Étapes du tissage de type queue de corbeau
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Regardez les diverses étapes de la confection de la pièce de type x̱uuya k’iida (queue de corbeau). Comment expliqueriez-vous les différentes étapes du tissage en vos propres mots?
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Regardez les diverses étapes de la confection de la robe de cérémonie de type x̱uuya k’iida (queue de corbeau), créée en 2011. Quelles similitudes et quelles différences voyez-vous entre ces images et la robe terminée?
Précisions
- Bois
- Laine
Contexte historique
Choisissez parmi les trois niveaux suivants celui qui correspond à vos besoins.
- Nous voyons ici les étapes du tissage de type queue de corbeau.
- Teindre la laine avec des teintures naturelles et la filer.
- Installer le métier à tisser. Attacher le premier fil au cadre du métier; y attacher les fils de chaine (à la verticale). Passer les fils de trame (à l’horizontale) autour des fils de chaine, de gauche à droite.
- Ajouter les franges et la fourrure pour terminer la pièce.
- Terminée, la pièce présente un motif de « boite imbriquée ».
L’artisane xaaydaa (haïda) Kujuul Evelyn Vanderhoop a réalisé les diverses étapes de ce tissage de type queue de corbeau. Le motif de « boite imbriquée » sur la pièce achevée représente des t’áwt (boites de bois cintrées) de cèdre, qui servent à ranger les biens précieux, naturels et surnaturels.
Selon la tradition, les jáadaa (femmes) sont chargées du tissage. Les techniques sont encore transmises de mère en fille. Voici les principales étapes du tissage :
- Se procurer de la laine (traditionnellement, de la laine de chèvre des montagnes).
- Teindre la laine avec des teintures naturelles et la filer.
- Installer le métier à tisser. Attacher le premier fil au cadre du métier; attacher les fils de chaine (à la verticale). Passer les fils de trame (à l’horizontale) autour des fils de chaine, de gauche à droite.
- Ajouter les franges et la fourrure pour terminer la pièce.
L’artisane x̱aaydaa (haïda) Kujuul Evelyn Vanderhoop a réalisé les diverses étapes d’un tissage de type queue de corbeau pour le compte du Musée canadien de l’histoire. Terminée, la pièce présente un motif de « boite imbriquée ». Les rectangles concentriques représentent les t’áwt (boites de bois cintré) de cèdre minutieusement sculptées servant aux objets précieux. Selon les récits transmis d’une génération à l’autre, ces boites servent à ranger les biens précieux naturels et surnaturels.
Selon la tradition, les jáadaa (femmes) sont chargées du tissage. Les techniques sont encore transmises de mère en fille. En premier lieu, il faut se procurer de la laine (par le passé, de la laine de chèvre des montagnes), la teindre, puis la filer. Des teintures végétales, comme de la léthaire tue-loup et l’écorce de pruche, étaient souvent utilisées. C’est pourquoi l’on voit du jaune, du noir et du blanc dans les tissages queue de corbeau.
Ensuite, la tisserande attache le premier fil à la barre du métier. Les fils de chaine (à la verticale) sont attachés à ce fil de tête, puis les fils de trame sont tissés tout autour. Dans le tissage queue de corbeau, toutes les rangées commencent à gauche et se terminent à droite, où les fils sont attachés pour créer une frange. Les motifs géométriques se forment à mesure que les rangées de fil sont créées.
Finalement, pour terminer la pièce, la tisserande peut ajouter une frange et de la fourrure. Par le passé, on utilisait la fourrure de kúu (loutre de mer), mais comme il s’agit d’une espèce menacée, la fourrure de castor est devenue plus courante.
- Nous voyons ici les étapes du tissage de type queue de corbeau.
- Teindre la laine avec des teintures naturelles et la filer.
- Installer le métier à tisser. Attacher le premier fil au cadre du métier; y attacher les fils de chaine (à la verticale). Passer les fils de trame (à l’horizontale) autour des fils de chaine, de gauche à droite.
- Ajouter les franges et la fourrure pour terminer la pièce.
- Terminée, la pièce présente un motif de « boite imbriquée ».
L’artisane xaaydaa (haïda) Kujuul Evelyn Vanderhoop a réalisé les diverses étapes de ce tissage de type queue de corbeau. Le motif de « boite imbriquée » sur la pièce achevée représente des t’áwt (boites de bois cintrées) de cèdre, qui servent à ranger les biens précieux, naturels et surnaturels.
Selon la tradition, les jáadaa (femmes) sont chargées du tissage. Les techniques sont encore transmises de mère en fille. Voici les principales étapes du tissage :
- Se procurer de la laine (traditionnellement, de la laine de chèvre des montagnes).
- Teindre la laine avec des teintures naturelles et la filer.
- Installer le métier à tisser. Attacher le premier fil au cadre du métier; attacher les fils de chaine (à la verticale). Passer les fils de trame (à l’horizontale) autour des fils de chaine, de gauche à droite.
- Ajouter les franges et la fourrure pour terminer la pièce.
L’artisane x̱aaydaa (haïda) Kujuul Evelyn Vanderhoop a réalisé les diverses étapes d’un tissage de type queue de corbeau pour le compte du Musée canadien de l’histoire. Terminée, la pièce présente un motif de « boite imbriquée ». Les rectangles concentriques représentent les t’áwt (boites de bois cintré) de cèdre minutieusement sculptées servant aux objets précieux. Selon les récits transmis d’une génération à l’autre, ces boites servent à ranger les biens précieux naturels et surnaturels.
Selon la tradition, les jáadaa (femmes) sont chargées du tissage. Les techniques sont encore transmises de mère en fille. En premier lieu, il faut se procurer de la laine (par le passé, de la laine de chèvre des montagnes), la teindre, puis la filer. Des teintures végétales, comme de la léthaire tue-loup et l’écorce de pruche, étaient souvent utilisées. C’est pourquoi l’on voit du jaune, du noir et du blanc dans les tissages queue de corbeau.
Ensuite, la tisserande attache le premier fil à la barre du métier. Les fils de chaine (à la verticale) sont attachés à ce fil de tête, puis les fils de trame sont tissés tout autour. Dans le tissage queue de corbeau, toutes les rangées commencent à gauche et se terminent à droite, où les fils sont attachés pour créer une frange. Les motifs géométriques se forment à mesure que les rangées de fil sont créées.
Finalement, pour terminer la pièce, la tisserande peut ajouter une frange et de la fourrure. Par le passé, on utilisait la fourrure de kúu (loutre de mer), mais comme il s’agit d’une espèce menacée, la fourrure de castor est devenue plus courante.
Sommaire
- Nous voyons ici les étapes du tissage de type queue de corbeau.
- Teindre la laine avec des teintures naturelles et la filer.
- Installer le métier à tisser. Attacher le premier fil au cadre du métier; y attacher les fils de chaine (à la verticale). Passer les fils de trame (à l’horizontale) autour des fils de chaine, de gauche à droite.
- Ajouter les franges et la fourrure pour terminer la pièce.
- Terminée, la pièce présente un motif de « boite imbriquée ».
Éléments essentiels
L’artisane xaaydaa (haïda) Kujuul Evelyn Vanderhoop a réalisé les diverses étapes de ce tissage de type queue de corbeau. Le motif de « boite imbriquée » sur la pièce achevée représente des t’áwt (boites de bois cintrées) de cèdre, qui servent à ranger les biens précieux, naturels et surnaturels.
Selon la tradition, les jáadaa (femmes) sont chargées du tissage. Les techniques sont encore transmises de mère en fille. Voici les principales étapes du tissage :
- Se procurer de la laine (traditionnellement, de la laine de chèvre des montagnes).
- Teindre la laine avec des teintures naturelles et la filer.
- Installer le métier à tisser. Attacher le premier fil au cadre du métier; attacher les fils de chaine (à la verticale). Passer les fils de trame (à l’horizontale) autour des fils de chaine, de gauche à droite.
- Ajouter les franges et la fourrure pour terminer la pièce.
Description exhaustive
L’artisane x̱aaydaa (haïda) Kujuul Evelyn Vanderhoop a réalisé les diverses étapes d’un tissage de type queue de corbeau pour le compte du Musée canadien de l’histoire. Terminée, la pièce présente un motif de « boite imbriquée ». Les rectangles concentriques représentent les t’áwt (boites de bois cintré) de cèdre minutieusement sculptées servant aux objets précieux. Selon les récits transmis d’une génération à l’autre, ces boites servent à ranger les biens précieux naturels et surnaturels.
Selon la tradition, les jáadaa (femmes) sont chargées du tissage. Les techniques sont encore transmises de mère en fille. En premier lieu, il faut se procurer de la laine (par le passé, de la laine de chèvre des montagnes), la teindre, puis la filer. Des teintures végétales, comme de la léthaire tue-loup et l’écorce de pruche, étaient souvent utilisées. C’est pourquoi l’on voit du jaune, du noir et du blanc dans les tissages queue de corbeau.
Ensuite, la tisserande attache le premier fil à la barre du métier. Les fils de chaine (à la verticale) sont attachés à ce fil de tête, puis les fils de trame sont tissés tout autour. Dans le tissage queue de corbeau, toutes les rangées commencent à gauche et se terminent à droite, où les fils sont attachés pour créer une frange. Les motifs géométriques se forment à mesure que les rangées de fil sont créées.
Finalement, pour terminer la pièce, la tisserande peut ajouter une frange et de la fourrure. Par le passé, on utilisait la fourrure de kúu (loutre de mer), mais comme il s’agit d’une espèce menacée, la fourrure de castor est devenue plus courante.