Décriminaliser la sexualité : Héritage et limites
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Quels groupes ont été exclus du projet de loi omnibus de 1969?
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Énumérez les limites du projet de loi omnibus de 1969, et comparez-le au projet de loi C-66 de 2018 : Loi sur la radiation de condamnations qui constituent des injustices historiques. Quelles sont les similitudes et les différences?
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Contexte historique
Choisissez parmi les trois niveaux suivants celui qui correspond à vos besoins.
- Tom Hooper (il) est professeur au département des études sur l’équité de l’Université York.
- Cet entretien aborde les limites de la Loi omnibus de 1969 et les lacunes du projet de loi C-66 de 2018 : Loi sur la radiation de condamnations qui constituent des injustices historiques.
- L’entretien explore également l’importance historique des excuses officielles présentées par le premier ministre Justin Trudeau en 2017.
Tom Hooper (il) est professeur au département des études sur l’équité de l’Université York. Hooper est historien des communautés queers au Canada.
Cet entretien explore les limites du projet de Loi omnibus de 1969, qui ne décriminalisait pas les actes homosexuels commis dans les lieux publics.
Hooper examine également les lacunes des promesses contenues dans les excuses officielles du premier ministre Justin Trudeau pour les torts historiques commis à l’encontre des personnes 2ELGBTQIA+ au Canada en vertu de la législation fédérale. Le projet de loi C-66 : Loi sur la radiation de condamnations qui constituent des injustices historiques a été déposée pendant les excuses, étant ratifié en 2018.
L’objectif de la loi de 2018 était d’effacer les casiers judiciaires des personnes condamnées pour certains actes homosexuels. Son champ d’application était toutefois très limité. Hooper discute de ces lacunes dans cette vidéo.
Tom Hooper (il) est professeur au département des études sur l’équité de l’Université York. En tant qu’historien, Hooper a concentré ses recherches sur les communautés et les histoires queers au Canada dans les années 1960, 1970 et 1980, afin d’en savoir plus sur le passé de sa communauté.
Cette vidéo explore les limites du projet de Loi omnibus de 1969, qui n’a que partiellement dépénalisé l’homosexualité. Le projet de loi modifiait deux dispositions du Code pénal relatives à la « sodomie » (rapports sexuels anaux) et à la grossière indécence (actes indécents dans un lieu public).
Ces deux dispositions ont été utilisées pour arrêter des personnes queers. Le projet de Loi omnibus avait décriminalisé les actes sexuels entre deux adultes dans les espaces privés, tout en maintenant leur illégalité dans les lieux publics. La loi n’était pas révolutionnaire, mais les manifestations de masse en réponse au projet de loi l’ont été.
L’entretien aborde également certaines des lacunes des excuses présentées en 2017 par le premier ministre Justin Trudeau au nom du gouvernement fédéral pour « le rôle du Canada dans l’oppression systémique, la criminalisation et la violence contre les communautés lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers et bispirituelles ». Bien que ces excuses aient porté sur les fautes commises au nom du gouvernement, la promesse de les réparer avec la Loi sur la radiation de condamnations qui constituent des injustices historiques de 2018 a été moins efficace.
L’objectif de la loi de 2018 était d’effacer les casiers judiciaires des personnes condamnées pour certains actes homosexuels. Toutefois, la législation présentait plusieurs limites : elle n’effaçait que les infractions commises en vertu des sections du Code pénal relatives à la sodomie et à la grossière indécence, et ne couvrait pas d’autres dispositions historiquement utilisées pour poursuivre les personnes 2ELGBTQIA+. Cela signifie que toute personne condamnée pour des infractions non couvertes par la législation ne pouvait pas demander la radiation de son casier judiciaire.
- Tom Hooper (il) est professeur au département des études sur l’équité de l’Université York.
- Cet entretien aborde les limites de la Loi omnibus de 1969 et les lacunes du projet de loi C-66 de 2018 : Loi sur la radiation de condamnations qui constituent des injustices historiques.
- L’entretien explore également l’importance historique des excuses officielles présentées par le premier ministre Justin Trudeau en 2017.
Tom Hooper (il) est professeur au département des études sur l’équité de l’Université York. Hooper est historien des communautés queers au Canada.
Cet entretien explore les limites du projet de Loi omnibus de 1969, qui ne décriminalisait pas les actes homosexuels commis dans les lieux publics.
Hooper examine également les lacunes des promesses contenues dans les excuses officielles du premier ministre Justin Trudeau pour les torts historiques commis à l’encontre des personnes 2ELGBTQIA+ au Canada en vertu de la législation fédérale. Le projet de loi C-66 : Loi sur la radiation de condamnations qui constituent des injustices historiques a été déposée pendant les excuses, étant ratifié en 2018.
L’objectif de la loi de 2018 était d’effacer les casiers judiciaires des personnes condamnées pour certains actes homosexuels. Son champ d’application était toutefois très limité. Hooper discute de ces lacunes dans cette vidéo.
Tom Hooper (il) est professeur au département des études sur l’équité de l’Université York. En tant qu’historien, Hooper a concentré ses recherches sur les communautés et les histoires queers au Canada dans les années 1960, 1970 et 1980, afin d’en savoir plus sur le passé de sa communauté.
Cette vidéo explore les limites du projet de Loi omnibus de 1969, qui n’a que partiellement dépénalisé l’homosexualité. Le projet de loi modifiait deux dispositions du Code pénal relatives à la « sodomie » (rapports sexuels anaux) et à la grossière indécence (actes indécents dans un lieu public).
Ces deux dispositions ont été utilisées pour arrêter des personnes queers. Le projet de Loi omnibus avait décriminalisé les actes sexuels entre deux adultes dans les espaces privés, tout en maintenant leur illégalité dans les lieux publics. La loi n’était pas révolutionnaire, mais les manifestations de masse en réponse au projet de loi l’ont été.
L’entretien aborde également certaines des lacunes des excuses présentées en 2017 par le premier ministre Justin Trudeau au nom du gouvernement fédéral pour « le rôle du Canada dans l’oppression systémique, la criminalisation et la violence contre les communautés lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers et bispirituelles ». Bien que ces excuses aient porté sur les fautes commises au nom du gouvernement, la promesse de les réparer avec la Loi sur la radiation de condamnations qui constituent des injustices historiques de 2018 a été moins efficace.
L’objectif de la loi de 2018 était d’effacer les casiers judiciaires des personnes condamnées pour certains actes homosexuels. Toutefois, la législation présentait plusieurs limites : elle n’effaçait que les infractions commises en vertu des sections du Code pénal relatives à la sodomie et à la grossière indécence, et ne couvrait pas d’autres dispositions historiquement utilisées pour poursuivre les personnes 2ELGBTQIA+. Cela signifie que toute personne condamnée pour des infractions non couvertes par la législation ne pouvait pas demander la radiation de son casier judiciaire.
Sommaire
- Tom Hooper (il) est professeur au département des études sur l’équité de l’Université York.
- Cet entretien aborde les limites de la Loi omnibus de 1969 et les lacunes du projet de loi C-66 de 2018 : Loi sur la radiation de condamnations qui constituent des injustices historiques.
- L’entretien explore également l’importance historique des excuses officielles présentées par le premier ministre Justin Trudeau en 2017.
Éléments essentiels
Tom Hooper (il) est professeur au département des études sur l’équité de l’Université York. Hooper est historien des communautés queers au Canada.
Cet entretien explore les limites du projet de Loi omnibus de 1969, qui ne décriminalisait pas les actes homosexuels commis dans les lieux publics.
Hooper examine également les lacunes des promesses contenues dans les excuses officielles du premier ministre Justin Trudeau pour les torts historiques commis à l’encontre des personnes 2ELGBTQIA+ au Canada en vertu de la législation fédérale. Le projet de loi C-66 : Loi sur la radiation de condamnations qui constituent des injustices historiques a été déposée pendant les excuses, étant ratifié en 2018.
L’objectif de la loi de 2018 était d’effacer les casiers judiciaires des personnes condamnées pour certains actes homosexuels. Son champ d’application était toutefois très limité. Hooper discute de ces lacunes dans cette vidéo.
Description exhaustive
Tom Hooper (il) est professeur au département des études sur l’équité de l’Université York. En tant qu’historien, Hooper a concentré ses recherches sur les communautés et les histoires queers au Canada dans les années 1960, 1970 et 1980, afin d’en savoir plus sur le passé de sa communauté.
Cette vidéo explore les limites du projet de Loi omnibus de 1969, qui n’a que partiellement dépénalisé l’homosexualité. Le projet de loi modifiait deux dispositions du Code pénal relatives à la « sodomie » (rapports sexuels anaux) et à la grossière indécence (actes indécents dans un lieu public).
Ces deux dispositions ont été utilisées pour arrêter des personnes queers. Le projet de Loi omnibus avait décriminalisé les actes sexuels entre deux adultes dans les espaces privés, tout en maintenant leur illégalité dans les lieux publics. La loi n’était pas révolutionnaire, mais les manifestations de masse en réponse au projet de loi l’ont été.
L’entretien aborde également certaines des lacunes des excuses présentées en 2017 par le premier ministre Justin Trudeau au nom du gouvernement fédéral pour « le rôle du Canada dans l’oppression systémique, la criminalisation et la violence contre les communautés lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers et bispirituelles ». Bien que ces excuses aient porté sur les fautes commises au nom du gouvernement, la promesse de les réparer avec la Loi sur la radiation de condamnations qui constituent des injustices historiques de 2018 a été moins efficace.
L’objectif de la loi de 2018 était d’effacer les casiers judiciaires des personnes condamnées pour certains actes homosexuels. Toutefois, la législation présentait plusieurs limites : elle n’effaçait que les infractions commises en vertu des sections du Code pénal relatives à la sodomie et à la grossière indécence, et ne couvrait pas d’autres dispositions historiquement utilisées pour poursuivre les personnes 2ELGBTQIA+. Cela signifie que toute personne condamnée pour des infractions non couvertes par la législation ne pouvait pas demander la radiation de son casier judiciaire.