Ceinture fléchée
Artéfact
Image
Vidéo
Audio
Activités
REGARDER
Regardez attentivement cet objet. À quoi pensez-vous qu’il sert ? Vérifiez votre réponse en lisant le contexte historique ci-dessous.
PENSER
Pourquoi la ceinture fléchée est-elle un symbole important pour les Canadiens français et les Métis ? Étayez votre réponse à l’aide des preuves fournies dans le contexte historique ci-dessous.
Précisions
- Laine
Contexte historique
Choisissez parmi les trois niveaux suivants celui qui correspond à vos besoins.
- Voici une ceinture fléchée. Il s’agit d’une ceinture colorée et tissée avec les doigts qui a d’abord été portée par les Canadiens (Canadiens français) et par certains peuples autochtones. Le port des ceintures fléchées remonte au moins au début des années 1800.
- Les ceintures fléchées pouvaient être utilisées pour aider à transporter de lourdes charges, pour garder un manteau attaché en hiver ou même pour panser une blessure.
- La ceinture fléchée est devenue un important symbole d’identité pour les Canadiens, plus tard connus sous le nom de Canadiens français ou de Québécois.
Faites défiler le carrousel médiatique ci-dessus pour voir une peinture de voyageurs et une photographie d’un groupe de Métis, dont certains portent une ceinture fléchée.
Voici une ceinture fléchée. Il s’agit d’une ceinture colorée et tissée avec les doigts qui a d’abord été portée par les Canadiens (Canadiens français) et par certains peuples autochtones. Le port des ceintures fléchées remonte au moins au début des années 1800. Plus qu’un simple accessoire vestimentaire, les ceintures fléchées pouvaient être utilisées pour aider à transporter de lourdes charges, pour garder un manteau attaché en hiver ou même pour panser une blessure.
Certains Canadiens, tout particulièrement ceux qui faisaient le commerce de la fourrure, portaient des ceintures fléchées pour soutenir leur dos lorsqu’ils pagayaient et portaient des canots. Ils les utilisaient aussi comme bandanas, harnais, cordes de remorquage et garrots.
Dans les années 1780, une industrie locale de tissage de ceintures s’est établie dans la paroisse de L’Assomption, au Bas-Canada. Les tisserandes de la paroisse fabriquaient des ceintures de laine teinte à l’aide d’une technique de tissage aux doigts (sans métier à tisser). Il s’agissait d’artisanat local et d’une forme d’art utilitaire.
La ceinture fléchée est devenue un important symbole d’identité pour les Canadiens, plus tard connus sous le nom de Canadiens français ou de Québécois.
Voici une ceinture fléchée. Il s’agit d’une ceinture colorée et tissée avec les doigts qui a d’abord été portée par les Canadiens (Canadiens français) et par certains peuples autochtones. Le port des ceintures fléchées remonte au moins au début des années 1800. Plus qu’un simple accessoire vestimentaire, les ceintures fléchées pouvaient être utilisées pour aider à transporter de lourdes charges, pour garder un manteau attaché en hiver ou même pour panser une blessure.
Dès les années 1780, une industrie locale de tissage de ceintures s’est établie dans une paroisse du Bas-Canada, L’Assomption (et tout particulièrement dans ses subdivisions de Saint-Jacques-de-l’Achigan et de Sainte-Marie-Salomé). Les tisserandes de la paroisse fabriquaient des ceintures de laine teinte à l’aide d’une technique de tissage aux doigts (sans métier à tisser). Il s’agissait d’artisanat local et d’une forme d’art utilitaire. Dès les années 1830, ces tisserandes produisaient des variantes basées sur un motif standard où l’on retrouvait une bande rouge centrale (« le cœur ») allant d’un bout à l’autre de la ceinture et, de part et d’autre de la bande, des flèches pointant vers les bordures de la ceinture.
L’appellation « fléchée » provient du fait que ces bordures ressemblaient à une série de flèches. De part et d’autre de ce cœur se trouvait une série parallèle de zigzags, de chevrons ou d’éclairs de différentes couleurs.
Certains Canadiens, tout particulièrement ceux qui faisaient le commerce de la fourrure, portaient des ceintures fléchées pour soutenir leur dos lorsqu’ils pagayaient et portaient des canots. Ils les utilisaient aussi comme bandanas, harnais, cordes de remorquage et garrots. Les franges non tissées de la ceinture offraient une réserve de fil qui pouvait servir à réparer les vêtements déchirés. Le tissage aux doigts que pratiquaient les Autochtones des régions des basses terres du Saint-Laurent, des Grands Lacs et du Fleuve présentait également des motifs et des matériaux distincts. Les ceintures haudenosaunee, huron-wendat et anishinabe, par exemple, comportaient souvent des rangées parallèles de perles de verre.
La ceinture fléchée est devenue un important symbole d’identité pour les Canadiens, plus tard connus sous le nom de Canadiens français ou de Québécois.
- Voici une ceinture fléchée. Il s’agit d’une ceinture colorée et tissée avec les doigts qui a d’abord été portée par les Canadiens (Canadiens français) et par certains peuples autochtones. Le port des ceintures fléchées remonte au moins au début des années 1800.
- Les ceintures fléchées pouvaient être utilisées pour aider à transporter de lourdes charges, pour garder un manteau attaché en hiver ou même pour panser une blessure.
- La ceinture fléchée est devenue un important symbole d’identité pour les Canadiens, plus tard connus sous le nom de Canadiens français ou de Québécois.
Faites défiler le carrousel médiatique ci-dessus pour voir une peinture de voyageurs et une photographie d’un groupe de Métis, dont certains portent une ceinture fléchée.
Voici une ceinture fléchée. Il s’agit d’une ceinture colorée et tissée avec les doigts qui a d’abord été portée par les Canadiens (Canadiens français) et par certains peuples autochtones. Le port des ceintures fléchées remonte au moins au début des années 1800. Plus qu’un simple accessoire vestimentaire, les ceintures fléchées pouvaient être utilisées pour aider à transporter de lourdes charges, pour garder un manteau attaché en hiver ou même pour panser une blessure.
Certains Canadiens, tout particulièrement ceux qui faisaient le commerce de la fourrure, portaient des ceintures fléchées pour soutenir leur dos lorsqu’ils pagayaient et portaient des canots. Ils les utilisaient aussi comme bandanas, harnais, cordes de remorquage et garrots.
Dans les années 1780, une industrie locale de tissage de ceintures s’est établie dans la paroisse de L’Assomption, au Bas-Canada. Les tisserandes de la paroisse fabriquaient des ceintures de laine teinte à l’aide d’une technique de tissage aux doigts (sans métier à tisser). Il s’agissait d’artisanat local et d’une forme d’art utilitaire.
La ceinture fléchée est devenue un important symbole d’identité pour les Canadiens, plus tard connus sous le nom de Canadiens français ou de Québécois.
Voici une ceinture fléchée. Il s’agit d’une ceinture colorée et tissée avec les doigts qui a d’abord été portée par les Canadiens (Canadiens français) et par certains peuples autochtones. Le port des ceintures fléchées remonte au moins au début des années 1800. Plus qu’un simple accessoire vestimentaire, les ceintures fléchées pouvaient être utilisées pour aider à transporter de lourdes charges, pour garder un manteau attaché en hiver ou même pour panser une blessure.
Dès les années 1780, une industrie locale de tissage de ceintures s’est établie dans une paroisse du Bas-Canada, L’Assomption (et tout particulièrement dans ses subdivisions de Saint-Jacques-de-l’Achigan et de Sainte-Marie-Salomé). Les tisserandes de la paroisse fabriquaient des ceintures de laine teinte à l’aide d’une technique de tissage aux doigts (sans métier à tisser). Il s’agissait d’artisanat local et d’une forme d’art utilitaire. Dès les années 1830, ces tisserandes produisaient des variantes basées sur un motif standard où l’on retrouvait une bande rouge centrale (« le cœur ») allant d’un bout à l’autre de la ceinture et, de part et d’autre de la bande, des flèches pointant vers les bordures de la ceinture.
L’appellation « fléchée » provient du fait que ces bordures ressemblaient à une série de flèches. De part et d’autre de ce cœur se trouvait une série parallèle de zigzags, de chevrons ou d’éclairs de différentes couleurs.
Certains Canadiens, tout particulièrement ceux qui faisaient le commerce de la fourrure, portaient des ceintures fléchées pour soutenir leur dos lorsqu’ils pagayaient et portaient des canots. Ils les utilisaient aussi comme bandanas, harnais, cordes de remorquage et garrots. Les franges non tissées de la ceinture offraient une réserve de fil qui pouvait servir à réparer les vêtements déchirés. Le tissage aux doigts que pratiquaient les Autochtones des régions des basses terres du Saint-Laurent, des Grands Lacs et du Fleuve présentait également des motifs et des matériaux distincts. Les ceintures haudenosaunee, huron-wendat et anishinabe, par exemple, comportaient souvent des rangées parallèles de perles de verre.
La ceinture fléchée est devenue un important symbole d’identité pour les Canadiens, plus tard connus sous le nom de Canadiens français ou de Québécois.
Sommaire
- Voici une ceinture fléchée. Il s’agit d’une ceinture colorée et tissée avec les doigts qui a d’abord été portée par les Canadiens (Canadiens français) et par certains peuples autochtones. Le port des ceintures fléchées remonte au moins au début des années 1800.
- Les ceintures fléchées pouvaient être utilisées pour aider à transporter de lourdes charges, pour garder un manteau attaché en hiver ou même pour panser une blessure.
- La ceinture fléchée est devenue un important symbole d’identité pour les Canadiens, plus tard connus sous le nom de Canadiens français ou de Québécois.
Faites défiler le carrousel médiatique ci-dessus pour voir une peinture de voyageurs et une photographie d’un groupe de Métis, dont certains portent une ceinture fléchée.
Éléments essentiels
Voici une ceinture fléchée. Il s’agit d’une ceinture colorée et tissée avec les doigts qui a d’abord été portée par les Canadiens (Canadiens français) et par certains peuples autochtones. Le port des ceintures fléchées remonte au moins au début des années 1800. Plus qu’un simple accessoire vestimentaire, les ceintures fléchées pouvaient être utilisées pour aider à transporter de lourdes charges, pour garder un manteau attaché en hiver ou même pour panser une blessure.
Certains Canadiens, tout particulièrement ceux qui faisaient le commerce de la fourrure, portaient des ceintures fléchées pour soutenir leur dos lorsqu’ils pagayaient et portaient des canots. Ils les utilisaient aussi comme bandanas, harnais, cordes de remorquage et garrots.
Dans les années 1780, une industrie locale de tissage de ceintures s’est établie dans la paroisse de L’Assomption, au Bas-Canada. Les tisserandes de la paroisse fabriquaient des ceintures de laine teinte à l’aide d’une technique de tissage aux doigts (sans métier à tisser). Il s’agissait d’artisanat local et d’une forme d’art utilitaire.
La ceinture fléchée est devenue un important symbole d’identité pour les Canadiens, plus tard connus sous le nom de Canadiens français ou de Québécois.
Description exhaustive
Voici une ceinture fléchée. Il s’agit d’une ceinture colorée et tissée avec les doigts qui a d’abord été portée par les Canadiens (Canadiens français) et par certains peuples autochtones. Le port des ceintures fléchées remonte au moins au début des années 1800. Plus qu’un simple accessoire vestimentaire, les ceintures fléchées pouvaient être utilisées pour aider à transporter de lourdes charges, pour garder un manteau attaché en hiver ou même pour panser une blessure.
Dès les années 1780, une industrie locale de tissage de ceintures s’est établie dans une paroisse du Bas-Canada, L’Assomption (et tout particulièrement dans ses subdivisions de Saint-Jacques-de-l’Achigan et de Sainte-Marie-Salomé). Les tisserandes de la paroisse fabriquaient des ceintures de laine teinte à l’aide d’une technique de tissage aux doigts (sans métier à tisser). Il s’agissait d’artisanat local et d’une forme d’art utilitaire. Dès les années 1830, ces tisserandes produisaient des variantes basées sur un motif standard où l’on retrouvait une bande rouge centrale (« le cœur ») allant d’un bout à l’autre de la ceinture et, de part et d’autre de la bande, des flèches pointant vers les bordures de la ceinture.
L’appellation « fléchée » provient du fait que ces bordures ressemblaient à une série de flèches. De part et d’autre de ce cœur se trouvait une série parallèle de zigzags, de chevrons ou d’éclairs de différentes couleurs.
Certains Canadiens, tout particulièrement ceux qui faisaient le commerce de la fourrure, portaient des ceintures fléchées pour soutenir leur dos lorsqu’ils pagayaient et portaient des canots. Ils les utilisaient aussi comme bandanas, harnais, cordes de remorquage et garrots. Les franges non tissées de la ceinture offraient une réserve de fil qui pouvait servir à réparer les vêtements déchirés. Le tissage aux doigts que pratiquaient les Autochtones des régions des basses terres du Saint-Laurent, des Grands Lacs et du Fleuve présentait également des motifs et des matériaux distincts. Les ceintures haudenosaunee, huron-wendat et anishinabe, par exemple, comportaient souvent des rangées parallèles de perles de verre.
La ceinture fléchée est devenue un important symbole d’identité pour les Canadiens, plus tard connus sous le nom de Canadiens français ou de Québécois.