Pierre Trudeau s’exprimant à l’extérieur de la Chambre des communes le 21 décembre 1967
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Discutez de la signification de la phrase mémorable de Trudeau : « L’État n’a pas sa place dans les chambres à coucher de la nation ».
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- Le projet de loi C-150 : Loi modifiant le droit pénal, 1968-1969, également connu sous le nom de Loi omnibus, a légalisé toutes les rencontres sexuelles entre deux adultes consentants en privé.
- Bien que ce projet de loi ait constitué une étape importante sur la voie vers l’égalité juridique pour les personnes 2ELGBTQIA+ au Canada, de nombreuses autres dispositions ont continué à être utilisées pour criminaliser les personnes 2ELGBTQIA+ au Canada.
- Ce point de presse avec Pierre Trudeau, alors ministre de la Justice, établit une distinction importante entre les actes publics et privés acceptables.
Projet de loi C-150 : Loi modifiant le droit pénal, 1968-1969, également connu sous le nom de Loi omnibus, a introduit une réforme radicale des lois régissant le divorce, l’avortement et l’homosexualité.
Les dispositions reliées à l’homosexualité proposaient la légalisation des rencontres sexuelles entre deux adultes consentants en privé. Adopté en 1969, le projet de loi omnibus est considéré comme un tournant pour les droits sexuels au Canada. Dans le même temps, un certain nombre d’autres dispositions relatives à l’indécence ont continué à être utilisées contre les communautés 2ELGBTQIA+ par la police dans les années qui ont suivi l’adoption de la loi.
Dans cette séquence d’un point de presse tenu à l’extérieur de la Chambre des communes, après la présentation du projet de loi, Pierre Trudeau, alors ministre de la Justice, a déclaré : « L’État n’a pas sa place dans les chambres à coucher de la nation ».
Une deuxième déclaration, concernant la sexualité en public, laisse entendre que d’autres formes de discrimination et de criminalisation des communautés 2ELGBTQIA+ subsisteraient après 1969.
En décembre 1967, le ministre fédéral de la Justice de l’époque, Pierre Trudeau, a présenté le projet de loi C-150 : Loi modifiant le droit pénal, 1968-1969. Également connu sous le nom de Loi omnibus (projet de loi comportant de multiples dispositions, modifiant plusieurs éléments de la législation existante), celui-ci a introduit une réforme radicale des lois régissant le divorce, l’avortement et l’homosexualité.
Les dispositions reliées à l’homosexualité proposaient la légalisation des rencontres sexuelles entre deux adultes qui consentaient en privé. Adoptée en 1969, la Loi omnibus est considérée comme un moment décisif pour les droits sexuels au Canada. Dans le même temps, un certain nombre d’autres dispositions relatives à l’indécence ont continué à être utilisées contre les communautés 2ELGBTQIA+ par la police dans les années qui ont suivi l’adoption de la loi.
Dans cet extrait d’un point de presse avec Trudeau peu après l’introduction de la loi, il a déclaré : « L’État n’a pas sa place dans les chambres à coucher de la nation. »
Cette tournure de phrase mémorable a été inspirée, en partie, par un éditorial de l’époque. Elle passe sous silence un deuxième aspect important de l’entretien. Trudeau parle également de la sexualité en public en des termes différents, faisant allusion à la poursuite de la règlementation et de la criminalisation.
- Le projet de loi C-150 : Loi modifiant le droit pénal, 1968-1969, également connu sous le nom de Loi omnibus, a légalisé toutes les rencontres sexuelles entre deux adultes consentants en privé.
- Bien que ce projet de loi ait constitué une étape importante sur la voie vers l’égalité juridique pour les personnes 2ELGBTQIA+ au Canada, de nombreuses autres dispositions ont continué à être utilisées pour criminaliser les personnes 2ELGBTQIA+ au Canada.
- Ce point de presse avec Pierre Trudeau, alors ministre de la Justice, établit une distinction importante entre les actes publics et privés acceptables.
Projet de loi C-150 : Loi modifiant le droit pénal, 1968-1969, également connu sous le nom de Loi omnibus, a introduit une réforme radicale des lois régissant le divorce, l’avortement et l’homosexualité.
Les dispositions reliées à l’homosexualité proposaient la légalisation des rencontres sexuelles entre deux adultes consentants en privé. Adopté en 1969, le projet de loi omnibus est considéré comme un tournant pour les droits sexuels au Canada. Dans le même temps, un certain nombre d’autres dispositions relatives à l’indécence ont continué à être utilisées contre les communautés 2ELGBTQIA+ par la police dans les années qui ont suivi l’adoption de la loi.
Dans cette séquence d’un point de presse tenu à l’extérieur de la Chambre des communes, après la présentation du projet de loi, Pierre Trudeau, alors ministre de la Justice, a déclaré : « L’État n’a pas sa place dans les chambres à coucher de la nation ».
Une deuxième déclaration, concernant la sexualité en public, laisse entendre que d’autres formes de discrimination et de criminalisation des communautés 2ELGBTQIA+ subsisteraient après 1969.
En décembre 1967, le ministre fédéral de la Justice de l’époque, Pierre Trudeau, a présenté le projet de loi C-150 : Loi modifiant le droit pénal, 1968-1969. Également connu sous le nom de Loi omnibus (projet de loi comportant de multiples dispositions, modifiant plusieurs éléments de la législation existante), celui-ci a introduit une réforme radicale des lois régissant le divorce, l’avortement et l’homosexualité.
Les dispositions reliées à l’homosexualité proposaient la légalisation des rencontres sexuelles entre deux adultes qui consentaient en privé. Adoptée en 1969, la Loi omnibus est considérée comme un moment décisif pour les droits sexuels au Canada. Dans le même temps, un certain nombre d’autres dispositions relatives à l’indécence ont continué à être utilisées contre les communautés 2ELGBTQIA+ par la police dans les années qui ont suivi l’adoption de la loi.
Dans cet extrait d’un point de presse avec Trudeau peu après l’introduction de la loi, il a déclaré : « L’État n’a pas sa place dans les chambres à coucher de la nation. »
Cette tournure de phrase mémorable a été inspirée, en partie, par un éditorial de l’époque. Elle passe sous silence un deuxième aspect important de l’entretien. Trudeau parle également de la sexualité en public en des termes différents, faisant allusion à la poursuite de la règlementation et de la criminalisation.
Sommaire
- Le projet de loi C-150 : Loi modifiant le droit pénal, 1968-1969, également connu sous le nom de Loi omnibus, a légalisé toutes les rencontres sexuelles entre deux adultes consentants en privé.
- Bien que ce projet de loi ait constitué une étape importante sur la voie vers l’égalité juridique pour les personnes 2ELGBTQIA+ au Canada, de nombreuses autres dispositions ont continué à être utilisées pour criminaliser les personnes 2ELGBTQIA+ au Canada.
- Ce point de presse avec Pierre Trudeau, alors ministre de la Justice, établit une distinction importante entre les actes publics et privés acceptables.
Éléments essentiels
Projet de loi C-150 : Loi modifiant le droit pénal, 1968-1969, également connu sous le nom de Loi omnibus, a introduit une réforme radicale des lois régissant le divorce, l’avortement et l’homosexualité.
Les dispositions reliées à l’homosexualité proposaient la légalisation des rencontres sexuelles entre deux adultes consentants en privé. Adopté en 1969, le projet de loi omnibus est considéré comme un tournant pour les droits sexuels au Canada. Dans le même temps, un certain nombre d’autres dispositions relatives à l’indécence ont continué à être utilisées contre les communautés 2ELGBTQIA+ par la police dans les années qui ont suivi l’adoption de la loi.
Dans cette séquence d’un point de presse tenu à l’extérieur de la Chambre des communes, après la présentation du projet de loi, Pierre Trudeau, alors ministre de la Justice, a déclaré : « L’État n’a pas sa place dans les chambres à coucher de la nation ».
Une deuxième déclaration, concernant la sexualité en public, laisse entendre que d’autres formes de discrimination et de criminalisation des communautés 2ELGBTQIA+ subsisteraient après 1969.
Description exhaustive
En décembre 1967, le ministre fédéral de la Justice de l’époque, Pierre Trudeau, a présenté le projet de loi C-150 : Loi modifiant le droit pénal, 1968-1969. Également connu sous le nom de Loi omnibus (projet de loi comportant de multiples dispositions, modifiant plusieurs éléments de la législation existante), celui-ci a introduit une réforme radicale des lois régissant le divorce, l’avortement et l’homosexualité.
Les dispositions reliées à l’homosexualité proposaient la légalisation des rencontres sexuelles entre deux adultes qui consentaient en privé. Adoptée en 1969, la Loi omnibus est considérée comme un moment décisif pour les droits sexuels au Canada. Dans le même temps, un certain nombre d’autres dispositions relatives à l’indécence ont continué à être utilisées contre les communautés 2ELGBTQIA+ par la police dans les années qui ont suivi l’adoption de la loi.
Dans cet extrait d’un point de presse avec Trudeau peu après l’introduction de la loi, il a déclaré : « L’État n’a pas sa place dans les chambres à coucher de la nation. »
Cette tournure de phrase mémorable a été inspirée, en partie, par un éditorial de l’époque. Elle passe sous silence un deuxième aspect important de l’entretien. Trudeau parle également de la sexualité en public en des termes différents, faisant allusion à la poursuite de la règlementation et de la criminalisation.