alberta. En 2007, elle a découvert les Vale Quilters (une association de courtepointières) et les courtepointes qu’elles créaient reflétant l’histoire et la culture afro-canadiennes. Saisissant l’occasion d’explorer son patrimoine par la fabrication de courtepointes, elle a commencé à créer des courtepointes pour les expositions du groupe.
Les courtepointes dont le thème est le chemin de fer clandestin
Les courtepointes dont le thème est le chemin de fer clandestin comportent plusieurs motifs qui auraient été utilisés pour donner des renseignements codés aux esclaves qui fuyaient les États-Unis. La première source écrite de cette affirmation est un livre publié en 1990, Stitched from the Soul, de la folkloriste américaine Gladys Fry.
Sans fournir de source, l’auteure affirme : « Les courtepointes servaient à envoyer des messages. Sur le chemin de fer clandestin, celles qui comportaient du noir étaient étendues sur la corde à linge pour indiquer un lieu de refuge. […] Les triangles sur les courtepointes représentaient des messages de prière ou une médaille de prière, une façon d’offrir une prière. Les couleurs étaient très importantes pour les personnes qui fabriquaient des courtepointes en vue d’aider les esclaves […] Le bleu était censé protéger la personne qui avait fait la courtepointe. »
Ces affirmations relèvent peut-être plus du mythe que de la réalité. Cependant, l’idée a inspiré les personnes d’origine africaine qui fabriquaient des courtepointes et qui y ont vu un moyen d’exprimer leur patrimoine dans leurs créations.
Quilt (Courtepointe)
Quatre générations de Cromwell ont travaillé sur cette courtepointe : la grand-mère, la mère, le fils et la petite-fille.
La courtepointière Heather Cromwell
Heather Cromwell était dans la trentaine quand elle a commencé à fabriquer des courtepointes. Ses premières créations étaient des courtepointes à motifs, que sa mère lui a appris à confectionner. En 2004, elle est devenue membre de la Northumberland Quilters Guild (comté de Pictou) – une des plus grandes guildes de courtepointières de la Nouvelle-Écosse – et a participé à plusieurs ateliers pour perfectionner ses compétences dans sa nouvelle activité artisanale.
Elle a également commencé à présenter ses courtepointes dans l’exposition annuelle des membres de la guilde, qui a lieu chaque année en aout au Centre Decoste de Pictou. En 2007, Cromwell s’est associée à plusieurs Afro-Néo-Écossaises de New Glasgow pour former les Vale Quilters (une association de courtepointières), de New Glasgow, un groupe désireux d’explorer les traditions de fabrication de courtepointes afro-nord-américaines, tout en faisant connaitre le patrimoine de la communauté noire du comté de Pictou.
- Les Vale Quilters, une association de courtepointières, de New Glasgow, a vu le jour en 2007.
- L’association présente et préserve les traditions afro-néo-écossaises de fabrication de courtepointes, et explore l’expérience des personnes noires dans ses courtepointes.
- En 2012, l’exposition The Secret Codes (Les codes secrets) présentait des motifs historiques de courtepointes qui permettaient de repérer les refuges le long du chemin de fer clandestin. Le titre fait également référence aux « expériences secrètes » que les femmes partagent en fabriquant des courtepointes.
Faites défiler les images du carrousel multimédia pour voir d’autres œuvres des Vale Quilters, de New Glasgow.
Ces courtepointes ont été réalisées par les Vale Quilters (une association de courtepointières), un groupe de femmes de New Glasgow : Myla Borden, Shirley Makenzie, Stephanie Mackay, Marlene Dorrington, Frances Dorrington, Debra Jordan et Marilyn Brannan.
Le groupe a été établi en 2007 pour présenter et préserver les traditions afro-néo-écossaises de fabrication de courtepointes. Il a créé des expositions explorant l’expérience des personnes noires en Nouvelle-Écosse.
En 2012, les membres du groupe ont inauguré une exposition commune, The Secret Codes (Les codes secrets). Le nom de l’exposition est un clin d’œil aux motifs de courtepointes qui permettaient de repérer les refuges le long du chemin de fer clandestin, la route empruntée par les esclaves afro-américains pour fuir vers le nord. Le titre fait également référence aux « expériences secrètes » que les femmes partagent en fabriquant des courtepointes.
Meeting at the Well (La rencontre au puits), de Myla Borden, montre des femmes discutant du soutien à apporter au projet du Nova Scotia Home for Colored Children (Centre d’accueil des enfants de couleur de la Nouvelle-Écosse), un orphelinat et institut d’apprentissage à Halifax. De telles rencontres ont conduit à la création de la Ladies Auxiliary of the African United Baptist Association (Auxiliaires féminines de l’Association baptiste unie africaine) en 1917. Myla Borden a appris à fabriquer des courtepointes à une époque difficile, où elle ne parvenait pas à trouver un poste d’enseignante. Elle est la cofondatrice des Vale Quilters (une association de courtepointières), de New Glasgow.
The Preston Quilt (La courtepointe de Preston), de Laurel Francis, présente l’histoire et la culture des communautés qui composent Preston. Ces communautés constituent la plus grande collectivité afro-néo-écossaise de la province, et une des plus anciennes du Canada. La courtepointe comprend des reproductions de photos de moments de l’histoire de Preston, ainsi que des œuvres d’art et des poèmes de membres de la communauté. Laurel Francis, une courtepointière née à Montréal, vit à Pincher Creek, en Alberta. En 2007, elle a découvert les Vale Quilters (une association de courtepointières) et a saisi l’occasion d’explorer son patrimoine à travers les courtepointes qu’elle a créées pour les expositions du groupe.
Les courtepointes dont le thème est le chemin de fer clandestin
En 1990, la folkloriste américaine Gladys Fry affirmait : « Les courtepointes servaient à envoyer des messages. Sur le chemin de fer clandestin, celles qui comportaient du noir étaient étendues sur la corde à linge pour indiquer un lieu de refuge. […] Les triangles sur les courtepointes représentaient des messages de prière ou une médaille de prière […] Les couleurs étaient très importantes pour les personnes qui fabriquaient des courtepointes en vue d’aider les esclaves [..] Le bleu était censé protéger la personne qui avait fait la courtepointe. » Ces « motifs secrets », qui relèvent peut-être plus du mythe que de la réalité, sont devenus une source d’inspiration pour les personnes d’origine africaine qui fabriquaient des courtepointes.
Quatre générations de Cromwell ont travaillé sur cette courtepointe : la grand-mère, la mère, le fils et la petite-fille. Heather Cromwell a commencé à fabriquer des courtepointes à l’âge adulte, réalisant des motifs appris de sa mère. En 2007, elle s’est associée à plusieurs Afro-Néo-Écossaises à New Glasgow pour former les Vale Quilters (une association de courtepointières), un groupe qui souhaitait explorer les traditions de fabrication de courtepointes afro-nord-américaines, tout en faisant connaitre le patrimoine de la communauté noire du comté de Pictou.
Le titre fait également référence aux « expériences secrètes » que les femmes partagent en fabriquant les courtepointes. Comme l’explique Woods : « Ce dont je me suis rendu compte, c’est que la fabrication d’une courtepointe n’est pas seulement l’acte de la coudre – ou, dans mon cas, de la concevoir – mais une façon d’organiser et de concevoir le monde. Cette activité artisanale a ses propres rituels, y compris les rencontres régulières entre les femmes, les discussions inévitables lors de ces rencontres, la relation que les femmes entretiennent avec le tissu, et la signification personnelle que certains motifs et que la fabrication de courtepointes en général a dans l’esprit des réalisatrices. » En 2022, The Secret Codes a entamé une tournée nationale.
Meeting at the Well (La rencontre au puits)
Meeting at the Well représente des femmes de la communauté afro-néo-écossaise d’East Preston qui se rencontrent au puits communautaire pour discuter de moyens de soutenir le projet du Nova Scotia Home for Coloured Children (Centre d’accueil des enfants de couleur de la Nouvelle-Écosse), un nouvel orphelinat et institut d’apprentissage qui sera établi à Halifax. De telles rencontres ont conduit à la création de la Ladies Auxiliary of the African United Baptist Association (Auxiliaires féminines de l’Association baptiste unie africaine) en 1917.
La courtepointière Myla Borden
Myla Borden est née à New Glasgow en 1960. C’est sa tante Frances qui lui a appris à fabriquer des courtepointes, à une époque où Borden, enseignante récemment diplômée, ne trouvait pas de travail. Borden est depuis lors une passionnée de la fabrication de courtepointes et a été cofondatrice des Vale Quilters (association de courtepointières), de New Glasgow, la seule guilde de courtepointières noires de la Nouvelle-Écosse.
The Preston Quilt (La courtepointe de Preston)
La courtepointe de Preston illustre l’histoire et la culture des communautés afro-néo-écossaises qui composent Preston (Cherry Brook/Lake Loon, East Preston et North Preston). Preston est la plus grande communauté afro-néo-écossaise de la province et une des plus anciennes du genre au Canada. La courtepointe comprend des reproductions de photos de moments de l’histoire de Preston, ainsi que des œuvres d’art et des poèmes de membres de la communauté.
La courtepointière Laurel Francis
Laurel Francis, une courtepointière née à Montréal, vit à Pincher Creek, en Alberta. En 2007, elle a découvert les Vale Quilters (une association de courtepointières) et les courtepointes qu’elles créaient reflétant l’histoire et la culture afro-canadiennes. Saisissant l’occasion d’explorer son patrimoine par la fabrication de courtepointes, elle a commencé à créer des courtepointes pour les expositions du groupe.
Les courtepointes dont le thème est le chemin de fer clandestin
Les courtepointes dont le thème est le chemin de fer clandestin comportent plusieurs motifs qui auraient été utilisés pour donner des renseignements codés aux esclaves qui fuyaient les États-Unis. La première source écrite de cette affirmation est un livre publié en 1990, Stitched from the Soul, de la folkloriste américaine Gladys Fry.
Sans fournir de source, l’auteure affirme : « Les courtepointes servaient à envoyer des messages. Sur le chemin de fer clandestin, celles qui comportaient du noir étaient étendues sur la corde à linge pour indiquer un lieu de refuge. […] Les triangles sur les courtepointes représentaient des messages de prière ou une médaille de prière, une façon d’offrir une prière. Les couleurs étaient très importantes pour les personnes qui fabriquaient des courtepointes en vue d’aider les esclaves […] Le bleu était censé protéger la personne qui avait fait la courtepointe. »
Ces affirmations relèvent peut-être plus du mythe que de la réalité. Cependant, l’idée a inspiré les personnes d’origine africaine qui fabriquaient des courtepointes et qui y ont vu un moyen d’exprimer leur patrimoine dans leurs créations.
Quilt (Courtepointe)
Quatre générations de Cromwell ont travaillé sur cette courtepointe : la grand-mère, la mère, le fils et la petite-fille.
La courtepointière Heather Cromwell
Heather Cromwell était dans la trentaine quand elle a commencé à fabriquer des courtepointes. Ses premières créations étaient des courtepointes à motifs, que sa mère lui a appris à confectionner. En 2004, elle est devenue membre de la Northumberland Quilters Guild (comté de Pictou) – une des plus grandes guildes de courtepointières de la Nouvelle-Écosse – et a participé à plusieurs ateliers pour perfectionner ses compétences dans sa nouvelle activité artisanale.
Elle a également commencé à présenter ses courtepointes dans l’exposition annuelle des membres de la guilde, qui a lieu chaque année en aout au Centre Decoste de Pictou. En 2007, Cromwell s’est associée à plusieurs Afro-Néo-Écossaises de New Glasgow pour former les Vale Quilters (une association de courtepointières), de New Glasgow, un groupe désireux d’explorer les traditions de fabrication de courtepointes afro-nord-américaines, tout en faisant connaitre le patrimoine de la communauté noire du comté de Pictou.
Sommaire
- Les Vale Quilters, une association de courtepointières, de New Glasgow, a vu le jour en 2007.
- L’association présente et préserve les traditions afro-néo-écossaises de fabrication de courtepointes, et explore l’expérience des personnes noires dans ses courtepointes.
- En 2012, l’exposition The Secret Codes (Les codes secrets) présentait des motifs historiques de courtepointes qui permettaient de repérer les refuges le long du chemin de fer clandestin. Le titre fait également référence aux « expériences secrètes » que les femmes partagent en fabriquant des courtepointes.
Faites défiler les images du carrousel multimédia pour voir d’autres œuvres des Vale Quilters, de New Glasgow.
Éléments essentiels
Ces courtepointes ont été réalisées par les Vale Quilters (une association de courtepointières), un groupe de femmes de New Glasgow : Myla Borden, Shirley Makenzie, Stephanie Mackay, Marlene Dorrington, Frances Dorrington, Debra Jordan et Marilyn Brannan.
Le groupe a été établi en 2007 pour présenter et préserver les traditions afro-néo-écossaises de fabrication de courtepointes. Il a créé des expositions explorant l’expérience des personnes noires en Nouvelle-Écosse.
En 2012, les membres du groupe ont inauguré une exposition commune, The Secret Codes (Les codes secrets). Le nom de l’exposition est un clin d’œil aux motifs de courtepointes qui permettaient de repérer les refuges le long du chemin de fer clandestin, la route empruntée par les esclaves afro-américains pour fuir vers le nord. Le titre fait également référence aux « expériences secrètes » que les femmes partagent en fabriquant des courtepointes.
Meeting at the Well (La rencontre au puits), de Myla Borden, montre des femmes discutant du soutien à apporter au projet du Nova Scotia Home for Colored Children (Centre d’accueil des enfants de couleur de la Nouvelle-Écosse), un orphelinat et institut d’apprentissage à Halifax. De telles rencontres ont conduit à la création de la Ladies Auxiliary of the African United Baptist Association (Auxiliaires féminines de l’Association baptiste unie africaine) en 1917. Myla Borden a appris à fabriquer des courtepointes à une époque difficile, où elle ne parvenait pas à trouver un poste d’enseignante. Elle est la cofondatrice des Vale Quilters (une association de courtepointières), de New Glasgow.
The Preston Quilt (La courtepointe de Preston), de Laurel Francis, présente l’histoire et la culture des communautés qui composent Preston. Ces communautés constituent la plus grande collectivité afro-néo-écossaise de la province, et une des plus anciennes du Canada. La courtepointe comprend des reproductions de photos de moments de l’histoire de Preston, ainsi que des œuvres d’art et des poèmes de membres de la communauté. Laurel Francis, une courtepointière née à Montréal, vit à Pincher Creek, en Alberta. En 2007, elle a découvert les Vale Quilters (une association de courtepointières) et a saisi l’occasion d’explorer son patrimoine à travers les courtepointes qu’elle a créées pour les expositions du groupe.
Les courtepointes dont le thème est le chemin de fer clandestin
En 1990, la folkloriste américaine Gladys Fry affirmait : « Les courtepointes servaient à envoyer des messages. Sur le chemin de fer clandestin, celles qui comportaient du noir étaient étendues sur la corde à linge pour indiquer un lieu de refuge. […] Les triangles sur les courtepointes représentaient des messages de prière ou une médaille de prière […] Les couleurs étaient très importantes pour les personnes qui fabriquaient des courtepointes en vue d’aider les esclaves [..] Le bleu était censé protéger la personne qui avait fait la courtepointe. » Ces « motifs secrets », qui relèvent peut-être plus du mythe que de la réalité, sont devenus une source d’inspiration pour les personnes d’origine africaine qui fabriquaient des courtepointes.
Quatre générations de Cromwell ont travaillé sur cette courtepointe : la grand-mère, la mère, le fils et la petite-fille. Heather Cromwell a commencé à fabriquer des courtepointes à l’âge adulte, réalisant des motifs appris de sa mère. En 2007, elle s’est associée à plusieurs Afro-Néo-Écossaises à New Glasgow pour former les Vale Quilters (une association de courtepointières), un groupe qui souhaitait explorer les traditions de fabrication de courtepointes afro-nord-américaines, tout en faisant connaitre le patrimoine de la communauté noire du comté de Pictou.
Description exhaustive
Le titre fait également référence aux « expériences secrètes » que les femmes partagent en fabriquant les courtepointes. Comme l’explique Woods : « Ce dont je me suis rendu compte, c’est que la fabrication d’une courtepointe n’est pas seulement l’acte de la coudre – ou, dans mon cas, de la concevoir – mais une façon d’organiser et de concevoir le monde. Cette activité artisanale a ses propres rituels, y compris les rencontres régulières entre les femmes, les discussions inévitables lors de ces rencontres, la relation que les femmes entretiennent avec le tissu, et la signification personnelle que certains motifs et que la fabrication de courtepointes en général a dans l’esprit des réalisatrices. » En 2022, The Secret Codes a entamé une tournée nationale.
Meeting at the Well (La rencontre au puits)
Meeting at the Well représente des femmes de la communauté afro-néo-écossaise d’East Preston qui se rencontrent au puits communautaire pour discuter de moyens de soutenir le projet du Nova Scotia Home for Coloured Children (Centre d’accueil des enfants de couleur de la Nouvelle-Écosse), un nouvel orphelinat et institut d’apprentissage qui sera établi à Halifax. De telles rencontres ont conduit à la création de la Ladies Auxiliary of the African United Baptist Association (Auxiliaires féminines de l’Association baptiste unie africaine) en 1917.
La courtepointière Myla Borden
Myla Borden est née à New Glasgow en 1960. C’est sa tante Frances qui lui a appris à fabriquer des courtepointes, à une époque où Borden, enseignante récemment diplômée, ne trouvait pas de travail. Borden est depuis lors une passionnée de la fabrication de courtepointes et a été cofondatrice des Vale Quilters (association de courtepointières), de New Glasgow, la seule guilde de courtepointières noires de la Nouvelle-Écosse.
The Preston Quilt (La courtepointe de Preston)
La courtepointe de Preston illustre l’histoire et la culture des communautés afro-néo-écossaises qui composent Preston (Cherry Brook/Lake Loon, East Preston et North Preston). Preston est la plus grande communauté afro-néo-écossaise de la province et une des plus anciennes du genre au Canada. La courtepointe comprend des reproductions de photos de moments de l’histoire de Preston, ainsi que des œuvres d’art et des poèmes de membres de la communauté.
La courtepointière Laurel Francis
Laurel Francis, une courtepointière née à Montréal, vit à Pincher Creek, en Alberta. En 2007, elle a découvert les Vale Quilters (une association de courtepointières) et les courtepointes qu’elles créaient reflétant l’histoire et la culture afro-canadiennes. Saisissant l’occasion d’explorer son patrimoine par la fabrication de courtepointes, elle a commencé à créer des courtepointes pour les expositions du groupe.
Les courtepointes dont le thème est le chemin de fer clandestin
Les courtepointes dont le thème est le chemin de fer clandestin comportent plusieurs motifs qui auraient été utilisés pour donner des renseignements codés aux esclaves qui fuyaient les États-Unis. La première source écrite de cette affirmation est un livre publié en 1990, Stitched from the Soul, de la folkloriste américaine Gladys Fry.
Sans fournir de source, l’auteure affirme : « Les courtepointes servaient à envoyer des messages. Sur le chemin de fer clandestin, celles qui comportaient du noir étaient étendues sur la corde à linge pour indiquer un lieu de refuge. […] Les triangles sur les courtepointes représentaient des messages de prière ou une médaille de prière, une façon d’offrir une prière. Les couleurs étaient très importantes pour les personnes qui fabriquaient des courtepointes en vue d’aider les esclaves […] Le bleu était censé protéger la personne qui avait fait la courtepointe. »
Ces affirmations relèvent peut-être plus du mythe que de la réalité. Cependant, l’idée a inspiré les personnes d’origine africaine qui fabriquaient des courtepointes et qui y ont vu un moyen d’exprimer leur patrimoine dans leurs créations.
Quilt (Courtepointe)
Quatre générations de Cromwell ont travaillé sur cette courtepointe : la grand-mère, la mère, le fils et la petite-fille.
La courtepointière Heather Cromwell
Heather Cromwell était dans la trentaine quand elle a commencé à fabriquer des courtepointes. Ses premières créations étaient des courtepointes à motifs, que sa mère lui a appris à confectionner. En 2004, elle est devenue membre de la Northumberland Quilters Guild (comté de Pictou) – une des plus grandes guildes de courtepointières de la Nouvelle-Écosse – et a participé à plusieurs ateliers pour perfectionner ses compétences dans sa nouvelle activité artisanale.
Elle a également commencé à présenter ses courtepointes dans l’exposition annuelle des membres de la guilde, qui a lieu chaque année en aout au Centre Decoste de Pictou. En 2007, Cromwell s’est associée à plusieurs Afro-Néo-Écossaises de New Glasgow pour former les Vale Quilters (une association de courtepointières), de New Glasgow, un groupe désireux d’explorer les traditions de fabrication de courtepointes afro-nord-américaines, tout en faisant connaitre le patrimoine de la communauté noire du comté de Pictou.