Africville : photos de Bob Brooks
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Quelle est l’importance de cette communauté?
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Quelle est la signification et le symbolisme de la destruction de cette communauté par la Ville de Halifax?
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Trouvez Africville sur des cartes. Recherchez des exemples de commémoration et de célébration de la communauté, et de perpétuation de son souvenir.
Précisions
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Contexte historique
Choisissez parmi les trois niveaux suivants celui qui correspond à vos besoins.
- Les photographies du photojournaliste Bob Brooks montrent la vie quotidienne à Africville entre 1962 et 1965.
- En 1848, Africville est devenue la première, et la seule, communauté de la Nouvelle-Écosse établie grâce à l’achat de terrains par des personnes noires.
- Puisque la Ville de Halifax souhaitait réaménager la zone, les personnes qui vivaient à Africville ont été déplacées de force entre 1965 et 1972. Leurs maisons et leur église ont été démolies, effaçant ainsi la communauté.
- En 2010, la Ville a présenté ses excuses aux personnes qui ont vécu à Africville.
- La pièce de théâtre Il était une fois… Africville a été présentée au Musée canadien de l’histoire en 2019.
Parcourez le carrousel multimédia pour découvrir d’autres images de la vie quotidienne à Africville, ainsi que des photographies illustrant l’héritage durable de la communauté.
Les photographies du photojournaliste blanc Bob Brooks montrent la vie quotidienne à Africville de 1962 à 1965.
William Brown et William Arnold ont fondé Africville en 1848. Il s’agissait de la première, et la seule, communauté en Nouvelle-Écosse établie grâce à l’achat de terrains par des personnes noires.
Africville était entourée d’usines, de fosses d’aisances et d’abattoirs. Les personnes qui y vivaient payaient des impôts, mais Halifax ne leur fournissait pas de services municipaux. La Ville a désigné Africville comme zone de développement industriel, et les personnes qui y vivaient ont été déplacées de force entre 1965 et 1972. Leurs maisons et leur église ont été démolies, effaçant ainsi la communauté.
En 2010, la Ville a présenté ses excuses aux personnes qui ont vécu à Africville. Un accord financier a permis de développer un musée où l’église se trouvait. Depuis 1983, les personnes qui ont vécu à Africville et les générations qui ont suivi organisent un pique-nique annuel sur le site de la localité. La pièce de théâtre Il était une fois… Africville a été présentée au Musée canadien de l’histoire en 2019.
Ces photographies mettent en évidence la communauté d’Africville. Prises par le photojournaliste Bob Brooks entre 1962 et 1965, ces images constituent un témoignage complet et intime de la vie des personnes qui vivaient à Africville à l’époque. Cueillir des bleuets, fréquenter l’église baptiste de Seaview et saluer les trains qui passaient font partie des bons souvenirs de nombreuses personnes qui ont vécu à Africville.
Contrairement à la plupart des autres communautés afro-néo-écossaises, Africville s’est développée sur des terrains achetés par des personnes noires. La communauté a été officiellement fondée en 1848, année où William Brown et William Arnold ont acheté des terrains. Cependant, certains affirment que des personnes noires se sont installées sur les terres qui sont devenues Africville dès les années 1700.
Africville a eu une histoire difficile. Bien que faisant géographiquement partie de la ville de Halifax, elle a toujours été une communauté distincte. Une voie ferrée divisait la communauté, qui était entourée d’usines, de fosses d’aisances, d’abattoirs et d’autres installations non résidentielles.
L’école primaire a fermé ses portes en 1953, et les enfants ont été envoyés dans des écoles racialement intégrées ailleurs à Halifax. Même si les personnes qui vivaient à Africville payaient des impôts, le gouvernement municipal ne fournissait pas à la communauté des services tels que de l’eau, des égouts et des services de police. Africville a plutôt été désignée comme zone de développement industriel.
Entre 1965 et 1972, les personnes qui vivaient à Africville ont été déplacées de force et dispersées à travers Halifax « sous la menace d’une expropriation ». Leurs maisons et leur église ont été démolies dans le cadre d’un aménagement urbain. Autrement dit, leur communauté a été détruite.
En 2010, la Ville de Halifax a présenté des excuses officielles aux personnes qui ont vécu à Africville pour la perte de leur communauté. Un accord a été conclu et a donné naissance à la fiducie du patrimoine d’Africville. La fiducie gère un musée sur l’emplacement de l’ancienne église baptiste de Seaview, qui est maintenant un lieu historique national.
Les personnes qui ont vécu à Africville et les générations qui ont suivi sont fières de leur patrimoine. Depuis 1983, des rassemblements annuels ont lieu chaque été sur le site d’Africville. On voit ici également les personnes qui ont joué dans Il était une fois… Africville. En 2019, la troupe est venue au Musée canadien de l’histoire pour faire connaitre sa pièce révolutionnaire qui célèbre l’esprit, l’histoire et l’héritage d’Africville.
- Les photographies du photojournaliste Bob Brooks montrent la vie quotidienne à Africville entre 1962 et 1965.
- En 1848, Africville est devenue la première, et la seule, communauté de la Nouvelle-Écosse établie grâce à l’achat de terrains par des personnes noires.
- Puisque la Ville de Halifax souhaitait réaménager la zone, les personnes qui vivaient à Africville ont été déplacées de force entre 1965 et 1972. Leurs maisons et leur église ont été démolies, effaçant ainsi la communauté.
- En 2010, la Ville a présenté ses excuses aux personnes qui ont vécu à Africville.
- La pièce de théâtre Il était une fois… Africville a été présentée au Musée canadien de l’histoire en 2019.
Parcourez le carrousel multimédia pour découvrir d’autres images de la vie quotidienne à Africville, ainsi que des photographies illustrant l’héritage durable de la communauté.
Les photographies du photojournaliste blanc Bob Brooks montrent la vie quotidienne à Africville de 1962 à 1965.
William Brown et William Arnold ont fondé Africville en 1848. Il s’agissait de la première, et la seule, communauté en Nouvelle-Écosse établie grâce à l’achat de terrains par des personnes noires.
Africville était entourée d’usines, de fosses d’aisances et d’abattoirs. Les personnes qui y vivaient payaient des impôts, mais Halifax ne leur fournissait pas de services municipaux. La Ville a désigné Africville comme zone de développement industriel, et les personnes qui y vivaient ont été déplacées de force entre 1965 et 1972. Leurs maisons et leur église ont été démolies, effaçant ainsi la communauté.
En 2010, la Ville a présenté ses excuses aux personnes qui ont vécu à Africville. Un accord financier a permis de développer un musée où l’église se trouvait. Depuis 1983, les personnes qui ont vécu à Africville et les générations qui ont suivi organisent un pique-nique annuel sur le site de la localité. La pièce de théâtre Il était une fois… Africville a été présentée au Musée canadien de l’histoire en 2019.
Ces photographies mettent en évidence la communauté d’Africville. Prises par le photojournaliste Bob Brooks entre 1962 et 1965, ces images constituent un témoignage complet et intime de la vie des personnes qui vivaient à Africville à l’époque. Cueillir des bleuets, fréquenter l’église baptiste de Seaview et saluer les trains qui passaient font partie des bons souvenirs de nombreuses personnes qui ont vécu à Africville.
Contrairement à la plupart des autres communautés afro-néo-écossaises, Africville s’est développée sur des terrains achetés par des personnes noires. La communauté a été officiellement fondée en 1848, année où William Brown et William Arnold ont acheté des terrains. Cependant, certains affirment que des personnes noires se sont installées sur les terres qui sont devenues Africville dès les années 1700.
Africville a eu une histoire difficile. Bien que faisant géographiquement partie de la ville de Halifax, elle a toujours été une communauté distincte. Une voie ferrée divisait la communauté, qui était entourée d’usines, de fosses d’aisances, d’abattoirs et d’autres installations non résidentielles.
L’école primaire a fermé ses portes en 1953, et les enfants ont été envoyés dans des écoles racialement intégrées ailleurs à Halifax. Même si les personnes qui vivaient à Africville payaient des impôts, le gouvernement municipal ne fournissait pas à la communauté des services tels que de l’eau, des égouts et des services de police. Africville a plutôt été désignée comme zone de développement industriel.
Entre 1965 et 1972, les personnes qui vivaient à Africville ont été déplacées de force et dispersées à travers Halifax « sous la menace d’une expropriation ». Leurs maisons et leur église ont été démolies dans le cadre d’un aménagement urbain. Autrement dit, leur communauté a été détruite.
En 2010, la Ville de Halifax a présenté des excuses officielles aux personnes qui ont vécu à Africville pour la perte de leur communauté. Un accord a été conclu et a donné naissance à la fiducie du patrimoine d’Africville. La fiducie gère un musée sur l’emplacement de l’ancienne église baptiste de Seaview, qui est maintenant un lieu historique national.
Les personnes qui ont vécu à Africville et les générations qui ont suivi sont fières de leur patrimoine. Depuis 1983, des rassemblements annuels ont lieu chaque été sur le site d’Africville. On voit ici également les personnes qui ont joué dans Il était une fois… Africville. En 2019, la troupe est venue au Musée canadien de l’histoire pour faire connaitre sa pièce révolutionnaire qui célèbre l’esprit, l’histoire et l’héritage d’Africville.
Sommaire
- Les photographies du photojournaliste Bob Brooks montrent la vie quotidienne à Africville entre 1962 et 1965.
- En 1848, Africville est devenue la première, et la seule, communauté de la Nouvelle-Écosse établie grâce à l’achat de terrains par des personnes noires.
- Puisque la Ville de Halifax souhaitait réaménager la zone, les personnes qui vivaient à Africville ont été déplacées de force entre 1965 et 1972. Leurs maisons et leur église ont été démolies, effaçant ainsi la communauté.
- En 2010, la Ville a présenté ses excuses aux personnes qui ont vécu à Africville.
- La pièce de théâtre Il était une fois… Africville a été présentée au Musée canadien de l’histoire en 2019.
Parcourez le carrousel multimédia pour découvrir d’autres images de la vie quotidienne à Africville, ainsi que des photographies illustrant l’héritage durable de la communauté.
Éléments essentiels
Les photographies du photojournaliste blanc Bob Brooks montrent la vie quotidienne à Africville de 1962 à 1965.
William Brown et William Arnold ont fondé Africville en 1848. Il s’agissait de la première, et la seule, communauté en Nouvelle-Écosse établie grâce à l’achat de terrains par des personnes noires.
Africville était entourée d’usines, de fosses d’aisances et d’abattoirs. Les personnes qui y vivaient payaient des impôts, mais Halifax ne leur fournissait pas de services municipaux. La Ville a désigné Africville comme zone de développement industriel, et les personnes qui y vivaient ont été déplacées de force entre 1965 et 1972. Leurs maisons et leur église ont été démolies, effaçant ainsi la communauté.
En 2010, la Ville a présenté ses excuses aux personnes qui ont vécu à Africville. Un accord financier a permis de développer un musée où l’église se trouvait. Depuis 1983, les personnes qui ont vécu à Africville et les générations qui ont suivi organisent un pique-nique annuel sur le site de la localité. La pièce de théâtre Il était une fois… Africville a été présentée au Musée canadien de l’histoire en 2019.
Description exhaustive
Ces photographies mettent en évidence la communauté d’Africville. Prises par le photojournaliste Bob Brooks entre 1962 et 1965, ces images constituent un témoignage complet et intime de la vie des personnes qui vivaient à Africville à l’époque. Cueillir des bleuets, fréquenter l’église baptiste de Seaview et saluer les trains qui passaient font partie des bons souvenirs de nombreuses personnes qui ont vécu à Africville.
Contrairement à la plupart des autres communautés afro-néo-écossaises, Africville s’est développée sur des terrains achetés par des personnes noires. La communauté a été officiellement fondée en 1848, année où William Brown et William Arnold ont acheté des terrains. Cependant, certains affirment que des personnes noires se sont installées sur les terres qui sont devenues Africville dès les années 1700.
Africville a eu une histoire difficile. Bien que faisant géographiquement partie de la ville de Halifax, elle a toujours été une communauté distincte. Une voie ferrée divisait la communauté, qui était entourée d’usines, de fosses d’aisances, d’abattoirs et d’autres installations non résidentielles.
L’école primaire a fermé ses portes en 1953, et les enfants ont été envoyés dans des écoles racialement intégrées ailleurs à Halifax. Même si les personnes qui vivaient à Africville payaient des impôts, le gouvernement municipal ne fournissait pas à la communauté des services tels que de l’eau, des égouts et des services de police. Africville a plutôt été désignée comme zone de développement industriel.
Entre 1965 et 1972, les personnes qui vivaient à Africville ont été déplacées de force et dispersées à travers Halifax « sous la menace d’une expropriation ». Leurs maisons et leur église ont été démolies dans le cadre d’un aménagement urbain. Autrement dit, leur communauté a été détruite.
En 2010, la Ville de Halifax a présenté des excuses officielles aux personnes qui ont vécu à Africville pour la perte de leur communauté. Un accord a été conclu et a donné naissance à la fiducie du patrimoine d’Africville. La fiducie gère un musée sur l’emplacement de l’ancienne église baptiste de Seaview, qui est maintenant un lieu historique national.
Les personnes qui ont vécu à Africville et les générations qui ont suivi sont fières de leur patrimoine. Depuis 1983, des rassemblements annuels ont lieu chaque été sur le site d’Africville. On voit ici également les personnes qui ont joué dans Il était une fois… Africville. En 2019, la troupe est venue au Musée canadien de l’histoire pour faire connaitre sa pièce révolutionnaire qui célèbre l’esprit, l’histoire et l’héritage d’Africville.