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Revolution Remix : racisme systémique et mouvements d’émancipation des personnes noires dans le Canada des années 1960

Extrait d’une vidéo de Rosie Douglas

Vidéo

Contenu difficile
Avis : utilisation de langage offensant

Dans cette vidéo, l’intervenante utilise un mot à caractère raciste pour raconter sa propre expérience en tant que personne noire au Canada. Le Musée a choisi de conserver ce langage parce que nous pensons qu’il est important de représenter fidèlement le passé et de reconnaître les perspectives des gens qui l’ont vécu. Pour plus de conseils sur l’exploration de sujets difficiles avec des élèves, consultez notre ressource « Conseils pour l’enseignement de sujets historiques difficiles » avant de procéder.

Transcription

En arrivant en cours ce matin, j’ai été surpris et très choqué. « Les Noirs, rentrez chez vous! » Voilà ce qui était écrit aujourd’hui à la cafétéria. Voici le genre de société dans laquelle vous vivez. Alors, quand nous parlons de racisme et que vous commencez à demander des preuves et des preuves, vous les avez, placardées juste là.

Il était évident que Rosie Douglas était le chef de l’occupation. Son tempérament calme en faisait le chef le plus compétent.

(Comment tu te sens, mon frère? Tu te sens bien? On est tous réunis, mon frère. Tu te sens bien? C’est génial!)

C’était juste de l’occupation. Les gens allaient et venaient. Chacun avait son propre horaire. Il y avait un garde. Tu devais signer et puis tu montais au neuvième étage.

(Allez, viens là. Il faut que tu viennes vite. Viens avec nous.)

Nous avions beaucoup de règles. Nous n’allions pas dans la salle informatique. C’était interdit. Nous avions même l’un des nôtres qui gardait la porte.

La majorité des personnes au centre de l’occupation n’étaient pas d’origine africaine. Les étudiants d’origine africaine, moi inclus, étaient en fait une minorité. Les gens étaient bousculés dans leurs sentiments, leurs identités et leurs relations avec les autres.

Image


Vidéo


Audio


Activités

REGARDER

Des universitaires d’origines diverses ont occupé le laboratoire d’informatique en guise de protestation.  

Que faisait le groupe étudiant? Est-ce que tout le monde semblait s’entendre? Donnez deux exemples de soutien. 


ÉCOUTER

La musique était un outil utilisé pour remonter le moral des gens pendant l’occupation des lieux. De quelle manière la musique vous donne-t-elle un sentiment d’autonomie?


PENSER

Pensez-vous que les évènements qui se sont déroulés à lUniversité SirGeorgeWilliams étaient le résultat de racisme? Pourquoi ou pourquoi pas? 


FAIRE

Créez un refrain qui vous procure un sentiment d’autonomisation.


Précisions

Date 2023
Origine de l’objet Québec
Matériaux
  • Film
Source / No de référence Extrait de Vie noire : histoires inédites, épisode 2 : « Revolution Remix » Vie noire : histoires inédites © 2023 Black Life Canuck Inc. Document d’archives : ONF Archives Radio-Canada Collections spéciales et archives, Université Concordia

Contexte historique

Choisissez parmi les trois niveaux suivants celui qui correspond à vos besoins.

  • Rosie Douglas était l’une des figures de tête de l’occupation des lieux à l’Université Sir-George-Williams en raison de sa compétence et de son calme. 
  • Lorsque Rosie Douglas a vu une affiche sur laquelle était écrit « N*****, retournez chez vous » dans la cafétéria, il a senti le besoin de s’attaquer au racisme sur le campus. 
  • La majorité des universitaires étaient d’origine européenne, mais elle s’est néanmoins ralliée aux universitaires originaires des Caraïbes qui avaient formulé une plaine officielle pour soutenir et rejoindre l’occupation organisée. 
  • Ce qui n’était au départ qu’une occupation des lieux s’est ensuite transformé en une manifestation contre l’université.

  • Rosie Douglas était l’une des figures de tête de l’occupation des lieux à l’Université Sir-George-Williams en raison de sa compétence et de son calme. 
  • Lorsque Rosie Douglas a vu une affiche sur laquelle était écrit « N*****, retournez chez vous » dans la cafétéria, il a senti le besoin de s’attaquer au racisme sur le campus. 
  • La majorité des universitaires étaient d’origine européenne, mais elle s’est néanmoins ralliée aux universitaires originaires des Caraïbes qui avaient formulé une plaine officielle pour soutenir et rejoindre l’occupation organisée. 
  • Ce qui n’était au départ qu’une occupation des lieux s’est ensuite transformé en une manifestation contre l’université.

Sommaire

  • Rosie Douglas était l’une des figures de tête de l’occupation des lieux à l’Université Sir-George-Williams en raison de sa compétence et de son calme. 
  • Lorsque Rosie Douglas a vu une affiche sur laquelle était écrit « N*****, retournez chez vous » dans la cafétéria, il a senti le besoin de s’attaquer au racisme sur le campus. 
  • La majorité des universitaires étaient d’origine européenne, mais elle s’est néanmoins ralliée aux universitaires originaires des Caraïbes qui avaient formulé une plaine officielle pour soutenir et rejoindre l’occupation organisée. 
  • Ce qui n’était au départ qu’une occupation des lieux s’est ensuite transformé en une manifestation contre l’université.

Éléments essentiels

Rosie Douglas était l’une des figures de tête de l’occupation des lieux à l’Université Sir-George-Williams en raison de sa compétence et de son calme. 

Après que des affiches indiquant « N*****, retournez chez vous » ont été affichées dans la cafétéria de l’université, Rosie Douglas a fortement senti qu’il était nécessaire de s’attaquer au racisme sur le campus. 

Des preuves de racisme ont été rassemblées par des membres de la communauté universitaire noire et une occupation des lieux a été organisée pour protester contre l’inaction de l’administration universitaire.   

La majorité des universitaires étaient d’origine européenne, mais elle s’est néanmoins ralliée aux universitaires originaires des Caraïbes qui avaient formulé une plaine officielle pour soutenir et rejoindre l’occupation organisée. À l’arrivée de la police, plus de 90 personnes ont été arrêtées.  

Ce qui n’était au départ qu’une occupation des lieux s’est ensuite transformé en une manifestation contre l’université. 


Description exhaustive

Rosie Douglas était l’une des figures de tête de l’occupation des lieux à l’Université Sir-George-Williams en raison de sa compétence et de son calme. 

Une grande partie de la communauté étudiante noire était consciente du racisme qui régnait sur le campus, en particulier les personnes qui avaient suivi un cours avec le professeur Anderson. Après que des affiches indiquant « N*****, retournez chez vous » ont été affichées dans la cafétéria de l’université, Rosie Douglas a fortement senti qu’il était nécessaire de s’attaquer au racisme sur le campus. 

Pour protester contre le traitement injuste vécu par la communauté noire canadienne et des universitaires originaires des Caraïbes à l’université, un groupe étudiant a rassemblé des preuves de racisme et a organisé une occupation des lieux sur le campus. 

La plupart des personnes qui ont participé à l’occupation n’étaient pas d’origine africaine. Il existait des règles pour avoir accès au laboratoire d’informatique où se déroulait l’occupation, règles qui visaient à maintenir l’ordre. 

Des universitaires de toutes les origines ont soutenu la cause et célébré les « identités noires » avec des danses et des chants. 

Alors que les paroles de la chanson de James Brown Say It Loud – I’m Black and I’m Proud retentissaient, les universitaires ont ressenti un sentiment d’autonomisation et de soutien à une cause juste. 

Le mouvement des droits civiques s’était répandu dans le monde entier et visait à souder ses membres par des valeurs d’unité, d’amour et de respect de soi.  

Les actions complices de l’administration universitaire dans l’enquête sur les comportements racistes ont remis en cause la moralité et l’intégrité d’une institution censée instruire la génération future.  

Cet évènement a remis en question les relations entre des personnes d’origines diverses appelées à étudier et à vivre les unes avec les autres. 

Plus de 90 personnes ont été arrêtées lorsque la police a dispersé les universitaires qui participaient à l’occupation des lieux, qui était devenue une manifestation contre l’université. 


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