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L’art de la réconciliation : témoignages de personnes survivantes des pensionnats pour Autochtones

Récit de Shelley Chester

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Transcription

Mon nom est Shelley Chester. Je suis de la Première Nation Ditidaht, qui est au lac Nitinat sur la côte ouest de l’île de Vancouver.

Ma mère biologique, Phyllis Tate, qui a fait la peinture, m’a donné en adoption à sa grande sœur. Je ne savais même pas que c’était ma mère, je pensais que c’était ma tante. Je la trouvais bizarre parce qu’elle me serrait toujours dans ses bras chaque fois qu’elle me voyait et les autres tantes ne le faisaient jamais comme elle. Elle est morte quand j’avais neuf ans et je n’ai pas beaucoup de souvenirs d’elle. J’ai appris qu’elle était ma mère seulement un an après qu’elle est morte.

C’était excitant de vraiment toucher les peintures, de toucher quelque chose qu’elle avait touché, après cinquante ans. J’en ai des copies à la maison, accrochées partout. Quand je les ai vues pour la première fois, c’était comme le premier rayon de soleil qui sortait du pensionnat. Tout du pensionnat était sombre et glauque. L’abus. Rien que personne ne voudrait se rappeler. Mais j’ai senti qu’ils pouvaient aller aux cours d’art, et s’y sentir libres d’exprimer leur identité culturelle sans risque d’être fouettés, battus ou punis. Pour moi, c’était comme un rayon de soleil.

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Activités

Réfléchir

Après avoir écouté le récit de cette personne et contemplé l’œuvre d’art que sa mère a produite pendant son séjour au pensionnat, réfléchissez au changement que ce récit et cette œuvre d’art ont provoqué en vous. 

Que signifie pour vous le fait d’avoir entendu ce récit et ces vérités personnelles? 

Quels sentiments et émotions ressentez-vous? Est-ce que cela vous inspire, vous met en colère, vous choque, vous gêne, vous attriste? 

Comment ces sentiments pourraient-ils vous inciter à agir ou à envisager autrement le Canada et la réconciliation? 


Faire

Pensez à un moyen de partager ce dont vous avez été témoin en prenant connaissance de l’œuvre d’art et de la vidéo. 

Parlez de ce que vous avez vu à des camarades ou à des membres de votre famille. 

Rédigez un paragraphe ou un article de journal sur ce que vous avez vu, entendu et ressenti à l’égard de ce récit. 

Créez une œuvre d’art liée à ce dont vous avez été témoin. 


Précisions

Date 2015
Origine de l’objet Québec
Matériaux
  • Film
Source / No de référence MCH 2017.141

Contexte historique

Choisissez parmi les trois niveaux suivants celui qui correspond à vos besoins.

  • Shelley Chester est membre de la Première Nation des Ditidaht. 
  • La mère de Shelley, PhyllisTate, a dû la confier en adoption à des membres de sa famille peu après sa naissance. 
  • Elle décrit ce qu’elle a ressenti lorsqu’elle a reçu les peintures de sa mère. 

  • Shelley Chester est membre de la Première Nation des Ditidaht. 
  • La mère de Shelley, PhyllisTate, a dû la confier en adoption à des membres de sa famille peu après sa naissance. 
  • Elle décrit ce qu’elle a ressenti lorsqu’elle a reçu les peintures de sa mère. 

Sommaire

  • Shelley Chester est membre de la Première Nation des Ditidaht. 
  • La mère de Shelley, PhyllisTate, a dû la confier en adoption à des membres de sa famille peu après sa naissance. 
  • Elle décrit ce qu’elle a ressenti lorsqu’elle a reçu les peintures de sa mère. 

Éléments essentiels

Shelley Chester est membre de la Première Nation des Ditidaht. 

Dans cet entretien, Chester raconte comment sa mère, Phyllis Tate, l’a confiée en adoption à des membres de sa famille. Elle a grandi en croyant que sa mère était sa tante et n’a appris la vérité que peu de temps après son décès. 

Chester décrit les émotions qu’elle a ressenties lorsqu’elle a reçu les œuvres de sa mère et comment cela lui a permis de comprendre différents aspects de la vie de cette dernière. 


Description exhaustive

Shelley Chester est membre de la Première Nation des Ditidaht. 

Dans cet entretien, Chester raconte comment sa mère, Phyllis Tate, l’a confiée en adoption à des membres de sa famille. Elle a grandi en croyant que sa mère était sa tante et n’a appris la vérité que peu de temps après son décès. 

Chester décrit les émotions qu’elle a ressenties lorsqu’elle a reçu les œuvres de sa mère et comment cela lui a permis de comprendre différents aspects de la vie de cette dernière. 

« J’étais ravie de pouvoir toucher à ses peintures, de toucher quelque chose qu’elle avait tenu dans ses mains 50ans plus tôt. J’en ai accroché des copies partout chez moi. » 


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