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Libertés sacrifiées – La Loi sur les mesures de guerre

Casque de protection balistique

Artéfact

Casque vert avec filet et jugulaire.//Green helmet with netting and chin-strap.

Casque vert avec filet et jugulaire.//Green helmet with netting and chin-strap.

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Activités

REGARDER

Regardez ce casque. Que vous rappelle-t-il? Où pensez-vous qu’il a pu être utilisé? Lisez le contexte historique ci-dessous. Confirme-t-il ce que vous pensiez ou vous surprend-il?


PENSER

Prenez le point de vue d’une personne vivant à Montréal au moment de l’entrée en vigueur de la Loi sur les mesures de guerre. Qu’auriez-vous ressenti quant à la présence de militaires? Auriez-vous eu l’impression d’être à l’abri de la violence ou auriez-vous craint une arrestation? Expliquez votre réponse.


PENSER

Prenez le point de vue d’une personne vivant à Montréal au moment de l’entrée en vigueur de la Loi sur les mesures de guerre. Comment cela aurait-il changé votre vie quotidienne? Pour éclairer votre réponse, lisez le contexte historique ci-dessous.


FAIRE

Faites des recherches externes sur ce qui se passait dans le monde à cette époque. Comment la guerre du Vietnam, le mouvement pour les droits des femmes, le mouvement pour les droits civils, la guerre froide ou les troubles en Irlande du Nord ont-ils pu influencer les réactions des Canadiens face au Front de libération du Québec?


Précisions

Date Années 1960
Origine de l’objet Inconnu
Matériaux
  • Métal
Source / No de référence Musée canadien de la guerre, 19810910-003

Contexte historique

Choisissez parmi les trois niveaux suivants celui qui correspond à vos besoins.

  • La veille de l’entrée en vigueur de la Loi sur les mesures de guerre, le gouvernement du Québec, craignant une violente attaque du FLQ, a demandé un soutien militaire au gouvernement fédéral.
  • La mission des troupes déployées consistait à protéger les personnalités de marque, à garder les installations stratégiques et à rassurer la population.
  • Quand la Loi sur les mesures de guerre a été invoquée, le 16 octobre 1970, les forces policières ont arrêté et emprisonné plus de 500 personnes. Très peu ont subi un procès et une poignée a été condamnée.

  • La veille de l’entrée en vigueur de la Loi sur les mesures de guerre, le gouvernement du Québec, craignant une violente attaque du FLQ, a demandé un soutien militaire au gouvernement fédéral.
  • La mission des troupes déployées consistait à protéger les personnalités de marque, à garder les installations stratégiques et à rassurer la population.
  • Quand la Loi sur les mesures de guerre a été invoquée, le 16 octobre 1970, les forces policières ont arrêté et emprisonné plus de 500 personnes. Très peu ont subi un procès et une poignée a été condamnée.

Sommaire

  • La veille de l’entrée en vigueur de la Loi sur les mesures de guerre, le gouvernement du Québec, craignant une violente attaque du FLQ, a demandé un soutien militaire au gouvernement fédéral.
  • La mission des troupes déployées consistait à protéger les personnalités de marque, à garder les installations stratégiques et à rassurer la population.
  • Quand la Loi sur les mesures de guerre a été invoquée, le 16 octobre 1970, les forces policières ont arrêté et emprisonné plus de 500 personnes. Très peu ont subi un procès et une poignée a été condamnée.

Éléments essentiels

Le 15 octobre – veille de l’entrée en vigueur de la Loi sur les mesures de guerre – le gouvernement québécois a demandé à l’Armée d’intervenir, en vertu de la Loi sur la défense nationale. La mission des troupes déployées consistait à protéger les personnalités de marque, à garder les installations stratégiques et à rassurer la population.

Quand la Loi sur les mesures de guerre a été invoquée, le 16 octobre 1970, les forces policières ont lancé une série d’arrestations. Plus de 500 personnes ont été emprisonnées. Alors que les infractions allaient de la dissimulation de preuves à la possession d’armes, en passant par la dissimulation de membres du FLQ, très peu de personnes ont été jugées et seules quelques-unes ont été reconnues coupables.

La police a également effectué plus de 30 000 descentes à la recherche de membres du FLQ ou de personnes qui semblaient sympathiser avec leur cause.


Description exhaustive

Le 15 octobre – veille de l’entrée en vigueur de la Loi sur les mesures de guerre – le gouvernement québécois a demandé à l’Armée d’intervenir, en vertu de la Loi sur la défense nationale. Environ 12 000 militaires ont rejoint le Québec et Ottawa. Leur mission consistait à protéger les personnalités de marque, à garder les installations stratégiques et à rassurer la population.

De même, le premier ministre Robert Bourassa a promulgué un décret sans précédent qui confiait à la Sûreté du Québec la responsabilité de tous les corps policiers de la province, soit quelque 13 000 hommes. Le directeur de la Sûreté, Maurice St-Pierre, a également coordonné les activités de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et de l’armée dans la province.

Dès le vendredi 16 octobre 1970, au moment de l’application de la Loi sur les mesures de guerre, les forces policières ont lancé une série d’arrestations. Plus de 500 personnes ont été emprisonnées, certaines quelques heures, d’autres plusieurs mois, dans 13 prisons québécoises. La plus célèbre d’entre elles est le centre de détention Parthenais, qui était le siège de la Sûreté du Québec. Alors que les infractions allaient de la dissimulation de preuves à la possession d’armes, en passant par la dissimulation de membres du FLQ, très peu de personnes ont été jugées et seules quelques-unes ont été reconnues coupables.

La police a également effectué plus de 30 000 descentes à la recherche de membres du FLQ ou de personnes qui semblaient sympathiser avec leur cause.


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