Extrait de la vidéo « Black Leaders Found Guilty » (Leaders noirs reconnus coupables)
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Selon les images, des étudiants d’origine européenne et africaine ont participé à l’occupation. Seuls les étudiants d’origine africaine sont restés en prison et ont subi un procès. Est-ce que cela vous semble juste? Pourquoi ou pourquoi pas?
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Êtes-vous d’accord ou en désaccord avec la décision de Rosie Douglas de ne pas s’excuser? Pourquoi ou pourquoi pas?
Vaut-il mieux défendre une cause ou laisser tomber? Discutez-en.
Précisions
- Film
Contexte historique
Choisissez parmi les trois niveaux suivants celui qui correspond à vos besoins.
- Un groupe étudiant de l’Université Sir-George-Williams a occupé le laboratoire d’informatique pendant 14 jours avant que la police ne prenne d’assaut l’occupation.
- Vingt-deux personnes ont été arrêtées, certaines étant accusées de vandalisme.
- Le soutien aux personnes arrêtées dans le cadre de l’affaire Sir-George-Williams est venu du monde entier, mais a été plutôt limité au Canada même.
- En mars 1970, un juge de Montréal a déclaré huit universitaires originaires des Caraïbes coupables, leur infligeant une amende et ordonnant, dans certains cas, la déportation.
- Rosie Douglas a été condamné à deux ans de prison, tandis que Brenda Dash a été relâchée.
- L’affaire Sir-George-Williams a affecté le bienêtre d’universitaires et a créé des obstacles et des désavantages pour ces individus et leurs familles. L’université s’est davantage souciée des ordinateurs détruits que de la vie des universitaires.
- Faites défiler le carrousel de contenus médiatiques pour voir une photo des universitaires attendant leur verdict.
Un groupe étudiant de l’Université Sir-George-Williams a occupé le laboratoire d’informatique pendant 14 jours avant que la police ne prenne d’assaut l’occupation et y mette brutalement fin. Vingt-deux personnes ont été arrêtées, certaines étant accusées de vandalisme et de destruction de biens appartenant à l’université.
Des articles sur l’occupation et sur les arrestations ont fait la une de l’actualité internationale. Malheureusement, nombre d’entre eux mettaient l’accent sur l’effet plutôt que sur la cause.
Le groupe étudiant a été blâmé pour la destruction de biens et a été arrêté. Les personnes d’origine européenne ont été relâchées, tandis que celles d’origine africaine ont été gardées en prison.
Pour les soutenir, des groupes comme le National Joint Action Committee ont pris des mesures pour demander la fin de l’impérialisme économique du gouvernement canadien à Trinidad.
Le mouvement pour les droits civiques à l’Université Sir-George-Williams a généré une prise de conscience collective, avec des manifestations en Afrique et dans toute la diaspora.
En mars 1970, un juge de Montréal a condamné huit universitaires originaires des Caraïbes à une amende de 33 500 $, ordonnant aussi leur déportation pour leur rôle dans l’affaire Sir-George-Williams.
L’ensemble des universitaires en attente d’un verdict étaient d’origine africaine.
Rosie Douglas a été condamné à deux ans de prison. À sa libération, il a refusé de s’excuser pour l’occupation et pour ce qui s’était passé.
Brenda Dash a été relâchée, tandis que d’autres personnes ont été déportées.
Les gens inculpés ont été considérés comme des parias et ont dû surmonter de nombreux obstacles pour reconstruire leur vie.
L’issue de l’affaire Sir-George-Williams a eu un impact psychologique sur les personnes concernées.
La perte d’ordinateurs est devenue le centre d’intérêt du système judiciaire plutôt que les rêves et les objectifs des jeunes qui se battaient pour leurs droits civiques et la justice.
« Certains s’en sont sortis, d’autres non. » – Philippe Fils-Aimé.
Faites défiler le carrousel de contenus médiatiques pour voir une photo des universitaires attendant leur verdict.
Un groupe étudiant de l’Université Sir-George-Williams a occupé le laboratoire d’informatique pendant 14 jours avant que la police ne prenne d’assaut l’occupation et y mette brutalement fin. Vingt-deux personnes ont été arrêtées, certaines étant accusées de vandalisme et de destruction de biens appartenant à l’université.
Des articles sur l’occupation et sur les arrestations ont été publiés dans tous les grands journaux du Canada. Ceux-ci mettaient l’accent sur l’effet, et non sur la cause de la manifestation, amenant ainsi la population de Montréal et du Canada à rejeter toute la responsabilité sur les protestataires. On a gardé les universitaires d’origine africaine en détention, relâchant les personnes d’origine européennes.
Les universitaires originaires des Caraïbes risquaient la déportation et l’expulsion de l’université en cas de verdict de culpabilité. Ces jeunes personnes douées avaient immigré au Canada pour profiter d’une vie meilleure, ne s’attendant pas au racisme auquel elles ont été confrontées.
Le mouvement pour les droits civiques à l’Université Sir-George-Williams a alimenté une conscience collective avec des manifestations se déroulant dans toute la diaspora, comme à Sainte-Lucie, à Saint-Vincent, à Dar es-Salaam et à Trinidad. Des groupes panafricains comme le National Joint Action Committee ont pris des mesures pour demander la fin de l’impérialisme économique du gouvernement canadien.
En mars 1970, un juge de Montréal a condamné huit universitaires originaires des Caraïbes à une amende de 33 500 $, ordonnant qu’elles soient déportées pour leur rôle dans l’affaire Sir-George-Williams. L’ensemble des universitaires en attente d’un verdict étaient d’origine africaine.
Rosie Douglas a été condamné à deux ans d’emprisonnement. Il a profité de son séjour en prison pour sensibiliser d’autres personnes aux injustices du système carcéral.
Brenda Dash a été libérée sous caution personnelle. Mais sa vie a été complètement bouleversée, car elle était constamment harcelée par la police.
Après l’audience et la condamnation, la vie est devenue très difficile pour les universitaires qui avaient vécu des arrestations. Ces personnes ont dû faire le deuil de certaines possibilités d’avenir et ont vu leurs rêves d’emploi s’effondrer.
Le fait de défendre leurs droits civiques lors de cet incident a créé des désavantages pour les activistes, leurs familles et leurs enfants.
L’issue de l’affaire Sir-George-Williams a eu un impact psychologique sur les personnes concernées. On s’est davantage préoccupé des dégâts causés au laboratoire d’informatique que des vies qui ont été ruinées.
« Certains étudiants s’en sont sortis, d’autres non. » – Philippe Fils-Aimé.
Faites défiler le carrousel de contenus médiatiques pour voir une photo des universitaires attendant leur verdict.
- Un groupe étudiant de l’Université Sir-George-Williams a occupé le laboratoire d’informatique pendant 14 jours avant que la police ne prenne d’assaut l’occupation.
- Vingt-deux personnes ont été arrêtées, certaines étant accusées de vandalisme.
- Le soutien aux personnes arrêtées dans le cadre de l’affaire Sir-George-Williams est venu du monde entier, mais a été plutôt limité au Canada même.
- En mars 1970, un juge de Montréal a déclaré huit universitaires originaires des Caraïbes coupables, leur infligeant une amende et ordonnant, dans certains cas, la déportation.
- Rosie Douglas a été condamné à deux ans de prison, tandis que Brenda Dash a été relâchée.
- L’affaire Sir-George-Williams a affecté le bienêtre d’universitaires et a créé des obstacles et des désavantages pour ces individus et leurs familles. L’université s’est davantage souciée des ordinateurs détruits que de la vie des universitaires.
- Faites défiler le carrousel de contenus médiatiques pour voir une photo des universitaires attendant leur verdict.
Un groupe étudiant de l’Université Sir-George-Williams a occupé le laboratoire d’informatique pendant 14 jours avant que la police ne prenne d’assaut l’occupation et y mette brutalement fin. Vingt-deux personnes ont été arrêtées, certaines étant accusées de vandalisme et de destruction de biens appartenant à l’université.
Des articles sur l’occupation et sur les arrestations ont fait la une de l’actualité internationale. Malheureusement, nombre d’entre eux mettaient l’accent sur l’effet plutôt que sur la cause.
Le groupe étudiant a été blâmé pour la destruction de biens et a été arrêté. Les personnes d’origine européenne ont été relâchées, tandis que celles d’origine africaine ont été gardées en prison.
Pour les soutenir, des groupes comme le National Joint Action Committee ont pris des mesures pour demander la fin de l’impérialisme économique du gouvernement canadien à Trinidad.
Le mouvement pour les droits civiques à l’Université Sir-George-Williams a généré une prise de conscience collective, avec des manifestations en Afrique et dans toute la diaspora.
En mars 1970, un juge de Montréal a condamné huit universitaires originaires des Caraïbes à une amende de 33 500 $, ordonnant aussi leur déportation pour leur rôle dans l’affaire Sir-George-Williams.
L’ensemble des universitaires en attente d’un verdict étaient d’origine africaine.
Rosie Douglas a été condamné à deux ans de prison. À sa libération, il a refusé de s’excuser pour l’occupation et pour ce qui s’était passé.
Brenda Dash a été relâchée, tandis que d’autres personnes ont été déportées.
Les gens inculpés ont été considérés comme des parias et ont dû surmonter de nombreux obstacles pour reconstruire leur vie.
L’issue de l’affaire Sir-George-Williams a eu un impact psychologique sur les personnes concernées.
La perte d’ordinateurs est devenue le centre d’intérêt du système judiciaire plutôt que les rêves et les objectifs des jeunes qui se battaient pour leurs droits civiques et la justice.
« Certains s’en sont sortis, d’autres non. » – Philippe Fils-Aimé.
Faites défiler le carrousel de contenus médiatiques pour voir une photo des universitaires attendant leur verdict.
Un groupe étudiant de l’Université Sir-George-Williams a occupé le laboratoire d’informatique pendant 14 jours avant que la police ne prenne d’assaut l’occupation et y mette brutalement fin. Vingt-deux personnes ont été arrêtées, certaines étant accusées de vandalisme et de destruction de biens appartenant à l’université.
Des articles sur l’occupation et sur les arrestations ont été publiés dans tous les grands journaux du Canada. Ceux-ci mettaient l’accent sur l’effet, et non sur la cause de la manifestation, amenant ainsi la population de Montréal et du Canada à rejeter toute la responsabilité sur les protestataires. On a gardé les universitaires d’origine africaine en détention, relâchant les personnes d’origine européennes.
Les universitaires originaires des Caraïbes risquaient la déportation et l’expulsion de l’université en cas de verdict de culpabilité. Ces jeunes personnes douées avaient immigré au Canada pour profiter d’une vie meilleure, ne s’attendant pas au racisme auquel elles ont été confrontées.
Le mouvement pour les droits civiques à l’Université Sir-George-Williams a alimenté une conscience collective avec des manifestations se déroulant dans toute la diaspora, comme à Sainte-Lucie, à Saint-Vincent, à Dar es-Salaam et à Trinidad. Des groupes panafricains comme le National Joint Action Committee ont pris des mesures pour demander la fin de l’impérialisme économique du gouvernement canadien.
En mars 1970, un juge de Montréal a condamné huit universitaires originaires des Caraïbes à une amende de 33 500 $, ordonnant qu’elles soient déportées pour leur rôle dans l’affaire Sir-George-Williams. L’ensemble des universitaires en attente d’un verdict étaient d’origine africaine.
Rosie Douglas a été condamné à deux ans d’emprisonnement. Il a profité de son séjour en prison pour sensibiliser d’autres personnes aux injustices du système carcéral.
Brenda Dash a été libérée sous caution personnelle. Mais sa vie a été complètement bouleversée, car elle était constamment harcelée par la police.
Après l’audience et la condamnation, la vie est devenue très difficile pour les universitaires qui avaient vécu des arrestations. Ces personnes ont dû faire le deuil de certaines possibilités d’avenir et ont vu leurs rêves d’emploi s’effondrer.
Le fait de défendre leurs droits civiques lors de cet incident a créé des désavantages pour les activistes, leurs familles et leurs enfants.
L’issue de l’affaire Sir-George-Williams a eu un impact psychologique sur les personnes concernées. On s’est davantage préoccupé des dégâts causés au laboratoire d’informatique que des vies qui ont été ruinées.
« Certains étudiants s’en sont sortis, d’autres non. » – Philippe Fils-Aimé.
Faites défiler le carrousel de contenus médiatiques pour voir une photo des universitaires attendant leur verdict.
Sommaire
- Un groupe étudiant de l’Université Sir-George-Williams a occupé le laboratoire d’informatique pendant 14 jours avant que la police ne prenne d’assaut l’occupation.
- Vingt-deux personnes ont été arrêtées, certaines étant accusées de vandalisme.
- Le soutien aux personnes arrêtées dans le cadre de l’affaire Sir-George-Williams est venu du monde entier, mais a été plutôt limité au Canada même.
- En mars 1970, un juge de Montréal a déclaré huit universitaires originaires des Caraïbes coupables, leur infligeant une amende et ordonnant, dans certains cas, la déportation.
- Rosie Douglas a été condamné à deux ans de prison, tandis que Brenda Dash a été relâchée.
- L’affaire Sir-George-Williams a affecté le bienêtre d’universitaires et a créé des obstacles et des désavantages pour ces individus et leurs familles. L’université s’est davantage souciée des ordinateurs détruits que de la vie des universitaires.
- Faites défiler le carrousel de contenus médiatiques pour voir une photo des universitaires attendant leur verdict.
Éléments essentiels
Un groupe étudiant de l’Université Sir-George-Williams a occupé le laboratoire d’informatique pendant 14 jours avant que la police ne prenne d’assaut l’occupation et y mette brutalement fin. Vingt-deux personnes ont été arrêtées, certaines étant accusées de vandalisme et de destruction de biens appartenant à l’université.
Des articles sur l’occupation et sur les arrestations ont fait la une de l’actualité internationale. Malheureusement, nombre d’entre eux mettaient l’accent sur l’effet plutôt que sur la cause.
Le groupe étudiant a été blâmé pour la destruction de biens et a été arrêté. Les personnes d’origine européenne ont été relâchées, tandis que celles d’origine africaine ont été gardées en prison.
Pour les soutenir, des groupes comme le National Joint Action Committee ont pris des mesures pour demander la fin de l’impérialisme économique du gouvernement canadien à Trinidad.
Le mouvement pour les droits civiques à l’Université Sir-George-Williams a généré une prise de conscience collective, avec des manifestations en Afrique et dans toute la diaspora.
En mars 1970, un juge de Montréal a condamné huit universitaires originaires des Caraïbes à une amende de 33 500 $, ordonnant aussi leur déportation pour leur rôle dans l’affaire Sir-George-Williams.
L’ensemble des universitaires en attente d’un verdict étaient d’origine africaine.
Rosie Douglas a été condamné à deux ans de prison. À sa libération, il a refusé de s’excuser pour l’occupation et pour ce qui s’était passé.
Brenda Dash a été relâchée, tandis que d’autres personnes ont été déportées.
Les gens inculpés ont été considérés comme des parias et ont dû surmonter de nombreux obstacles pour reconstruire leur vie.
L’issue de l’affaire Sir-George-Williams a eu un impact psychologique sur les personnes concernées.
La perte d’ordinateurs est devenue le centre d’intérêt du système judiciaire plutôt que les rêves et les objectifs des jeunes qui se battaient pour leurs droits civiques et la justice.
« Certains s’en sont sortis, d’autres non. » – Philippe Fils-Aimé.
Faites défiler le carrousel de contenus médiatiques pour voir une photo des universitaires attendant leur verdict.
Description exhaustive
Un groupe étudiant de l’Université Sir-George-Williams a occupé le laboratoire d’informatique pendant 14 jours avant que la police ne prenne d’assaut l’occupation et y mette brutalement fin. Vingt-deux personnes ont été arrêtées, certaines étant accusées de vandalisme et de destruction de biens appartenant à l’université.
Des articles sur l’occupation et sur les arrestations ont été publiés dans tous les grands journaux du Canada. Ceux-ci mettaient l’accent sur l’effet, et non sur la cause de la manifestation, amenant ainsi la population de Montréal et du Canada à rejeter toute la responsabilité sur les protestataires. On a gardé les universitaires d’origine africaine en détention, relâchant les personnes d’origine européennes.
Les universitaires originaires des Caraïbes risquaient la déportation et l’expulsion de l’université en cas de verdict de culpabilité. Ces jeunes personnes douées avaient immigré au Canada pour profiter d’une vie meilleure, ne s’attendant pas au racisme auquel elles ont été confrontées.
Le mouvement pour les droits civiques à l’Université Sir-George-Williams a alimenté une conscience collective avec des manifestations se déroulant dans toute la diaspora, comme à Sainte-Lucie, à Saint-Vincent, à Dar es-Salaam et à Trinidad. Des groupes panafricains comme le National Joint Action Committee ont pris des mesures pour demander la fin de l’impérialisme économique du gouvernement canadien.
En mars 1970, un juge de Montréal a condamné huit universitaires originaires des Caraïbes à une amende de 33 500 $, ordonnant qu’elles soient déportées pour leur rôle dans l’affaire Sir-George-Williams. L’ensemble des universitaires en attente d’un verdict étaient d’origine africaine.
Rosie Douglas a été condamné à deux ans d’emprisonnement. Il a profité de son séjour en prison pour sensibiliser d’autres personnes aux injustices du système carcéral.
Brenda Dash a été libérée sous caution personnelle. Mais sa vie a été complètement bouleversée, car elle était constamment harcelée par la police.
Après l’audience et la condamnation, la vie est devenue très difficile pour les universitaires qui avaient vécu des arrestations. Ces personnes ont dû faire le deuil de certaines possibilités d’avenir et ont vu leurs rêves d’emploi s’effondrer.
Le fait de défendre leurs droits civiques lors de cet incident a créé des désavantages pour les activistes, leurs familles et leurs enfants.
L’issue de l’affaire Sir-George-Williams a eu un impact psychologique sur les personnes concernées. On s’est davantage préoccupé des dégâts causés au laboratoire d’informatique que des vies qui ont été ruinées.
« Certains étudiants s’en sont sortis, d’autres non. » – Philippe Fils-Aimé.
Faites défiler le carrousel de contenus médiatiques pour voir une photo des universitaires attendant leur verdict.