Des conseillers du gouvernement provisoire de la Nation métisse
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Examinez cette photo et complétez les phrases suivantes :
- Je vois… [Que voyez-vous sur la photo?]
- Je pense… [Selon vous, qu’est-ce qui est représenté sur la photo?]
- Je me demande… [Quelles questions vous posez-vous au sujet de la photo?]
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Examinez cette photo. Selon vous, qui est la personne la plus importante sur cette photo ? Veuillez expliquer votre choix. Lisez le contexte historique ci-dessous pour connaître son identité.
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Selon vous, qui sont ces hommes? Sont-ils des fermiers? Les membres d’une même famille? Quels indices du contexte voyez-vous sur la photo ? Lisez le contexte historique ci-dessous pour vérifier votre réponse.
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Comparez cette photo à celle des Pères de la Confédération. Quelles similitudes et différences remarquez-vous?
PENSER
Les Métis se sont battus pour se faire entendre au moment de la Confédération. Quels autres groupes les Pères de la Confédération ont-ils cherché à exclure des négociations ou des débats qui ont mené à la Confédération?
FAIRE
Faites d’autres recherches pour connaître le sort de Louis Riel et du gouvernement provisoire de la Nation métisse après l’adoption de la Loi de 1870 sur le Manitoba.
Précisions
- Photographie
Contexte historique
Choisissez parmi les trois niveaux suivants celui qui correspond à vos besoins.
- Cette photo montre Louis Riel (au centre) et des membres du gouvernement provisoire de la Nation métisse.
- Après la Confédération, les Métis se sont opposés aux plans du gouvernement canadien visant à saisir leurs terres en vue de la construction d’un chemin de fer et d’une colonisation massive.
- Le gouvernement provisoire de la Nation métisse a envoyé à Ottawa une liste de droits à respecter. Ses démarches ont mené à la Loi de 1870 sur le Manitoba, par laquelle le Manitoba est devenu la cinquième province à entrer dans la Confédération.
Après que le Canada est devenu un dominion en 1867, sir John A. Macdonald et le gouvernement fédéral ont voulu étendre le pays vers l’ouest. Ils avaient l’intention de construire un chemin de fer transcontinental reliant l’est du pays à l’ouest. En 1870, le gouvernement du Canada a acheté la Terre de Rupert à la Compagnie de la Baie d’Hudson sans négocier avec les Métis et les Premières Nations qui y vivaient.
Les Métis ont résisté à la prise de possession de leurs territoires jusqu’à ce que le gouvernement fédéral accepte de négocier avec eux. Le gouvernement provisoire de la Nation métisse a établi une liste de droits à respecter qui a été envoyée à Ottawa. Cette démarche a mené à l’adoption de la Loi de 1870 sur le Manitoba, qui répondait à la plupart des demandes des Métis et créait la province du Manitoba, la cinquième province à entrer dans la Confédération. Les Métis s’étaient négocié une place au sein de la Confédération.
Toutefois, le nombre croissant de nouveaux colons au Manitoba menaçait la culture et le mode de vie des Métis. La plupart des Métis ont été repoussés vers l’ouest, jusqu’aux vallées des rivières Qu’Appelle et Saskatchewan, où ils ont intégré des communautés de Métis existantes ou en ont fondé de nouvelles.
Les tensions entre les Métis et les nouveaux venus ont continué de s’aggraver au cours des années, pour aboutir à la Rébellion du Nord-Ouest, en 1885.
Cette photo montre Louis Riel (au centre) et des membres du gouvernement provisoire de la Nation métisse en 1870.
Les peuples autochtones du nord de l’Amérique du Nord avaient négocié avec la Couronne des traités de nation à nation depuis le milieu des années 1700. Pourtant, ils n’ont pas été invités à participer aux conférences de Charlottetown, de Québec et de Londres. Néanmoins, les peuples autochtones ont joué un rôle déterminant dans l’évolution de la Confédération canadienne.
Après que le Canada est devenu un dominion en 1867, sir John A. Macdonald et le gouvernement fédéral ont voulu étendre le pays vers l’ouest. Ils envisageaient la construction d’un chemin de fer transcontinental reliant le Dominion d’un océan à l’autre. En 1870, le gouvernement du Canada a acheté la Terre de Rupert à la Compagnie de la Baie d’Hudson sans négocier avec les Métis et les Premières Nations qui y vivaient.
Déterminés à garder leurs terres et leur mode de vie, les Métis ont résisté à la prise de possession de leurs territoires jusqu’à ce que le gouvernement fédéral accepte de négocier avec eux. Le gouvernement provisoire de la Nation métisse (formé à l’automne 1869 sous la direction de Louis Riel) a établi une liste de droits à respecter qui a été envoyée à Ottawa. Cette démarche a mené à l’adoption de la Loi de 1870 sur le Manitoba, qui répondait à la plupart des demandes des Métis et créait la province du Manitoba, la cinquième province à entrer dans la Confédération. La Loi stipulait que le français et l’anglais seraient les langues officielles de la province, que les écoles catholiques et les écoles protestantes recevraient un financement public, et que les Métis obtiendraient les titres des terres qu’ils occupaient ainsi que 1,4 million d’acres pour leurs enfants.
Certaines personnes n’acceptaient pas le gouvernement provisoire, en particulier les colons anglophones protestants venus de l’Ontario, dont le nombre augmentait dans la région. Au cours de la décennie qui a suivi, le Manitoba a perdu les deux tiers de sa population métisse, et les nouveaux venus menaçaient la culture et les droits territoriaux des Métis. La plupart des Métis ont été repoussés vers l’ouest, jusqu’aux vallées des rivières Qu’Appelle et Saskatchewan, où ils ont intégré des communautés de Métis existantes ou en ont fondé de nouvelles.
Les tensions entre les Métis et les nouveaux venus ont continué de s’aggraver au cours des années, pour aboutir à la rébellion du Nord-Ouest, en 1885.
Cette photo montre Louis Riel (au centre) et des membres du gouvernement provisoire de la Nation métisse en 1870.
- Cette photo montre Louis Riel (au centre) et des membres du gouvernement provisoire de la Nation métisse.
- Après la Confédération, les Métis se sont opposés aux plans du gouvernement canadien visant à saisir leurs terres en vue de la construction d’un chemin de fer et d’une colonisation massive.
- Le gouvernement provisoire de la Nation métisse a envoyé à Ottawa une liste de droits à respecter. Ses démarches ont mené à la Loi de 1870 sur le Manitoba, par laquelle le Manitoba est devenu la cinquième province à entrer dans la Confédération.
Après que le Canada est devenu un dominion en 1867, sir John A. Macdonald et le gouvernement fédéral ont voulu étendre le pays vers l’ouest. Ils avaient l’intention de construire un chemin de fer transcontinental reliant l’est du pays à l’ouest. En 1870, le gouvernement du Canada a acheté la Terre de Rupert à la Compagnie de la Baie d’Hudson sans négocier avec les Métis et les Premières Nations qui y vivaient.
Les Métis ont résisté à la prise de possession de leurs territoires jusqu’à ce que le gouvernement fédéral accepte de négocier avec eux. Le gouvernement provisoire de la Nation métisse a établi une liste de droits à respecter qui a été envoyée à Ottawa. Cette démarche a mené à l’adoption de la Loi de 1870 sur le Manitoba, qui répondait à la plupart des demandes des Métis et créait la province du Manitoba, la cinquième province à entrer dans la Confédération. Les Métis s’étaient négocié une place au sein de la Confédération.
Toutefois, le nombre croissant de nouveaux colons au Manitoba menaçait la culture et le mode de vie des Métis. La plupart des Métis ont été repoussés vers l’ouest, jusqu’aux vallées des rivières Qu’Appelle et Saskatchewan, où ils ont intégré des communautés de Métis existantes ou en ont fondé de nouvelles.
Les tensions entre les Métis et les nouveaux venus ont continué de s’aggraver au cours des années, pour aboutir à la Rébellion du Nord-Ouest, en 1885.
Cette photo montre Louis Riel (au centre) et des membres du gouvernement provisoire de la Nation métisse en 1870.
Les peuples autochtones du nord de l’Amérique du Nord avaient négocié avec la Couronne des traités de nation à nation depuis le milieu des années 1700. Pourtant, ils n’ont pas été invités à participer aux conférences de Charlottetown, de Québec et de Londres. Néanmoins, les peuples autochtones ont joué un rôle déterminant dans l’évolution de la Confédération canadienne.
Après que le Canada est devenu un dominion en 1867, sir John A. Macdonald et le gouvernement fédéral ont voulu étendre le pays vers l’ouest. Ils envisageaient la construction d’un chemin de fer transcontinental reliant le Dominion d’un océan à l’autre. En 1870, le gouvernement du Canada a acheté la Terre de Rupert à la Compagnie de la Baie d’Hudson sans négocier avec les Métis et les Premières Nations qui y vivaient.
Déterminés à garder leurs terres et leur mode de vie, les Métis ont résisté à la prise de possession de leurs territoires jusqu’à ce que le gouvernement fédéral accepte de négocier avec eux. Le gouvernement provisoire de la Nation métisse (formé à l’automne 1869 sous la direction de Louis Riel) a établi une liste de droits à respecter qui a été envoyée à Ottawa. Cette démarche a mené à l’adoption de la Loi de 1870 sur le Manitoba, qui répondait à la plupart des demandes des Métis et créait la province du Manitoba, la cinquième province à entrer dans la Confédération. La Loi stipulait que le français et l’anglais seraient les langues officielles de la province, que les écoles catholiques et les écoles protestantes recevraient un financement public, et que les Métis obtiendraient les titres des terres qu’ils occupaient ainsi que 1,4 million d’acres pour leurs enfants.
Certaines personnes n’acceptaient pas le gouvernement provisoire, en particulier les colons anglophones protestants venus de l’Ontario, dont le nombre augmentait dans la région. Au cours de la décennie qui a suivi, le Manitoba a perdu les deux tiers de sa population métisse, et les nouveaux venus menaçaient la culture et les droits territoriaux des Métis. La plupart des Métis ont été repoussés vers l’ouest, jusqu’aux vallées des rivières Qu’Appelle et Saskatchewan, où ils ont intégré des communautés de Métis existantes ou en ont fondé de nouvelles.
Les tensions entre les Métis et les nouveaux venus ont continué de s’aggraver au cours des années, pour aboutir à la rébellion du Nord-Ouest, en 1885.
Cette photo montre Louis Riel (au centre) et des membres du gouvernement provisoire de la Nation métisse en 1870.
Sommaire
- Cette photo montre Louis Riel (au centre) et des membres du gouvernement provisoire de la Nation métisse.
- Après la Confédération, les Métis se sont opposés aux plans du gouvernement canadien visant à saisir leurs terres en vue de la construction d’un chemin de fer et d’une colonisation massive.
- Le gouvernement provisoire de la Nation métisse a envoyé à Ottawa une liste de droits à respecter. Ses démarches ont mené à la Loi de 1870 sur le Manitoba, par laquelle le Manitoba est devenu la cinquième province à entrer dans la Confédération.
Éléments essentiels
Après que le Canada est devenu un dominion en 1867, sir John A. Macdonald et le gouvernement fédéral ont voulu étendre le pays vers l’ouest. Ils avaient l’intention de construire un chemin de fer transcontinental reliant l’est du pays à l’ouest. En 1870, le gouvernement du Canada a acheté la Terre de Rupert à la Compagnie de la Baie d’Hudson sans négocier avec les Métis et les Premières Nations qui y vivaient.
Les Métis ont résisté à la prise de possession de leurs territoires jusqu’à ce que le gouvernement fédéral accepte de négocier avec eux. Le gouvernement provisoire de la Nation métisse a établi une liste de droits à respecter qui a été envoyée à Ottawa. Cette démarche a mené à l’adoption de la Loi de 1870 sur le Manitoba, qui répondait à la plupart des demandes des Métis et créait la province du Manitoba, la cinquième province à entrer dans la Confédération. Les Métis s’étaient négocié une place au sein de la Confédération.
Toutefois, le nombre croissant de nouveaux colons au Manitoba menaçait la culture et le mode de vie des Métis. La plupart des Métis ont été repoussés vers l’ouest, jusqu’aux vallées des rivières Qu’Appelle et Saskatchewan, où ils ont intégré des communautés de Métis existantes ou en ont fondé de nouvelles.
Les tensions entre les Métis et les nouveaux venus ont continué de s’aggraver au cours des années, pour aboutir à la Rébellion du Nord-Ouest, en 1885.
Cette photo montre Louis Riel (au centre) et des membres du gouvernement provisoire de la Nation métisse en 1870.
Description exhaustive
Les peuples autochtones du nord de l’Amérique du Nord avaient négocié avec la Couronne des traités de nation à nation depuis le milieu des années 1700. Pourtant, ils n’ont pas été invités à participer aux conférences de Charlottetown, de Québec et de Londres. Néanmoins, les peuples autochtones ont joué un rôle déterminant dans l’évolution de la Confédération canadienne.
Après que le Canada est devenu un dominion en 1867, sir John A. Macdonald et le gouvernement fédéral ont voulu étendre le pays vers l’ouest. Ils envisageaient la construction d’un chemin de fer transcontinental reliant le Dominion d’un océan à l’autre. En 1870, le gouvernement du Canada a acheté la Terre de Rupert à la Compagnie de la Baie d’Hudson sans négocier avec les Métis et les Premières Nations qui y vivaient.
Déterminés à garder leurs terres et leur mode de vie, les Métis ont résisté à la prise de possession de leurs territoires jusqu’à ce que le gouvernement fédéral accepte de négocier avec eux. Le gouvernement provisoire de la Nation métisse (formé à l’automne 1869 sous la direction de Louis Riel) a établi une liste de droits à respecter qui a été envoyée à Ottawa. Cette démarche a mené à l’adoption de la Loi de 1870 sur le Manitoba, qui répondait à la plupart des demandes des Métis et créait la province du Manitoba, la cinquième province à entrer dans la Confédération. La Loi stipulait que le français et l’anglais seraient les langues officielles de la province, que les écoles catholiques et les écoles protestantes recevraient un financement public, et que les Métis obtiendraient les titres des terres qu’ils occupaient ainsi que 1,4 million d’acres pour leurs enfants.
Certaines personnes n’acceptaient pas le gouvernement provisoire, en particulier les colons anglophones protestants venus de l’Ontario, dont le nombre augmentait dans la région. Au cours de la décennie qui a suivi, le Manitoba a perdu les deux tiers de sa population métisse, et les nouveaux venus menaçaient la culture et les droits territoriaux des Métis. La plupart des Métis ont été repoussés vers l’ouest, jusqu’aux vallées des rivières Qu’Appelle et Saskatchewan, où ils ont intégré des communautés de Métis existantes ou en ont fondé de nouvelles.
Les tensions entre les Métis et les nouveaux venus ont continué de s’aggraver au cours des années, pour aboutir à la rébellion du Nord-Ouest, en 1885.
Cette photo montre Louis Riel (au centre) et des membres du gouvernement provisoire de la Nation métisse en 1870.