Extraits audio du manifeste du FLQ
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Regardez l’extrait du manifeste ou lisez la transcription ci-dessous. Quel est le message clé du Front de libération du Québec (FLQ)? Quelles questions vous posez-vous sur le mouvement ou ses objectifs?
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Regardez l’extrait du manifeste ou lisez la transcription ci-dessous. Que pensez-vous que signifie « requins voraces, les “big boss” patronneux et leurs valets »? Quelle réaction ou quel sentiment le public a-t-il pu éprouver à l’écoute d’un tel libellé?
PENSER
Regardez l’extrait du manifeste ou lisez la transcription ci-dessous. Pourquoi pensez-vous que le Front de libération du Québec (FLQ) l’a écrit? Pour éclairer votre réponse, lisez le contexte historique ci-dessous.
Précisions
Transcription
Front de libération du Québec. Manifeste.
Le Front de libération du Québec n’est pas le Messie, ni un Robin des bois des temps modernes. C’est un regroupement de travailleurs québécois qui sont décidés à tout mettre en œuvre pour que le peuple du Québec prenne définitivement en mains son destin.
Le Front de libération du Québec veut l’indépendance totale des Québécois, réunis dans une société libre et purgée à jamais de sa clique de requins voraces, les « big boss » patronneux et leurs valets qui ont fait du Québec leur chasse gardée du cheap labor et de l’exploitation sans scrupules.
Contexte historique
Choisissez parmi les trois niveaux suivants celui qui correspond à vos besoins.
- Le Front de libération du Québec (FLQ) souhaitait que le Québec soit indépendant et socialiste. Le groupe a été actif dans les années 1960 et 1970.
- Le FLQ ne croyait pas au processus démocratique actuel et considérait la violence comme le seul moyen d’atteindre ses objectifs. En fin de compte, le FLQ a été responsable de neuf décès.
- Ce montage présente des extraits du manifeste du FLQ, qui a été diffusé sur Radio-Canada.
À la fin des années 1960, le Québec et le monde ont exprimé une volonté de changement. Le Front de libération du Québec (FLQ) était en colère contre le statu quo dans la province. Son objectif principal était de créer un Québec indépendant et socialiste.
Le FLQ était désillusionné par le processus démocratique de l’époque, et inspiré par l’« action directe » des mouvements anticapitalistes et anticolonialistes du monde entier. Ses membres considéraient la violence comme le seul moyen d’atteindre leurs objectifs. Entre 1963 et 1970, le FLQ a fait exploser plus de 200 bombes et a volé des armes, des explosifs et de l’argent. Il a été responsable de neuf décès.
Ce montage présente des extraits du manifeste du FLQ. Diffusé sur Radio-Canada pour des « raisons humanitaires », il a durci l’opinion de chacun.
À la fin des années 1960, le Québec et le monde ont vécu des soubresauts, pacifiques ou violents, enracinés dans une volonté de changement. Montréal n’a pas été épargnée par l’agitation sociale. Les grèves et les manifestations, souvent marquées par la violence, se sont intensifiées, obligeant les autorités à adopter une attitude plus dure.
Les gens dénonçaient le capitalisme, la domination anglo-américaine, le racisme, la guerre du Vietnam, etc. La maison du maire de Montréal, Jean Drapeau, a été ciblée par une bombe en septembre 1969.
Le Front de libération du Québec (FLQ) était en colère contre le statu quo de l’époque. Son objectif principal était de créer un Québec indépendant et socialiste. Les membres du FLQ ont puisé leur inspiration dans d’autres mouvements anticolonialistes et anticapitalistes du monde entier, notamment ceux d’Algérie et de Cuba.
Lorsque le Parti Québécois, nouvellement créé, a remporté peu de sièges lors des élections provinciales d’avril 1970, le FLQ a affirmé que ces dernières avaient été truquées. Le groupe estimait que le système parlementaire britannique capitaliste ne pourrait jamais donner au Québec ce qu’il voulait. À leur avis, ils avaient épuisé les voies démocratiques et la violence était le seul moyen d’atteindre leurs objectifs. Entre 1963 et 1970, le FLQ a fait exploser plus de 200 bombes et a volé des armes, des explosifs et de l’argent. Il a été responsable de neuf décès.
« Pour des raisons humanitaires », le gouvernement canadien a accepté de télédiffuser le Manifeste du FLQ à Radio-Canada. Son langage difficile a durci les opinions du public partout, qu’il ait été pour ou contre le mouvement.
Dans ce court extrait, on voit un présentateur de Radio-Canada lire une section du manifeste.
- Le Front de libération du Québec (FLQ) souhaitait que le Québec soit indépendant et socialiste. Le groupe a été actif dans les années 1960 et 1970.
- Le FLQ ne croyait pas au processus démocratique actuel et considérait la violence comme le seul moyen d’atteindre ses objectifs. En fin de compte, le FLQ a été responsable de neuf décès.
- Ce montage présente des extraits du manifeste du FLQ, qui a été diffusé sur Radio-Canada.
À la fin des années 1960, le Québec et le monde ont exprimé une volonté de changement. Le Front de libération du Québec (FLQ) était en colère contre le statu quo dans la province. Son objectif principal était de créer un Québec indépendant et socialiste.
Le FLQ était désillusionné par le processus démocratique de l’époque, et inspiré par l’« action directe » des mouvements anticapitalistes et anticolonialistes du monde entier. Ses membres considéraient la violence comme le seul moyen d’atteindre leurs objectifs. Entre 1963 et 1970, le FLQ a fait exploser plus de 200 bombes et a volé des armes, des explosifs et de l’argent. Il a été responsable de neuf décès.
Ce montage présente des extraits du manifeste du FLQ. Diffusé sur Radio-Canada pour des « raisons humanitaires », il a durci l’opinion de chacun.
À la fin des années 1960, le Québec et le monde ont vécu des soubresauts, pacifiques ou violents, enracinés dans une volonté de changement. Montréal n’a pas été épargnée par l’agitation sociale. Les grèves et les manifestations, souvent marquées par la violence, se sont intensifiées, obligeant les autorités à adopter une attitude plus dure.
Les gens dénonçaient le capitalisme, la domination anglo-américaine, le racisme, la guerre du Vietnam, etc. La maison du maire de Montréal, Jean Drapeau, a été ciblée par une bombe en septembre 1969.
Le Front de libération du Québec (FLQ) était en colère contre le statu quo de l’époque. Son objectif principal était de créer un Québec indépendant et socialiste. Les membres du FLQ ont puisé leur inspiration dans d’autres mouvements anticolonialistes et anticapitalistes du monde entier, notamment ceux d’Algérie et de Cuba.
Lorsque le Parti Québécois, nouvellement créé, a remporté peu de sièges lors des élections provinciales d’avril 1970, le FLQ a affirmé que ces dernières avaient été truquées. Le groupe estimait que le système parlementaire britannique capitaliste ne pourrait jamais donner au Québec ce qu’il voulait. À leur avis, ils avaient épuisé les voies démocratiques et la violence était le seul moyen d’atteindre leurs objectifs. Entre 1963 et 1970, le FLQ a fait exploser plus de 200 bombes et a volé des armes, des explosifs et de l’argent. Il a été responsable de neuf décès.
« Pour des raisons humanitaires », le gouvernement canadien a accepté de télédiffuser le Manifeste du FLQ à Radio-Canada. Son langage difficile a durci les opinions du public partout, qu’il ait été pour ou contre le mouvement.
Dans ce court extrait, on voit un présentateur de Radio-Canada lire une section du manifeste.
Sommaire
- Le Front de libération du Québec (FLQ) souhaitait que le Québec soit indépendant et socialiste. Le groupe a été actif dans les années 1960 et 1970.
- Le FLQ ne croyait pas au processus démocratique actuel et considérait la violence comme le seul moyen d’atteindre ses objectifs. En fin de compte, le FLQ a été responsable de neuf décès.
- Ce montage présente des extraits du manifeste du FLQ, qui a été diffusé sur Radio-Canada.
Éléments essentiels
À la fin des années 1960, le Québec et le monde ont exprimé une volonté de changement. Le Front de libération du Québec (FLQ) était en colère contre le statu quo dans la province. Son objectif principal était de créer un Québec indépendant et socialiste.
Le FLQ était désillusionné par le processus démocratique de l’époque, et inspiré par l’« action directe » des mouvements anticapitalistes et anticolonialistes du monde entier. Ses membres considéraient la violence comme le seul moyen d’atteindre leurs objectifs. Entre 1963 et 1970, le FLQ a fait exploser plus de 200 bombes et a volé des armes, des explosifs et de l’argent. Il a été responsable de neuf décès.
Ce montage présente des extraits du manifeste du FLQ. Diffusé sur Radio-Canada pour des « raisons humanitaires », il a durci l’opinion de chacun.
Description exhaustive
À la fin des années 1960, le Québec et le monde ont vécu des soubresauts, pacifiques ou violents, enracinés dans une volonté de changement. Montréal n’a pas été épargnée par l’agitation sociale. Les grèves et les manifestations, souvent marquées par la violence, se sont intensifiées, obligeant les autorités à adopter une attitude plus dure.
Les gens dénonçaient le capitalisme, la domination anglo-américaine, le racisme, la guerre du Vietnam, etc. La maison du maire de Montréal, Jean Drapeau, a été ciblée par une bombe en septembre 1969.
Le Front de libération du Québec (FLQ) était en colère contre le statu quo de l’époque. Son objectif principal était de créer un Québec indépendant et socialiste. Les membres du FLQ ont puisé leur inspiration dans d’autres mouvements anticolonialistes et anticapitalistes du monde entier, notamment ceux d’Algérie et de Cuba.
Lorsque le Parti Québécois, nouvellement créé, a remporté peu de sièges lors des élections provinciales d’avril 1970, le FLQ a affirmé que ces dernières avaient été truquées. Le groupe estimait que le système parlementaire britannique capitaliste ne pourrait jamais donner au Québec ce qu’il voulait. À leur avis, ils avaient épuisé les voies démocratiques et la violence était le seul moyen d’atteindre leurs objectifs. Entre 1963 et 1970, le FLQ a fait exploser plus de 200 bombes et a volé des armes, des explosifs et de l’argent. Il a été responsable de neuf décès.
« Pour des raisons humanitaires », le gouvernement canadien a accepté de télédiffuser le Manifeste du FLQ à Radio-Canada. Son langage difficile a durci les opinions du public partout, qu’il ait été pour ou contre le mouvement.
Dans ce court extrait, on voit un présentateur de Radio-Canada lire une section du manifeste.